Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR) a annoncé sur sa page officielle, le lancement d’une nouvelle application mobile baptisée ” Safe Ness ” pour protéger les femmes de la violence et du harcèlement dans les lieux et espaces publics.

Téléchargeable à partir du 1er décembre depuis l’Appstore ou Playstore, cette nouvelle application permet à l’utilisatrice d’ajouter jusqu’à 5 personnes de confiance qui recevront automatiquement une notification lorsque la victime appuie sur le bouton rouge en bas de l’écran pour envoyer une alerte indiquant le lieu et l’heure de l’incident et pourront par conséquent intervenir et contacter la police.

L’application est lancée dans le cadre de la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre.

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Elles viennent du Maroc, d’Algérie, d’Egypte, du Liban, de Palestine, de Jordanie, de Libye, d’Iraq et de Tunisie, ces femmes leaders et parlementaires se retrouvent pour plaider en faveur d’un environnement plus inclusif pour les femmes.

Des parlementaires actuelles, d’autres ayant fait partie de législatures précédentes, et des femmes leaders d’autres domaines de la vie politique et économique et des affaires, discuteront de trois principaux axes à savoir une meilleure connaissance des objectifs de développement durable de l’AGENDA 2030, la violence contre les femmes en temps de paix et en temps de conflits, l’utilisation des médias sociaux comme outil de renforcement du pouvoir des femmes.

Ces questions d’actualité seront débattues par des experts, des femmes leaders et aussi par des femmes parlementaires dans le but de faire ressortir les indicateurs spécifiques permettant de faire le suivi des progrès accomplis et des obstacles qui s’y opposent ainsi que d’élaborer des outils de plaidoyer pertinents .

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Le journaliste palestinien Saïd Ismaïl a reçu le premier prix “Néjiba Hamrouni”, doté de 2000 dollars, pour son article sur la réalité des femmes de Gaza intitulé “Elues de Gaza; Quand la femme gazaouie franchit les barrières de l’impossible”.

Le prix “Néjiba Hamrouni”, du nom de l’illustre journaliste tunisienne disparue, a été remis dans le cadre du concours du meilleur article publié et traitant des affaires de la femme dans le monde arabe, décerné par le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (Cawtar) avec le soutien de l’Union Internationale du planning familial section monde arabe.

Le deuxième prix, doté de 1500 dollars, a été attribué à la journaliste tunisienne Ibtissam Jamel pour son article traitant des défis relatifs à la parité et à la décentralisation lors des prochaines élections municipales.

Le journaliste yéménite Mouhib Zoua a reçu le troisième prix, doté de 1000 dollars, pour son article sur “Les femmes yéménites face à la centralisation”.

La 14ème édition du concours du meilleur article journalistique arabe traitant des questions de la femme avait pour thème “la décentralisation et son impact sur la situation et les droits des femmes arabes”.

Lire aussi :

En photos, Adieu Néjiba Hamrouni…

La Lettre d’adieu de Leila Toubel à Néjiba Hamrouni

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“Environ 50% des femmes artisanes en Tunisie travaillent dans le secteur informel”; a indiqué, mardi à Tunis, Naziha Laabidi, ministre de la Femme, de la famille et de l’enfance.

Intervenant à l’ouverture des travaux d’un atelier régional organisé par le centre CAWTAR (centre de la femme arabe pour la formation et la recherche) sur les femmes marginalisées, la ministre a appelé tous les artisans et artisanes à adhérer au secteur formel pour bénéficier de la couverture sociale et protéger leur avenir.

Elle a souligné que le ministère a mis en place une série de mesures en faveur de la femme rurale pour organiser son travail outre la relance du portail pour les femmes artisanes afin de promouvoir la commercialisation de leurs produits à l’étranger.

De son côté, la directrice exécutive du centre CAWTAR, Soukeina Bouraoui a indiqué que le taux de femmes travaillant dans le secteur informel a bien évolué dans tous les pays de la région arabe.

Elle a signalé que le centre œuvre, en collaboration avec la fondation FORD, à sensibiliser les femmes pour les convaincre de l’importance d’adhérer au secteur formel à travers la mise en œuvre d’un projet régional sur ” les organisations de la société civile et les femmes travaillant dans le secteur informel en Tunisie, au Maroc et en Egypte “.

Selon l’intervenante, le projet a pour objectif de promouvoir les conditions des personnes travaillant dans le secteur informel à travers le soutien des associations qui travaillent en première ligne avec les femmes dans le secteur agricole ou artisanal.

