L’eau du robinet peut être une source de nombreux produits chimiques à partir de chlore au fluorure et beaucoup d’autres.  Des produits qui peuvent produire des allergies surtout chez les enfants.

Voici quelques astuces à faire chez soi pour minimiser voire réduire les effets des produits chimiques dans l’eau du bain.

L’argile

Soigner avec de l’argile est une pratique ancestrale qui se perpétue dans le temps en dépit de l’évolution technologique ou médicale. L’argile bentonite se lie à des métaux lourds dans le corps et l’aide à les supprimer. Cette même action peut se produire à l’extérieur, en l’ajoutant aux bains de désintoxication. L’argile est connue pour sa capacité à absorber et à éliminer les toxines, les métaux lourds, les impuretés, et des produits chimiques.

Il suffit de mixer 2 cuillères à soupe d’argile avec de l’eau du bain.

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Les sels et les minéraux

Des études ont montré que le magnésium et le sulfate sont tous deux facilement absorbé par la peau, la rendant bains de sel d’Epsom un moyen facile et idéal pour profiter des avantages pour la santé étonnante. Le magnésium joue un certain nombre de rôles dans le corps, y compris la régulation de l’activité de plus de 325 enzymes, réduit l’inflammation, en aidant la fonction musculaire et nerveuse et en aidant à prévenir le durcissement des artères. Les sulfates contribuent à améliorer l’absorption des nutriments, à éliminer les toxines et les maux de tête de migraine aide facilité .

La vitamine C

La vitamine C est très importante pour notre  système immunitaire, elle  peut tout de même  aussi jouer un rôle dans la réduction des produits chimiques dans l’eau du bain. La plupart des réserves d’eau municipales utilise du chlore pour aider à réduire le nombre de pathogène existant dans l’eau.

Malheureusement, ceci  peut parfois être aussi mauvais que la maladie, :”Quand le chlore est utilisé comme traitement à l’eau, il se combine avec la matière organique pour former des composés appelés trihalométhanes (THM), connu aussi comme sous-produits de désinfection. L’un des THM les plus courantes formées est le chloroforme, qui est un agent cancérigène connu…. »

Les filtres à bloc de carbone (comme celui que nous utilisons pour l’eau potable) va supprimer le chlore, mais ils peuvent être difficiles à utiliser pour l’eau de douche / baignoire. Une autre option simple consiste à utiliser la vitamine C pour neutraliser le chlore dans l’eau du bain. La vitamine C sera également neutraliser la chloramine (chlore et d’ammoniac) qui est également souvent utilisé dans le traitement de l’eau et qui peut être plus dangereux que le chlore.

Avant  2 à 5 minutes  de passer dans votre bain, mettez une boule de bain de-chloration  pour profiter sainement  de votre moment de bien-être.

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C’est quoi les acariens? Ce sont des petites bêtes microscopiques, invisibles à l’œil nu. En effet, ils ne mesurent qu’environ 1/3 de millimètre. Ils vivent surtout dans les tissus, la laine et la plume. Ils sont attirés par la chaleur, la poussière et l’humidité. Ils se nourrissent des bouts de peaux mortes qu’on perd tous les jours. Ils se reproduisent très rapidement car chaque femelle pond entre 30 et 60  œufs durant son cycle de vie qui dure entre 50 et 100 jours. Un matelas peut contenir jusqu’à 2 millions d’acariens! Ils sont partout : dans les oreillers, les couvertures de laine, les peluches, les matelas, les tapis… On les retrouve même dans les maisons les plus propres! Ils se multiplient davantage dès qu’on commence à chauffer les maisons. Certes, ils n’ont pas d’ailes pour voler, mais en secouant les draps, on les met en circulation dans l’air de la maison.

Quels sont les symptômes d’une allergie aux acariens? En fait, ce sont les débris d’acariens morts et leurs déjections qui provoquent des allergies. Les acariens sont responsables de 50% des manifestations allergiques. Les symptômes sont en général : le nez qui coule, éternuements, difficultés respiratoires, larmoiement, oreilles bouchées, les yeux qui grattent et deviennent rouges (conjonctivite), une difficulté à respirer, de la toux ou des sifflements. Parfois, on développe même de l’eczéma. Les acariens  sont responsables de 65 à 90% des asthmes et des rhino-conjonctivites chez l’enfant et le jeune adulte.

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Le printemps, pour certains, est synonyme de nez qui coule, de yeux qui pleurent, de crises d’éternuements sans fin…Entre 10 et 40 % de la population mondiale présenterait une allergie aux pollens, ces grains microscopiques transportés par le vent. Il s’agit d’une maladie saisonnière, et c’est bientôt la grande saison des pollens, alors les allergiques ! Une chose est sure : la prévention est meilleure que le traitement !

