Le festival de Carthage a rendu hommage hier à la poésie et plus particulièrement au poète palestinien Mahmoud Darwich décédé le 9 août 2008 avec le spectacle «A l’ombre des mots».

La soirée a débuté vers 22h30 avec un groupe de poètes tunisiens défilant tour à tour pour partager avec le public leurs productions. Des poètes comme Bechir Kahwaji, Moncef El Ouhaybi, Abir Mekki et pleins d’autres.

Ils ont récité des poèmes portant sur divers thématiques à savoir la femme, la patrie mais aussi avec beaucoup d’humour un texte sur les protagonistes de notre pays dans le contexte post-révolutionnaire.

Le public, interpellé par ces mots a levé le fameux slogan : Le peuple tunisien est libre, non aux Etats-Unis, non au Qatar.

Mais devant l’impatience des jeunes, les poètes ont dû se hâter et céder la place au trio Joubran qui a fait son apparition sur scène, suivi du percussionniste Yousef Hbeisch vers 23h40.

Le groupe a repris quelques titres de son album Majaz, accompagné de la voix de Mahmoud Darwich récitant son dernier poème « Le joueur de dès ». L’aîné des trois frères, Samir, a assuré l’intermède en partageant avec le public ses souvenirs avec Mahmoud Darwish et quelques-unes de ses dernières paroles. Le tout avec un magnifique jeu d’ombres chinoises sur l’écran de projection derrière.

Peu avant la fin de la soirée, les trois frères ont abandonné l’oud pour s’improviser percussionnistes et se déchaîner sur scène.

Vers 1h00 le public ravi, acclame le groupe en brandissant un drapeau palestinien. Le trio continuera de séduire le public tunisien ce soir à Sfax et demain il assurera la clôture du festival de Boukornine.

Cyrine


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