Après la pilule pour hommes, voici la pilule sans hormones. La pilule classique empêche les grossesses, mais elle engendre aussi de nombreux effets secondaires comme la baisse de la libido, prise de poids, augmentation du risque d’AVC, cancer du sein …

Des chercheurs de l’université de Berkeley en Californie ont conçu une pilule formulée avec deux principes actifs végétaux : la pristimerine et le lupéol.

En plus son efficacité de son composition à 100% végétales, cette pilule pourrait être sous forme de patch pour les hommes.

Selon les premières tests, cette pilule à montré 10 fois son efficacité que les produits hormonaux selon les premiers tests.

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Le président directeur général de l’office national de la famille et de la population (ONFP), Ridha Kataa a annoncé que la Tunisie relancera le programme du planning familial, notamment, dans les régions intérieures et ce, en utilisant des moyens modernes pour assurer l’efficacité des interventions et une bonne qualité de services.

Dans un bref entretien avec l’agence TAP, le responsable a indiqué que le retour au planning familial, qui célèbre cette année le cinquantième anniversaire de sa création, a été décidé suite à l’enregistrement d’indicateurs élevés de naissances dépassant deux enfants par couple.

Kataa a indiqué que les efforts seront axés sur la garantie des services pour tous et le renforcement de la sensibilisation.

Il a, en outre, signalé que depuis la fin des années 90 (après la conférence du Caire sur la population et le développement), les programmes de l’ONFP ont été focalisés sur des questions ayant trait à la jeunesse, au dépistage du cancer chez la femme et à la santé maternelle.

“En 2016, nous envisageons relancer les anciens programmes du planning familial qui ont donné des résultats importants”, a-t-il dit, faisant savoir que toutes les directions régionales du planning familial ont été informées de la nécessité d’axer leurs interventions, au cours de cette année, sur la sensibilisation des parents à l’espacement des naissances, le contrôle de la grossesse, la consultation postnatale et l’utilisation de moyens modernes de contraception.

L’intervenant a souligné que les chiffres ont révélé des écarts importants entre les différentes régions du pays, indiquant que la moyenne de l’utilisation des moyens contraceptifs au centre-ouest ne dépasse pas les 50% tandis qu’elle est de 70% au nord-Est, sachant que la moyenne nationale est de 62.5%.

S’agissant de la mortalité maternelle, le responsable a indiqué que la moyenne nationale est de 44.8% pour 100 mille naissances. Elle est beaucoup plus élevée au centre-ouest, au sud et au nord- Est.

Dans ce contexte, il a signalé que les interventions du programme du planning familial cibleront spécialement les régions intérieures qui enregistrent des indicateurs inquiétants en leur garantissant la proximité des services.

Le PDG de l’ONFP a rappelé que le programme du planning familial a démarré en Tunisie depuis 1966 et a été l’un des principaux plans stratégiques à cette époque visant à faire sortir le pays de la pauvreté et à permettre à la femme d’accéder au monde du travail.

Il a estimé que pendant cinq décennies, ce programme a permis de réaliser des résultats importants comme la réduction de la mortalité maternelle et infantile ainsi que la baisse du nombre des naissances de 7 enfants en lendemain de l’indépendance à 2,4 actuellement (moyenne nationale) et ce, grâce à la garantie de services de santé via des centres fixes et itinérants.

A noter que des conférences nationales et régionales seront organisées au cours de cette année dans le cadre de la célébration du 50ème anniversaire du planning familial en Tunisie.

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Dans un rapport publié mercredi 11 mars 2015, Amnesty international a dénoncé une politique jugée nataliste en Iran qui bafoue les droits fondamentaux des femmes.

« Il n’y a pas de différences entre les hommes et les femmes. » C’est ainsi que le 8 mars dernier, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei a présenté sa conception du sexe dit « faible » dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux.

L’objectif des autorités et d’augmenter le nombre de naissances et faire passer la population de 77 millions en 2015 à 150 millions d’ici 50 ans. Le projet de loi prévoit également que soit interdite « toute procédure chirurgicale réalisée en vue d’une contraception permanente, exceptés les cas de risque mortel ».

L’ONG souligne que limiter l’accès à la contraception aura inévitablement des effets sur la liberté des femmes ainsi que sur leur santé : “Les femmes n’auront d’autre choix que de subir des avortements clandestins risqués pour mettre fin à des grossesses non désirées ».

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En marge de la Journée internationale de la contraception, Ridha Alkatâa, président de l’Office national de la famille et de la population, a indiqué dans une déclaration accordée, ce vendredi 26 septembre 2014, à notre confrère Almasdar, que 14 mille femmes se font avorter chaque année en Tunisie.

Le médecin de la santé publique appelle les hommes et les femmes à utiliser les moyens de contraception pour éviter une grossesse non désirée.

Lire aussi:

Enquête sur le préservatif, dans le couple tunisien

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A l’occasion de la journée mondiale de la contraception célébrée le 26 septembre de chaque année, l’office national de la famille et de la population organise une journée scientifique sous le thème « la contraception un choix qui protège votre santé et votre avenir » et ce le vendredi 26 septembre 2014 à partie de 8h à l’hôtel Africa.

