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« Le code du statut personnel (CSP) ne peut plus assumer son rôle historique et il est temps de revoir ce texte et de réviser certaines de ses dispositions afin de le rendre en harmonie avec la Constitution », a indiqué Sana Ben Achour, présidente de l’association Beyti.

Elle a précisé, dans une déclaration à la TAP, dimanche, lors des travaux de la deuxième journée de la conférence internationale sur « Les violences contre les femmes », que plusieurs législations sont contradictoires avec le chapitre « droits et libertés » de la Constitution, dont notamment le Code du statut personnel.

« La société civile et les juristes reconnaissent l’apport du CSP et son importance pour la famille et les femmes en Tunisie, néanmoins, ils considèrent que cette « législation est dépassée » vu qu’elle ne s’adapte plus avec le principe de l’égalité homme-femme et consacre la discrimination à l’égard des femmes.

Les travaux de cette deuxième journée ont comporté un nombre d’interventions et ateliers sur le rôle de l’état et de la société civile dans l’appui des législations garantissant les droits de la femme.

Une stratégie d’appui et de soutien aux efforts visant à harmoniser les lois avec la Constitution et la lutte contre toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes sera annoncée, dimanche aprés-midi.

Cette « stratégie constitue un moyen de pression pour contraindre les pouvoirs publics à inscrire la question de lutte contre la discrimination contre les femmes parmi leurs priorités et réalisations.

A noter que la conférence internationale ayant pour thème « Les violences contre les femmes : harmoniser les lois avec la Constitution », est organisée, durant deux jours, par l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et sept associations partenaires.


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