L’Union des médecins spécialistes libéraux (UMSL) a décidé une grève générale du secteur le mercredi 8 février 2017, avec un sit-in devant le palais du gouvernement à la Kasbah le même jour à 10h, en blouses blanches.

Cette décision a été prise à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire de l’UMSL, tenue dimanche aux berges du lac, à Tunis, et “concerne tous les cabinets privés et toute l’activité médicale à froid dans les laboratoires”, selon Bassem Grissa, chargé de l’information à l’Union.

“En revanche, les urgences seront assurées dans les cliniques avec un minimum de service médicalisé”, a-t-il ajouté.

Les revendications des médecins libéraux portent notamment sur le refus d’être sous l’emprise des sanctions pénales dans l’exercice médical, en insistant dans ce cadre sur la libération du médecin Slim Hamrouni, placé en détention et accusé de faute médicale ayant entrainé la mort d’un patient à Gabès.

Ils exigent, également, l’annulation de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les prestations médicales et l’accélération de la mise en place de la loi sur la responsabilité médicale.

Les 700 médecins qui ont assisté à cette assemblée extraordinaire ont, en outre, insisté sur l’importance de l’indépendance professionnelle, morale et financière du médecin.

Ils appellent, dans ce sens, à la justice et l’équité fiscales, et à cesser “la stigmatisation exercée à l’encontre des médecins”, exprimant leur refus catégorique de la mise sous tutelle du corps médical et de la pression fiscale.

Le Secrétaire général de l’UMSL, Faouzi Charfi a évoqué dans ce cadre l’impératif de réviser la législation fiscale, citant les paragraphes 3 et 4 de l’article 31 de la loi de Finances 2017.


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