Dans de cette optique M’nemty HEDUCAP s’inscrit résolument  dans la lutte contre toutes les formes de discrimination raciale visant à  développer une nouvelle conscience  reposant sur: LA DIVERSITE, la JUSTICE et la NON VIOLENCE.

A cet effet, l’association M’nemty organisera une conférence ayant pour thème“ Agissons et réagissons “, et ce le samedi 18 Mars 2017 à 9h dans l’espace de Rosa Luxemburg, 23 Av Jugurtha, 1002 Tunis – Mutuelle ville.

Et ce dans le but de faire appel à l’Etat afin d’accélérer la promulgation d’une loi qui pénalise littéralement le racisme et toutes ses formes ségrégatives. Parallèlement cette action sera une occasion de dialogues, de sensibilisation et mobilisation des citoyens.

L’action se manifestera par un programme riche et plein de surprise  dont des activistes, des artistes, des députés, des hommes de loi et de politique, interviendront pour discuter toutes les nuances de notre cause. 

Et pour clore en beauté on ne peut que se référer aux paroles de Saadia Mosbah, Présidente  de M’nemty, qui considère que « Cours derrière ton rêve et ne lâche jamais  et même s’il fait mine de partir … Rattrape-le ». propos de l’association M’nemty :

M’nemty est une association à but non lucratif réunissant un groupe de bénévoles dont l’âge varie entre 18 et 60 ans. Fondée en 2013, elle illustre un rêve d’égalité et de justice dans une Tunisie belle et plurielle.

M’nemty est aussi un message visant à irradier le racisme et ses formes discriminatives, crée par voie d’huissier notaire Maître Khaled Fehri par Procès verbal n° 970 daté du 10/01/2013.

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Le ministère des Relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’homme a décidé d’organiser dans les jours qui viennent une rencontre de sensibilisation sur la discrimination raciale.

Une équipe de travail représentant plusieurs départementaux ministériels (la Femme, l’Education, la Justice, l’Intérieur et les Affaires étrangères) a été formée pour penser de nouveaux mécanismes législatifs et institutionnels de lutte contre la discrimination raciale. Le but consiste à mettre en place une stratégie nationale tenant compte des aspects culturel et comportemental, a expliqué, samedi à la TAP, le chargé de l’information au sein du ministère.

Des mesures qui interviennent sur fond d’un post publié par la jeune femme Sabrine Ngoy où elle dénonce les comportements offensants du fait de sa couleur de peau. Un post qui a suscité l’indignation des internautes.

“Je suis Sabrine NGOY, une fille tunisienne noire. N’ai-je pas le droit, de me promener dans les rues de mon pays, sans entendre des insultes à cause de la couleur de ma peau ?

Sabrine Ngoy a été reçue samedi par le ministre des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile et des droits de l’homme Mehdi Ben Gharbia.

Cité dans un communiqué, le ministre a tenu à présenter ses excuses à la jeune femme. ” Je vous présente mes excuses madame, en tant que Tunisien et en tant que ministre (…) Je salue votre courage et dénonce vivement toutes les formes de discrimination raciale (…) Nous sommes tous égaux dans le cadre de l’Etat de droit et de citoyenneté “.

Le ministre a affirmé l’engagement du département à traiter cette question en collaboration avec la société civile.
Une journée de sensibilisation sera organisée pour ” briser le silence “, apprend-on de même source.

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L’Association tunisienne de soutien des minorités (ATSM) a plaidé en faveur d’une loi criminalisant la discrimination raciale en Tunisie. Lors d’un point de presse organisé, vendredi, à Tunis, le chargé des affaires juridiques de l’Association, Mohamed Amin Jelassi a souligné que l’élaboration d’une loi criminalisant la discrimination raciale en Tunisie ne manquera pas de renforcer le dispositif des droits et des libertés et de garantir la dignité à chaque citoyen abstraction faite de sa race.

Jelassi a appelé les décideurs politiques à prendre les mesures nécessaires et appropriées en vue de mettre en place une loi criminalisant le racisme ainsi que toutes formes d’incitation à la haine en Tunisie. De son côté, la responsable de la communication au sein de l’ATSM, Ghaida Thabet, a dénoncé l’absence d’une volonté politique visant à criminaliser la discrimination raciale en Tunisie.

Une proposition de loi élaborée par l’association a été remise aux élus du peuple sans nulle réaction, a-t-elle regretté. Pour mémoire, l’esclavage fut aboli en Tunisie le 23 janvier 1846 sous le règne de Ahmed Pacha Bey.

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