C’est quoi le pollen? Il est contenu dans les étamines et disséminés soit par le vent, soit par les insectes. Il y a aussi le pollen des arbres, le pollen des herbacés…La pollinisation est le transport du grain de pollen sur le stigmate de la fleur femelle, entraînant ainsi la fécondation. Les arbres libèrent leur pollen au printemps, les graminées, à la fin du printemps et au début de l’été, tandis que l’herbe à poux produit le sien à la fin de l’été et en automne. Les courants de convection aériens permettent à certains pollens d’atteindre une altitude élevée et de se déplacer sur de longues distances. Ainsi certaines personnes peuvent être allergiques à la présence du pollen dans l’air, surtout l’adolescent et le jeune adulte.

C’est quoi l’allergie au pollen? Les lymphocytes, cellules immunitaires présentes dans le sang, patrouillent en tout temps l’organisme afin d’y détecter bactéries, virus, substances chimiques et autres micro-organismes nocifs. Et lorsque le système immunitaire en détecte un, il en mémorise d’abord l’identité afin d’être en mesure de l’attaquer s’il revient. Dans le cas des allergies, comme celle des pollens, le déclencheur est inoffensif, mais le système y voit un ennemi potentiel.

C’est quoi les facteurs aggravants? Il existe des facteurs qui augmentent le nombre d’allergiques ou qui aggravent l’allergie déjà présente chez certaines personnes. A l’exemple de la pollution urbaine qui favorise la libération de grains de pollen dans l’atmosphère, le réchauffement climatique permettant à certains pollens de se développer dans des régions où ils n’auraient pas pu auparavant et les plantations massives d’arbres au pollen.

C’est quoi les symptômes? Les affections provoquées par les pollens peuvent paraître bénignes, mais elles peuvent devenir graves si on n’y prête pas attention. Il existe des tests fiables permettant de diagnostiquer les allergies, notamment celle du pollen. Mais, voici comment la reconnaitre sans devoir passer le test: Irritation et les picotements du nez- Crises d’éternuements- Ecoulement nasal souvent abondant et obstruction des voies nasales- Conjonctivites avec larmoiement, démangeaisons des yeux, rougeurs et sensation de grains de sable- Démangeaisons dans le palais, la gorge et les oreilles- Grande fatigue- Gêne respiratoire pendant le sommeil provoquant l’insomnie- Réactions, quelques fois, sur la peau comme de l’urticaire- De la toux et dans les cas d’aggravation, cette toux peut bien se transformer en asthme et ces problèmes respiratoires peuvent entraîner une hospitalisation dans les cas les plus sévères.

C’est quoi la différence avec l’asthme? Les symptômes de cette allergie sont semblables à ceux de l’asthme, mais ce dernier demeure une maladie bien plus grave. Car il s’agit d’une maladie pulmonaire chronique : devant un déclencheur, les voies respiratoires s’enflamment et se remplissent de mucus, elles sont alors comprimées par les muscles voisins. Toux, respiration sifflante et souffler court en résultent. L’asthme peut être déclenché par une allergie, mais aussi par bien d’autres facteurs.

Quels sont les moyens de prévention? Des mesures simples peuvent vous aider à mieux supporter cette allergie : Rincez les cheveux le soir avant de se coucher afin d’éviter aux pollens accumulés tout au long de la journée de se déposer sur l’oreiller et de provoquer des réactions allergiques- Portez des lunettes de soleil- Ne vous frottez pas les yeux- Evitez de tondre la pelouse ou de faire du jardinage- Aérez la chambre tôt le matin- Préférez la climatisation à l’ouverture en grand des fenêtres- Evitez de sortir surtout en période de grand vent où l’air est sec ou quand il pleut- Evitez de fumer car le tabac aggrave les réactions allergiques- Evitez la piscine car le chlore agresse les muqueuses du nez et des yeux- Ne séchez pas le linge à l’extérieur- Roulez fenêtres fermées en voiture.

Comment la soigner ? Il y a un traitement de fond, des médicaments pour soigner les symptômes, mais aussi des remèdes naturels :

• Le traitement de fond : il consiste à rendre l’allergique moins sensible au pollen et à ingérer des extraits de pollen sous forme de gouttes que l’on fait fondre sous la langue pour réhabituer progressivement l’organisme à tolérer le pollen.
• Le traitement des symptômes : il passe par des comprimés antihistaminiques, des anti-inflammatoires pour le nez, et des antiallergiques pour les yeux.
• Les remèdes de grand-mère : Prenez tous les jours, à chaque repas, une cuillère à café de miel et deux cuillères à café de vinaigre de cidre dans un verre d’eau. Et pour réduire les irritations nasales, comptez 40g de fleurs de camomille, en vente en pharmacie, pour un litre d’eau bouillante, et faites une inhalation. Vous pouvez également vous servir de la camomille pour préparer une infusion à mettre sur une compresse pour la laisser agir 15 minutes sur vos yeux, dans l’intention de stopper la démangeaison.
• La nutrition: Mangez des fruits et des légumes frais ! Ils regorgent de substances qui empêchent les allergènes de faire leur nid. Mais aussi, abusez du curcuma ! C’est une épice qui a des effets positifs sur les médiateurs de l’inflammation.

