Il faut être femme pour comprendre pourquoi le 8 mars.

Il faut être femme pour comprendre les femmes.

Amoureuses avec passion – jalouses parfois sans raison. Battantes-résignées. Capricieuses-loyales. Douces-amères. Elégantes-négligées. Fofolle-raisonnablement sage. Généreuse-intéressée. Habile-maladroite. Intelligente-passionnée. Lunatiques-énigmatiques. Magnanime jusqu’à l’abnégation. Pudique-et par moment libertine. Rêveuses-mystérieuses. Réservée-altière. Se montrant belle mais en secret rebelle.

Julien CLERC chante à merveille cette richesse féminine dans “Femmes, je vous aime”.
Quand, enfant,la petite fille veut jouer au ballon ou aux soldats de plomb avec son frère et qu’on lui assène “c’est pas un jeu pour les filles c’est pour les garçons!”, son petit cerveau perplexe est désorienté: elle ne comprend pas pourquoi cette interdiction insensée.Mais elle avale.

Quelques années plus tard, on lui confie qu’elle ne doit pas rire aux éclats. Indécent!

Première leçon de résignation. Mais une autre injustice. Incompréhensible!
Pubère, elle commence un nouveau rapport avec son corps, elle se voit progressivement devenir femme et elle s’y plait. Mais autour d’elle, des regards louches, des insinuations malintentionnées parfois même un ordre sermonneur “Couvre ce corps désirable, source de problèmes pour les hommes”. Elle ne comprend pas: quoi? l’homme-être travailleur, rationnel, intelligent peut devenir ainsi esclave de ses pulsions? Et réagir bestialement à la vue de ses cheveux, de ses mains, de ses jambes… parfois même au son de sa voix?

Il lui faudra encore quelques années pour saisir et intégrer les codes sociaux qui lui inculquent l’idée qu’un mari “est une chance” qui peut-être ne se répètera pas, que le mariage est le but dans la vie d’une jeune fille. Plus que les études? Evidemment! Plus que son rôle social? Mais bien entendu!
Autre leçon! Autre injustice!

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L’animation à la radio est ouverte à toute femme ou association active dans le secteur de la femme souhaitant exprimer ses préoccupations et transmettre la voix de la femme tunisienne surtout que le travail au sein de la radio est bénévole.

La directrice de coordination à RFM, Najoua Kamel, a passé en revue la grille des programmes de la radio qui consiste en une séance matinale consacrée aux préoccupations de la femme dans sa vie quotidienne en plus de deux séances, pour l’association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) et une autre pour les femmes électrices ainsi qu’une animation musicale et une présentation d’expérience de femmes tunisiennes brillantes dans leurs domaines.

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A l’occasion de la Journée mondiale de la Femme, le 8 mars, l’artiste-photographe connu sous le nom de Moujahed Modjo, organise une exposition-reportage intitulée «F comme Tunisie» à la galerie La Kasbah à la Médina de Sfax du 8 au 28 mars.

L’artiste estime que «l’histoire de la Tunisie se confond avec celle de ses femmes. Combattante et révolutionnaire, son histoire a été marquée par des figures féminines fortes, d’Elissa, la fondatrice de Carthage à El Kahena en passant par Aziza Othmena et Majida Boulila».

Moujahed rajoute: «En 2011, il y a eu la révolution, et là encore, la Femme Tunisienne contribue à écrire l’histoire de son pays. Toujours présente dans les rues, elle milite pour la liberté, elle revendique ses droits chèrement acquis et participe aux moments les plus forts.

F comme Tunisie, une exposition qui rend hommage à toutes ces Femmes anonymes dignes et courageuses, modestes mais combattantes rencontrées par hasard dans les rues. Plus tard, on retrouve ces femmes dans leurs villes et leurs foyers pour découvrir ce qu’elles sont devenues. Cette exposition revisite leur image et on y découvre encore une Femme qui milite pour sa patrie, qui défend son statut personnel et transcrit une histoire collective dans un combat personnel au rythme des difficultés de chaque jour».

Une exposition qui met en lumière la vie de 10 de ces Tunisiennes et les retrouve dans leur quotidien. Un reportage qui retrace leurs témoignages, l’origine de leur engagement et qui nous aide à comprendre le rôle primordial qu’elles jouent dans la transition vers la démocratie.

A noter: Si vous êtes au alentour de la belle ville de Sfax, nous vous recommandons vivement d’assister à cette exposition. Connaissons le travail artiste, vous serez ravie une fois arrivé!

M.S

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