La scène culturelle et la famille théâtrale vient de perdre le célèbre comédien Taieb Oueslati décédé lundi soir à l’âge de 70 ans, et ce, après une longue maladie.

culture-Taieb-Oueslati

Né le 23 juillet 1944, le défunt a fait des études théâtrales dans les années 60 à l’école de théâtre arabe dénommée aujourd’hui l’institut supérieur des arts dramatiques (Isad).

Taieb Oueslati avait participé à plusieurs séries télévisées entre 1969 et 1973, a témoigné à l’agence tap, son ami et compagnon de route l’acteur et le dramaturge tunisien Mongi Ben Brahim.

Le défunt, a-t-il mentionné, avait séjourné à l’étranger entre 1973 et 1978 au Japon, en Chine et en Inde où il a joué dans un film indien.

A son retour en Tunisie en 1978, il a enseigné en tant que professeur de théâtre dans plusieurs lycées.

Il a participé à plusieurs pièces dont « Ena El Haditha » du théâtre national en 1984, ainsi qu’à d’autres oeuvres produites par le Théâtre Quotidien dont » Midia » (1990) aux cotés de Mouna Noureddine et Béchir Drissi, « El Khima » (2001), « El beb » (2002) et « Les gardiens de la médina » (2008).

Parlant plusieurs langues (turque, japonaise, espagnole, indienne etc) Taieb Oueslati a joué plusieurs rôles dans des films tunisiens comme « Essaida » (1997) et « Le Prince » (2004) de Mohamed Zran mais aussi des longs métrages étrangers tournés en Tunisie (américains, italiens, anglais et français) dont « Or Noir » (2011) de Jean Jacques Annaud.

Grand sportif, « Am Taieb » comme il aimait qu’on l’appelle avait un projet de production de pièces théâtrales destiné à l’enfance, témoigne Mongi Ben Brahim.


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