La troisième édition de la manifestation artistique Dream City a refermé ses portes la semaine dernière. Du 26 septembre au 7 octobre, 120 artistes ont envahi le cœur et les rues de la Médina, surtout tunisiens mais beaucoup d’étrangers aussi : France, Egypte, Pays-Bas….

Entre El Attarine, souk Echaouachin, Sidi Ben Arous et souk El Bey, le public,  mappe à la main, repérait les lieux des divers spectacles. Entrés dans le vif du sujet d’emblée, les artistes auxquels nous avons parlé étaient déterminés à faire valoir le rôle sociétal et la portée politique de l’art contemporain, dans une Tunisie qui semble en avoir plus que jamais besoin.

Bab Bhar, à l’entrée de la Médina, les visiteurs ne pouvaient pas rater «l’Arbre à souhaits» ou Raeda Saadeh, parée d’une immense robe blanche de plusieurs mètres, déployée autour d’elle, sur la place. Par  un jeu d’interaction avec le public, la robe se couvrait peu à peu de petits morceaux de tissus colorés sur lesquels étaient écrits des vœux, des souhaits.

Pour arriver à voir «Fin de série» de Souad Ben Slimane, il a fallu attendre plus d’une heure. Assise derrière une vitrine, à travers une bande sonore, elle raconte les temps qui changent, l’arrivée des nouveaux défenseurs d’une moralité hypocrite et surtout l’attente de ces hommes qui ne viennent plus chercher auprès d’elle un semblant d’amour…elle, marchandise physique et affective un peu trop vieille…

Petit bémol, même s’il y avait de très belles choses à Dream City, l’accès par parcours de 7 dinars (il y avait 4 parcours) est un peu éloigné de l’esprit «culture à portée de tous» de l’événement.

C.B

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