Le festival international de Carthage reprend sa programmation. Hassan Dahmani a, lors de son concert le 03 août, chanté pour une Tunisie pacifique, le pays de l’amour, de la tolérance, du jasmin, de la paix et de la coexistence.  Il a indiqué “le festival de Carthage est le rêve de tout artiste, et c’est pas cette vague de peur et de panique que certains veulent nourrir auprès de nous qui va nous empêcher de chanter et de persister”.

Dans une conjoncture où les maîtres mots sont devenus, terrorisme, assassinat, panique et peur, il a de sa voix chanté pour l’unité et la sécurité. Du côté de ceux qui ont préféré sortir de la peur, ce sentiment légitime, la volonté de vivre et de survivre est aussi légitime.

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Parmi les artistes qui étaient au rendez-vous, Saber Rebai a déclaré que “l’art ne sera pas mort, et la Tunisie demeurera à jamais un havre d’ouverture et de paix”.

Venue remplacer la Marocaine Asma Mnaouar qui a annulé sa participation, l’Arméno-syrienne Lima Chamamyan a, de sa voix de cristal, chanté également la liberté dans un cocktail varié allant du répertoire de la diva Fairouz à ses propres chansons pour faire un hymne à la liberté et la paix dans les langues arabe, anglaise et arménienne.

De leur côté, l’Iranien Mohamed Moatamedi et l’artiste venu d’Azerbaidjan Alim Qasimov n’ont pas raté leur rendez-vous. Entre le maquam oriental et l’imploration divine, les deux artistes ont par leur souffle et respiration profonde emporté le public vers un voyage de non-retour: un voyage vers la pureté de l’âme et la sérénité, auxquelles aspire tout Tunisien en ces temps pénibles.

 


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