Les travaux de cette journée inaugurées par Mr. le ministre de la santé et clôturés par Mme la secrétaire d’Etat chargée de la femme et de la famille, se pencheront sur les multiples aspects sociosanitaires et démographiques de la pratique contraceptive en Tunisie et ses relations indéniables avec l’amélioration des indicateurs de santé maternelle et infantile, le réduction de la mortalité maternelle, la prévention de l’avortement ainsi que la promotion des droits sexuels et reproductifs.

Le but essentiel de cet événement est le plaidoyer en vue d’une mobilisation plus soutenue auprès des gouvernements afin de réduire le nombre de grossesses non désirées dans le monde à travers l’investissement dans les programmes de planification familiale et l’accès facile aux méthodes contraceptives modernes, une vie prometteuse pour la promotion de la santé des femmes, l’amélioration de la qualité de vie et la réduction des taux de mortalité maternelle et infantile.

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Le préservatif, connu pour être un moyen de protection contre les maladies transmissibles sexuellement et de contraception en empêchant le passage des spermatozoïdes dans le vagin et donc la fécondation. Il est disponible dans les grandes surfaces et les pharmacies comme il peut être offert par des associations et des centres médicaux lors des campagnes de sensibilisation.
En Tunisie, il est commercialisé en latex et en polyuréthane afin de satisfaire aux mieux ses adeptes. Or, son utilisation au sein du couple diffère. Hors mariage, le préservatif, comme moyen de contraception et de protection est mieux adhéré que dans un couple marié. Les témoignages à se sujet sont nombreux et tendent tous vers le refus du mari à utiliser un préservatif lors des rapports sexuels. «Mon mari refuse catégoriquement d’utiliser un préservatif. Avec 3 enfants à charge, tombée enceinte une quatrième fois est inconcevable pour nous deux. Pour éviter toutes mésaventures, j’ai demandé à mon gynécologue de me prescrire un moyen contraceptif. Le préservatif était la meilleure solution avec zéro contrainte sur ma santé contrairement aux autres moyens. En me basant sur  l’éducation et l’ouverture d’esprit de mon mari, j’avais conclu que le préservatif serait un bon remède à nos soucis. Croyant bien faire, cette hypothèse fut éphémère, mon mari refusa l’utilisation du préservatif sous prétexte que nous sommes mariés et qu’il est hors de question de discuter à se sujet… il est allé plus loin encore, en disant qu’il préfère ne plus avoir de rapports sexuels avec moi que de porter un préservatif». Tel a été le témoignage de Eman.

Elle n’est pas la seule dans cette situation, 8 femmes sur les 10 que nous avons questionnées partagent la même expérience avec leurs maris.

Cependant, pour les couples en concubinage –il en existe-, l’enquête ne révèle pas le même résultat. Les femmes et les hommes affirment qu’aucun rapport sexuel n’est établi sans préservatif. Achref l’utilise «comme moyen de contraception beaucoup plus qu’autre chose. La confiance règne au sein de notre couple… mais recourir au préservatif est la solution la mieux adaptée. Nous ne voulons pas avoir des enfants, du moins maintenant. Avoir des enfants est une responsabilité et les avoir hors mariage est déconseillé».

Nous avons contacté un psychologue pour savoir l’essence de tel comportement. Il nous affirme que l’homme ayant des rapports sexuel hors mariage utilisé à 90% un préservatif sans aucune réticence. Le comportement de la même personne change une fois marié et ceci en relation avec l’image qu’il s’auto-projette de lui-même et de son couple. Il a la sensation de revivre une relation prohibée et interdite. Une réaction qui reflète parfois sa double personnalité!

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Le préservatif féminin :

Le stérilet : C’est un petit appareil que le médecin insère dans l’utérus. Il diminue la durée et le volume des règles empêchant ainsi toute possibilité de nidation pour toute éventuelle ovule fécondée. Ses avantages sont la simplicité, le confort et l’efficacité, mais aussi la durée d’utilisation, des règles moins douloureuses et moins abondantes. Ses inconvénients : des saignements répétés, disparition des règles, prise de poids et poussée d’acné.

La pilule : La pilule contraceptive un contraceptif hormonal et oral. Composée de 2 hormones féminines : œstrogène et progestérone. La prise de la pilule stoppe l’activité hormonale de l’hypophyse empêchant ainsi l’ovaire de libérer des ovules. Par conséquent, quand il n’y a pas d’ovule à féconder, il ne peut y avoir de grossesse. De plus, elle amincit la paroi interne de l’utérus évitant ainsi qu’un ovule fécondé puisse y adhérer et s’y développer. Elle rend également la glaire cervicale plus épaisse pour ne plus permettre aux spermatozoïdes d’accéder facilement dans l’utérus. La pilule est un contraceptif fiable quand sa prise est régulière. Elle est efficace la première fois 10 jours après la première prise.  La plupart des pilules sur le marché sont offertes en formats de 21 ou 28 jours. Avec le format de 21jours, on fait une pause de 7jours entre chaque boîte. Par contre, avec les formats de 28jours, il n’y a pas de pause entre chaque boîte. Sachez que des études récentes ont prouvé que la prise de la pilule diminue les risques de tumeurs bénignes du sein, de cancer de l’ovaire, de cancer de l’endomètre et de grossesse dans les trompes ! Cependant, elle a des effets secondaires : hypertension, état dépressif, migraine, nausées, sensibilité des seins. Toutefois, depuis l’avènement des mini-dosages (pilule micro-dosées : type Microval), ces effets secondaires sont amoindris.

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