Il s’agit, également, de renforcer les capacités des organisations actives dans le domaine de la protection et le soutien des femmes travaillant dans ce secteur et à échanger les expériences réussies outre la promotion de la coordination et l’action commune entre les organisations de la société civile.

Soukeina Bouraoui a signalé que ce projet a réalisé le premier pas dans le cadre de la présentation des services aux femmes marginalisées à travers les différents mécanismes juridiques et les bonnes expériences dans la région arabe, l’analyse des défis et la réflexion aux projets possibles et nécessaires pour promouvoir les conditions des femmes marginalisées.

Pour sa part, Salima Mansour, membre du centre CAWTAR a indiqué que, dans le cadre de ce projet, une étude sur les expériences réussies a été menée, outre la réalisation d’une carte interactive et l’élaboration de sites et d’une page facebook pour échanger les expériences au niveau régional.

Au niveau national, trois associations ont bénéficié des interventions de ce projet, à savoir l’association femme et progrès au Kef, l’association femmes du sud à Agadir au Maroc et l’association la vie est meilleure à El Menya en Egypte, selon la même source.

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Le Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR) organise, mardi, 22 novembre 2016, à Tunis, un atelier sur la femme arabe dans le secteur informel.

La rencontre permettra d’évoquer les défis auxquels sont confrontées les organisations de la société civile dans la promotion de la condition des femmes travaillant dans le secteur informel en Tunisie, Egypte et Maroc et de réfléchir sur les mécanismes nécessaires pour que ces femmes puissent sortir de la précarité.

Une exposition de productions d’artisanes du Kef est prévue en marge de l’atelier.

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Une plateforme baptisée ” Femmes rurales” vient d’être officiellement lancée, mardi, à Tunis.
Initiative conjointe du Centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR) et de l’ Agence italienne de coopération pour le développement, ce projet s’inscrit dans le cadre du projet du renforcement et de l’intégration des femmes dans le développement rural et la sécurité alimentaire durable “Ge.mai.sa”.
Projet d’envergure régionale, cette plateforme ciblera la Tunisie, l’Egypte et Liban et a pour objectif d’intégrer l’approche du genre social dans les politiques de développement rural.
Cette plateforme représente un espace d’échange d’informations et de collecte de données sur la femme et les expériences féminines en Afrique du nord et au proche Orient.
En Tunisie, ce projet sera concrétisé par le lancement d’une initiative pilote sur “le renforcement du rôle des femmes dans le contexte rural de Medenine : Zarzis, Ajim et El Grine”. L’objectif étant de parvenir à élaborer une stratégie basée sur l’intégration de l’approche genre.
Présidant une cérémonie d’inauguration de ce projet, la ministre de la femme, de la famille et de l’enfance, Samira Merai a fait le point à cette occasion sur la faible représentativité des femmes dans les groupements de développement, les coopératives et les entreprises.
Le ministère se penche actuellement sur l’élaboration de plusieurs programmes visant à améliorer la situation de la femme en milieu rural, dont certains portent sur la lutte contre l’extrémisme, l’abandon scolaire et le développement économique, a-t-elle ajouté.
Selon la ministre de la femme, de la famille et de l’enfance, le taux des femmes rurales en Tunisie s’élève à 32,4pc. Elles jouent un rôle majeur dans la sécurité alimentaire. Néanmoins, leurs conditions de travail demeurent précaires. Seulement 19,3pc d’entre elles possèdent un revenu fixe.
De son côté, Ali Bou aicha, représentant du ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a signalé que le projet GE.MAI.SA lancé depuis 9 mois s’articule autour d’une approche participative dont les résultats sont remarquables sur le terrain.
D’après la D.G de CAWTAR, Soukeina Bouraoui, les causes de la marginalisation des jeunes filles rurales sont notamment l’appartenance à une région de l’intérieur et leur privation du droit au savoir et au travail.
Le projet “Ge.mai.sa” vise à impulser la participation de la femme rurale au développement durable et à la sécurité alimentaire.

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Les résultats du rapport élaboré par le centre de la femme arabe pour la formation et la recherche (CAWTAR) intitulé “Qui crée les évènements: Inégalité de genre dans les médias”, ont été présentés, vendredi, à Tunis.

Deux principales conclusions se dégagent de ce rapport à savoir une forte présence de la femme journaliste dans le paysage médiatique et la persistance d’une image stéréotypée de la femme.

Les trois journalistes qui ont mené cette étude (Mouna Mtibaa, Itidal Majebri et Lobna Najar) ont indiqué que l’échantillon d’observation a porté sur 5 journaux (arabophones et francophones), 6 stations de radio, 5 chaînes de télévision et 3 journaux électroniques ( Webmanagercenter.com ,Africanmanager, Hakaekonline).