Sonia Matoussi

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La rhinite allergique saisonnière ou plus connue sous le nom de «rhume des foins», survient à la saison printanière et plus souvent associée à une conjonctivite. Les crises surviennent au moment de l’augmentation de la concentration du pollen dans l’air, des graminées et diverses plantes herbacées, dispersés par le vent. La sensibilisation aux allergies polliniques augmentent au cours de l’âge scolaire et atteignent un pic pendant l’adolescence. Notons aussi que les personnes souffrant de rhume des foins sont de nature plus fragile à l’exposition aux grippes, rhumes ou sinusites, et que la probabilité de rhinite allergique pour les enfants se situe entre 30 % et 60 % si l’un de leurs parents en souffre, et entre 50 % et 70 % lorsque chaque parent en est atteint.

C’est quoi la différence entre Rhinite allergique saisonnière et persistante ? La rhinite allergique saisonnière se déclenche au début du printemps à cause des pollens allergènes provoquant une hyperactivité du système immunitaire et une inflammation des parois nasales. Alors que la rhinite allergique persistante est une forme chronique de la maladie, survenant tout au long de l’année, à cause de la présence des allergènes existants dans l’atmosphère (poussière, fumée de cigarette, acariens…).

Quels sont ses symptômes ? Ses symptômes peuvent apparaître quel que soit l’âge, même si le risque est plus important entre 8 et 20 ans. La gêne causée perdure 10 jours environ, 2 à 3 fois par an, du début du printemps jusqu’à la fin de l’été : écoulement nasal abondant, obstruction des voies nasales, démangeaisons intenses du nez, des voies nasales, de la bouche, de la gorge… Et parfois d’autres signes s’ajoutent : éternuements en salve, rougeur et irritation des yeux, larmoiement, voire une conjonctivite allergique, migraine, fatigue, irritation de la gorge, légère sensation de blocage dans les oreilles, respiration sifflante et difficile.

Comment faire le diagnostic ? Le rhume des foins peut être diagnostiqué par un simple examen sanguin qui décèlera la présence d’anticorps. Des tests cutanés peuvent être effectués pour déterminer l’allergène en cause.

Quelles sont les complications possibles ? La rhinite allergique saisonnière peut induire à terme un asthme ou une sinusite. Chez l’enfant, elle augmente le risque d’otite moyenne. Donc, il est conseillé de consulter un médecin généraliste ou un allergologue si la gêne se fait persistante.

C’est quoi le lien entre la Rhinite allergique et l’asthme ? Ce sont deux maladies étroitement liées, car les parois du nez et des bronches sont tapissées du même type de cellules et réagissent de la même manière aux agressions des allergènes. Donc, un mécanisme inflammatoire commun atteint l’appareil respiratoire au niveau du nez et des bronches expliquant l’association de la rhinite allergique et de l’asthme. Il a été constaté qu’une personne sur 3 environ souffrant de rhinite allergique pourra développer un asthme. En effet, toute rhinite allergique peut évoluer vers un asthme dont l’évolution sera plus sévère si la rhinite allergique n’a pas été correctement prise en charge. D’autre part, une rhinite allergique non traitée peut aggraver un asthme, surtout que 80% des asthmatiques sont atteints de rhinite allergique.

Comment la prévenir ? Il faut penser à limiter le contact avec les pollens et cela en gardant les fenêtres fermées, ne pas sécher le linge à l’extérieur, en limitant ses sorties, ne pas tondre le gazon… En cas de signes oculaires prédominants, il est recommandé de porter des lunettes enveloppantes afin de soulager les symptômes.

Comment la traiter ? Plusieurs traitements sont possibles selon la sévérité du cas :

– La désensibilisation : elle consiste à administrer des doses croissantes de l’allergène en cause afin que l’organisme s’y habitue. La durée globale de la désensibilisation est de 3 à 5 ans.

– Les antihistaminiques : ils inhibent l’action de l’histamine et sont efficaces sur la plupart des symptômes de la rhinite allergique.

– Les décongestionnants locaux : ils diminuent l’obstruction des bronches nasales, mais ne doivent pas être pris pendant plus de quelques jours.

– Les cromones : des molécules qui empêchent la libération d’histamine et agissent sur l’écoulement et les démangeaisons nasales.

– Les corticoïdes locaux : ils ont une action anti-inflammatoire puissante et agissent notamment sur l’obstruction nasale.

Sonia Matoussi

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