Une convention collective cadre sur la prise en charge des femmes victimes de violence a été signée lundi à Tunis entre le ministère de la femme, de la famille et de l’enfance, le ministère de la justice, le ministère de l’intérieur, le ministère de la santé et le ministère des affaires sociales.

La convention vise essentiellement à développer le partenariat entre les différents départements et à renforcer la coordination en vue d’améliorer les services de prise en charge des femmes victimes de violence, selon la juriste Hafidha Chekir.

S’exprimant lors de la cérémonie de signature de cette convention, Hafidha Chekir a indiqué que ce mécanisme consacrera l’application des dispositions de la loi organique n58 datant du 11 août 2017 relative à l’élimination de toute forme de violence à l’égard des femmes faisant observer que la convention fixe les formes et les moyens de prise en charge ainsi que les mécanismes de suivi et de partenariat.

En vertu du texte de la convention, les signataires s’engagent à mettre en place des plans d’action sectoriels pour la prise en charge des femmes battues et à fixer la liste des institutions gouvernementales qui seront chargées de la collecte des données et de la promotion de la recherche dans ce domaine.

Chekir a ajouté que cette convention stipule la création d’un comité de coordination pour le suivi de sa mise en oeuvre faisant observer que 24 institutions gouvernementales seront chargées de la coordination et la collecte des données sur la violence exercée sur les femmes outre l’évaluation des mécanismes de prise en charge de façon périodique.

Le comité sera formé des représentants des différents intervenants dans les secteurs en rapport avec ce dossier et sera rattaché à l’observatoire national de lutte contre la violence dont la création a été inscrite dans l’article 40 de loi organique sur l’élimination de toute forme de violence à l’égard des femmes. La composition du comité sera fixée par une décision du ministère de la femme, de la famille et de l’enfance.

Chekir a souligné la nécessité de mobiliser les ressources financières, humaines et techniques nécessaires pour garantir l’application de cette convention qui a été précédée par la signature de cinq protocoles par les ministères concernés le 22 décembre 2016 fixant les interventions de chaque département.

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La Fondation HEDI BOUCHAMAOUI vient de signer une convention-cadre avec le ministère de l’Education et ce pour la réalisation de projets éducatifs et culturels.

La signature de la convention a eu lieu, lors d’une cérémonie officielle tenue au siège du Ministère, rehaussée par la présence de messieurs Néji Jalloul, Ministre de l’Éducation, et Khaled Bouchamaoui, Président de la Fondation HEDI BOUCHAMAOUI.

Cette convention instaure un partenariat entre le ministère de l’Education et la Fondation pour mettre en place un projet intégré (éducatif et culturel) dont l’objectif est la mise à niveau de la qualité de l’éducation. Le projet vise la minimisation du taux d’abandon scolaire à travers l’entretien et la prise en charge d’un certain nombre d’établissements scolaires ainsi que la mise à disposition d’équipements et de matériels scolaires divers et le soutien des activités des clubs et des services fournis par les établissements scolaires.

« La convention consolide ainsi les efforts développés par la Fondation HEDI BOUCHAMAOUI et le ministère de l’Education dont nous saluons l’implication. Dans le cadre du programme initié par feu Hedi Bouchamaoui, la Fondation continuera son approche en planifiant un programme pour les années à venir et ce pour contribuer au développement local et régional dans tous ses aspects », a déclaré monsieur Khaled Bouchamaoui, Président de la Fondation HEDI BOUCHAMAOUI.

Une collaboration sur la chaine de valeur

Le choix de la Fondation HEDI BOUCHAMAOUI s’est porté en premier lieu sur la rénovation d’écoles primaires dans le gouvernorat de Gabès. La signature de la convention a été précédée par la sélection des 12 écoles prioritaires et ce en collaboration étroite avec la délégation régionale de l’éducation à Gabès. Les interventions ont été orientées en priorité sur les salles de classe, l’infrastructure sanitaire et l’environnement général dans lequel évoluent les élèves.

Par le biais d’un contrat tripartite entre l’entrepreneur, la Fondation et la délégation régionale, la première tranche de travaux a déjà démarré sur six écoles prioritaires sélectionnées selon les critères suivants : nombre d’élèves, capacité d’évolution locale de l’établissement, besoins en infrastructures de base et état des lieux.

La Fondation HEDI BOUCHAMAOUI et la délégation régionale ont constitué un groupe de travail pour suivre régulièrement le degré d’avancement des travaux et les résultats commencent à se matérialiser puisque l’intervention est quasiment achevée sur trois écoles avec un objectif de finaliser l’ensemble des travaux sur les six écoles prioritaires d’ici la fin du mois en cours.

La Fondation HEDI BOUCHAMAOUI compte entamer les travaux des six autres écoles inscrits dans le programme actuel et ce dans les plus brefs délais pour un objectif de finalisation avant la rentrée scolaire 2016/2017.

La Fondation HEDI BOUCHAMAOUI, en bref

La Fondation HEDI BOUCHAMAOUI est une association caritative de droit tunisien gérée par les héritiers de feu Hedi Bouchamaoui. La Fondation a pour objectif de poursuivre le programme initié par feu Hedi Bouchamaoui en faveur de sa région natale en premier temps pour élargir son champ d’intervention, par la suite, à d’autres régions de la Tunisie.

La Fondation a choisi de miser sur l’éducation à Gabès dans le cadre d’un engagement moral envers le gouvernorat de naissance de feu Hedi Bouchamaoui qui n’a cessé d’œuvrer au développement de sa région au travers d’actions caritatives dans des domaines divers : éducation, santé, social…

Communiqué

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