Cette étude a démontré une présence prédominante des hommes dans la plupart des médias observés contre un recul de la présence de la femme de 27% en 2009 à 19% en 2015.

La femme journaliste a occupé la première place dans les médias traditionnels (TV:89%, Radio: 71%, Presse écrite:61%).

Pour ce qui est de la couverture de l’actualité, les résultats de l’étude ont révélé que les femmes avaient plus tendance à couvrir l’actualité sociale et juridique (55%), alors que les journalistes hommes travaillent, surtout, sur les informations économiques (31%) et l’actualité des stars (22%).

La parole donnée aux femmes dans les médias reste nettement inférieure à celle attribuée aux hommes qui ont bénéficié d’une forte présence dans les médias traditionnels.

Dans la radio, par exemple, ce pourcentage est de 84% pour les hommes contre 16% seulement pour les femmes. Dans la presse écrite, ce pourcentage est de 20% pour les femmes contre 80% pour les hommes.

De même, la présence de l’homme à la télévision est de 78% alors que celle de la femme se limite à 22%. Par ailleurs, le rapport fait état d’un équilibre au niveau du recours à la femme et à l’homme en tant qu’interlocuteur officiel avec un pourcentage de 41% concernant les sujets ayant trait au gouvernement, aux acteurs politiques et membres de la société civile (37% pour les femmes contre 20% pour les hommes).

Ce rapport s’inscrit dans le cadre d’une initiative internationale baptisée “projet mondial d’observation des médias” lancé en 1995.

La vidéo ci-dessous, permettra de mieux comprendre  le rôle des femmes et les hommes journalistes en Tunisie :

Rédaction avec TAP

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Les travaux seront axés sur les stratégies nationales, les législations, les services proposés à des femmes ayant survécu à la violence fondée sur le genre et les nouvelles approches de lutte contre la violence à l’encontre des femmes.

WMC/TAP

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Ce soutien avait pour objectif de créer un environnement propice à l’intégration des femmes rurales de la zone, dans le développement économique, tout en les habilitant à la prise de décision et à l’accès à l’information, aux ressources et aux marchés.

L’action a permis la création de nouvelles activités génératrices de revenus pour le GFDA de Oued Sbaihia à travers la production d’huiles essentielles de plantes forestières, d’une façon raisonnée et durable.

Le CAWTAR, avec la collaboration de ses partenaires locaux tels que l’Association de Soutien à l’Auto-Développement « ASAD », a mis en œuvre un plan d’action de renforcement des capacités du groupement conçu avec une approche participative des femmes rurales membres du GFDA. Ce plan concernait aussi bien l’appui technique (techniques de distillation, hygiène, et de bonnes pratiques de production) qu’un appui à la commercialisation. Ce dernier volet a été réalisé grâce au support financier du Fonds d’Accès aux Marchés à l’Exportation (FAMEX), et a permis de cibler le Canada.

Une mission de prospection du marché Canadien a été réalisée par 3 membres du GFDA. Elle a consisté à rencontrer des partenaires commerciaux préalablement identifiés, à visiter des points de vente d’huiles essentielles à Montréal et au Québec, et à visiter un salon spécialisé “Manger, Santé et Vivre Vert 2012” à Montréal.

Une quinzaine de rencontres avec des exposants ont été réalisées notamment avec des importateurs d’huiles essentielles, des industriels de la santé et de la cosmétique utilisant les huiles essentielles, et des organismes de développement pouvant nouer un partenariat avec le GFDA “Oued Sbayhia”.

L’objectif de cette mission a été complètement atteint, puisqu’il a fait découvrir aux bénéficiaires, la réalité et la taille du marché Canadien des huiles essentielles, les pratiques d’affaires en Amérique du Nord notamment les exigences des clients, le respect des cahiers des charges et des dates de livraison, le respect des commandes, le contrôle de la qualité à la réception, la gestions des stocks des produits finis, etc.

Cette mission s’est concrétisée par la conclusion d’un marché avec un des principaux importateurs Canadiens, qui a été impressionné par la qualité des Huiles essentielles produites par le GFDA Oued Sbaihia.

Cette approche innovante développée par le CAWTAR, sera dupliquée dans les zones forestières tunisiennes pour permettre la génération de revenus dans les régions à l’intérieur du pays.

La création de synergies et le travail complémentaire entre la société civile, les bailleurs de fonds et les experts spécialistes ne peuvent que contribuer positivement au développement durable et à l’amélioration de la compétitivité des produits tunisiens tant au niveau du marché national qu’à l’exportation.

Communiqué

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