Suite à l’affaire de la fille de 13 ans violée et contrainte par la justice de se marier à son agresseur, les membres de la commission des affaires de la femme, de la famille, de l’enfance, des jeunes et des personnes âgées se sont réunis, lundi, pour débattre de la violence sexuelle exercée à l’encontre des enfants.

Ils ont, dans ce contexte, souligné que les statistiques ont démontré que la vie conjugale entre un violeur et sa victime est une relation basée sur la violence et l’agressivité, et par conséquent, elle sera vouée à l’échec.

“Le viol est un crime puni par la loi”, ont-ils précisé, estimant que le mariage de la victime avec son agresseur encourage l’impunité.

Les députés ont, dans ce sens, mis l’accent sur la nécessité de réviser le système judiciaire afin de lutter contre la violence exercée contre la femme, d’instaurer une loi qui soit en phase avec les dispositions de la constitution et d’actualiser les textes de loi caduques.

Ils ont, par ailleurs, décidé d’adresser une correspondance afin d’accélérer la révision du projet de loi relatif à la lutte contre la violence faite aux femmes et d’organiser une série de séances d’audition des associations de la société civile, des ministères de la santé et de la femme.

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