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Selon une étude réalisée par le Centre de Recherche d’Etude de Documentation d’Information sur la Femme (CREDIF) en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), au cours des quatre dernières années, 49,1% des femmes tunisiennes ont subi, dans la rue, une violence basée sur le Genre (VBG).

Lors d’une table ronde sur “la Violence de la rue fondée sur le Genre”, organisée, mercredi, au siège du CREDIF, Héla Ouaili Mallek, universitaire spécialiste en statistiques, a indiqué que l’étude a été menée auprès de 2913 femmes âgées entre 18 et 64 ans réparties sur 200 régions du pays.

Mallek a indiqué que plus de 80% de ces actes de violence sont commis contre les femmes de plus de 45 ans, soulignant que la catégorie des femmes les plus touchées sont les femmes au foyer (56%), les ouvrières (42,5%) et les étudiantes (15,9%).

Selon la même source, 91% des femmes au foyer âgées de plus de 45 ans ont été, au moins une fois, victimes de violence basée sur le genre dans la rue, puisqu’elles fréquentent assez souvent l’espace public, explique-t-on.

L’enquête a aussi montré que 67% des victimes ont un bas niveau d’instruction (primaire) et que les actes de violence dans la rue baissent avec la hausse du niveau d’instruction de la femme.

Les formes de violence de la rue se répartissent comme suit : violence verbale (36,3%), violence psychologique (38,5%), violence physique (14,9%) et violence sexuelle (10,4%).

L’étude révèle que la violence de la rue diffère selon les gouvernorats. Elle est prépondérante à Gabès avec (62%), Zaghouan (61,5%) et Tunis (54,2%).


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