taxi-société

Une initiative intelligente, active et sans violence pour faire valoir ses droits sans passer essentiellement par le poste de police ou devant le juge. Un râle-bol dont Lilia Weslaty a du faire face, une action singulière dont nous pouvons prendre comme exemple.  Voici son récit« Chaque matin, je galère pour prendre un taxi à Tunis, outre la mauvaise humeur des chauffeurs et le son super élevé de la radio …

Je sais qu’il y a une loi qui oblige les chauffeurs à emmener les clients là où ils veulent mais elle n’est jamais respectée et aucune structure ne garantie ce droit en Tunisie, du coup, j’ai décidé d’agir autrement puisqu’ils refusent de faire leur boulot.

Je suis montée dans un taxi et j’ai demandé au chauffeur de m’emmener à l’av. H. Bourguiba. Il a refusé. Je lui ai demandé le numéro de son taxi, juste pour lui faire comprendre que je vais porter plainte contre lui, il m’a répondu : “Sors du taxi et prends-le toi même”.

J’ai pris mon sac et au lieu de sortir du taxi, j’ai sorti ma caméra. Je lui ensuite demandé de répéter ce qu’il venait de dire. Regardez le résultat …

NB : L’article 56 du décret n°2554-98 pour les transports publics de personnes par voiture de taxi en Tunisie précise que la carte professionnelle du chauffeur de taxi peut être retirée -entre une semaine et un mois- si ce dernier refuse d’assurer le service de transport lorsque le véhicule est à la disposition du public».


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