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“Environ 50% des femmes artisanes en Tunisie travaillent dans le secteur informel”; a indiqué, mardi à Tunis, Naziha Laabidi, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance.

Intervenant à l’ouverture des travaux d’un atelier régional organisé par le centre CAWTAR (centre de la femme arabe pour la formation et la recherche) sur les femmes marginalisées, la ministre a appelé tous les artisans et artisanes à adhérer au secteur formel pour bénéficier de la couverture sociale et protéger leur avenir.

Elle a souligné que le ministère a mis en place une série de mesures en faveur de la femme rurale pour organiser son travail outre la relance du portail pour les femmes artisanes afin de promouvoir la commercialisation de leurs produits à l’étranger.

De son côté, la directrice exécutive du centre CAWTAR, Soukeina Bouraoui a indiqué que le taux de femmes travaillant dans le secteur informel a bien évolué dans tous les pays de la région arabe.

Elle a signalé que le centre œuvre, en collaboration avec la fondation FORD, à sensibiliser les femmes pour les convaincre de l’importance d’adhérer au secteur formel à travers la mise en œuvre d’un projet régional sur ” les organisations de la société civile et les femmes travaillant dans le secteur informel en Tunisie, au Maroc et en Egypte “.

Selon l’intervenante, le projet a pour objectif de promouvoir les conditions des personnes travaillant dans le secteur informel à travers le soutien des associations qui travaillent en première ligne avec les femmes dans le secteur agricole ou artisanal.

Il s’agit, également, de renforcer les capacités des organisations actives dans le domaine de la protection et le soutien des femmes travaillant dans ce secteur et à échanger les expériences réussies outre la promotion de la coordination et l’action commune entre les organisations de la société civile.

Soukeina Bouraoui a signalé que ce projet a réalisé le premier pas dans le cadre de la présentation des services aux femmes marginalisées à travers les différents mécanismes juridiques et les bonnes expériences dans la région arabe, l’analyse des défis et la réflexion aux projets possibles et nécessaires pour promouvoir les conditions des femmes marginalisées.

Pour sa part, Salima Mansour, membre du centre CAWTAR a indiqué que, dans le cadre de ce projet, une étude sur les expériences réussies a été menée, outre la réalisation d’une carte interactive et l’élaboration de sites et d’une page facebook pour échanger les expériences au niveau régional.

Au niveau national, trois associations ont bénéficié des interventions de ce projet, à savoir l’association femme et progrès au Kef, l’association femmes du sud à Agadir au Maroc et l’association la vie est meilleure à El Menya en Egypte, selon la même source.


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