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Il est vrai qu’à Tunis, nous commençons à peine (depuis 2 ans) à sentir la pollution, ses effets. Mais ce n’est rien par rapport à certaines régions du pays qui en ont souffrent depuis des décennies, et personne n’a tenté d’arranger la situation.

L’exemple de la  ville de Gabès, ville côtière gâtée par la nature avec son magnifique golf, et pourtant agressée par l’être humain. Il paraît même que c’est l’une des villes les plus polluées de la Tunisie (d’après certaines associations environnementales).

C’est pour cette raison que les habitants de la localité d’El Attar, une agglomération située à une vingtaine de mètres de la plus grande décharge de la Tunisie, lancent un ultime «appel au secours» aux autorités: «le dépotoir de Jbel Borj Chakir nous  rend la vie impossible».

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Une situation qui inquiète aussi bien les habitants que les médecins surtout avec l’augmentation des cas cancéreux.

Rassemblés dimanche dernier, pour bénéficier de visites médicales, proposées gratuitement sur place par l’association environnementale “SOS BIAA“, les habitants ont dénoncé le silence du gouvernement et des autorités concernées face aux dangers qui guettent leur santé en raison de la pollution provoquée par la décharge.

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Olfa Klaii, maman de deux enfants, assure qu’elle ne peut sortir de chez elle, même pour aller chez l’épicier du coin, sans amener son aérosol. La jeune femme emmène sa fille de 3 ans voir le médecin, qui souffre de démangeaisons au niveau des yeux.

Plusieurs habitants montrent de doigt les eaux approvisionnées via le réseau de la SONEDE dont le réservoir se trouve à quelques mètres du «casier» des déchets du dépotoir, d’autant que leur localité n’est pas raccordée au réseau de l’ONAS.

D’après Morched Garbouj, président de l’association SOS BIAA, la décharge de Borj Chakir “est saturée et aurait dû être fermée depuis août 2013”.

 


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