Une rencontre avec Azza Filali, romancière, médecin et philosophe, est prévue, le jeudi 23 janvier (18h30), à la médiathèque de l’Institut français de Tunisie (IFT) pour présenter son dernier roman “Le rideau” paru aux éditions Nirvana (2019).

La rencontre sera animée par Mondher Jebbari avec la complicité de la librairie El Moez, lit-on dans la newsletter de l’Ift.

“Le rideau” est un roman de 170 pages. Le résumé visible sur le site de l’éditeur, présente un roman autour d’ “un soir, au théâtre, le rideau refuse de se lever. Contraints mais déboussolés, les acteurs jouent quand même. Tout comme eux, le monde chavire : chaque jour, des murailles s’élèvent, transformant les pays en contrées retranchées et hostiles… A travers les trajectoires croisées de Caïd, Luana, Ezzou et les autres, ce roman trace un portrait saisissant de notre époque : une planète où les frontières font loi, où les pays se cadenassent, tandis que migrants et réfugiés, relégués derrière un invisible rideau, cheminent sur les bas-côtés de l’existence.”.

Azza Filali est professeure de gastro-entérologie à l’hôpital La Rabta à Tunis et a obtenu en 2009 un master en philosophie de l’Université Paris-I. Elle est connue notamment comme écrivaine tunisienne de langue française. A partir de 1991, elle publie plusieurs romans, essais et nouvelles en français. Son premier ouvrage est un essai sur la pratique médicale, Le voyageur immobile.

Pour son roman L’heure du cru (2009), elle reçoit en 2010 le prix spécial du jury Comar. Le contexte de son roman Ouatannest la Tunisie pré-révolutionnaire de 2008. Pour cet ouvrage, elle reçoit le prix Comar d’or en 2012

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Le Comar d’Or 2014 du roman en langue française a été attribué à l’écrivain Saber Mansouri pour son oeuvre romanesque “Je suis né huit fois” alors que le Comar d’Or du roman en langue arabe a été décerné à Mohamed Bardi pour son roman “Diwan el-Mawajii” (recueil des douleurs). Dévoilés lors d’une cérémonie organisée dimanche 20 avril en début de soirée au Théâtre municipal de Tunis, les Prix Comar d’OR, décernés aux meilleurs romans dans les deux langues, sont dotés, chacun, d’un montant de 7.000 dinars. Le Prix spécial du jury pour le roman en langue française a été remporté par Khaoula Hosni pour son texte romanesque “D.A.B.D.A”. Le même prix pour le roman en arabe a été décerné à “El Béki” (Ce qui reste) de Amna Rmili Oueslati. La valeur de chacun des deux prix est de 3.500 dinars. Le Prix Découverte décerné pour le roman en langue française a été remis à Néjib Turki pour son livre “Le destin apprivoisé”. Le Prix Découverte pour le roman en langue arabe a été décerné à l’ouvrage “Bab el Bahr” de Fethi Jmail. Le montant de chacun des deux romans primés est de 1500 dinars. La valeur globale des six prix littéraires primés pour cette année est de 24.000 dinars. Les prix de l’édition 2013 ont été dotés d’une valeur globale de 14.500 dinars et a été marquée par la sélection de 11 romans en français et 21 romans en langue arabe. Pour la première fois de son histoire, le prix Comar d’Or pour le roman arabe n’a pas été décerné en 2013, le jury ayant décidé qu’aucun roman ne le méritait.

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