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Le nombre des familles tunisiennes qui s’opposent au don d’organes a baissé en 2016 (68%) par rapport à 2012 (96%) a fait savoir, lundi, la Directrice Générale du Centre National de Promotion de la Transplantation d’organes (CNPTO), Rafika Bardi.

S’exprimant lors d’un point de presse tenu à Tunis à l’occasion de la journée nationale du don d’organes célébrée le 17 octobre de chaque année, Bardi a souligné que le manque d’opérations de prélèvement et de transplantation d’organes est dû à une insuffisance du nombre des donneurs en état de mort cérébrale dont le nombre est estimé à 600 personnes par an.

Ce manque, a-t-elle dit, peut être également expliqué par le fait que le nombre des organes et tissus disponibles est bien inférieur aux besoins et que la plupart des familles tunisiennes refusent encore l’idée de faire don des organes de leurs proches en état de mort cérébrale.

Bardi a, par ailleurs, fait remarquer que le nombre des malades parmi les enfants et les adultes qui attendent une greffe de foie se situe entre 80 et 100 personnes par an, tandis que le nombre des patients en attente de greffe de cœur est estimé à 20 personnes par an.

Elle a, d’autre part, fait remarquer que la greffe à partir d’un donneur vivant ne peut être effectuée qu’après avoir analysé l’état de santé de ce dernier, assurant que toutes ces opérations sont soumises à des normes nationales bien précises.

Bardi a, à cette occasion, mis l’accent sur la nécessité de renforcer la culture de don d’organes en Tunisie et à accroître le nombre des citoyens disposant d’une carte de donneurs.


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