Dans un post publié sur tweeter, la branche armée de « Daech », Katibat Okba Ibn Nafaa adresse un message au soldat qui a piétiné le corps de l’un des terroristes abattu lors des opérations de ratissage à Kasserine.

Le groupe terroriste précise dans son poste que la mort de l’un des leurs sera vengée et que le soldat qui avait piétiné son corps était dans leur collimateur sans oublier d’affirmer qu’ils connaissent parfaitement son identité, en lui adresse la menace suivante :

« Nous te pécherons de chez toi »

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Au lendemain de l’attaque Charlie Hebdo à Paris le 7 janvier, un groupe de militants musulmans français a commencé une campagne de médias sociaux appelé #JeSuisNous  afin de présenter des contributions positives à la culture musulmane française. Un mois après le lancement de la campagne, la page Facebook est devenue  une plateforme, un site d’affichage populaire où les musulmans et les non-musulmans partagent des histoires quotidiennes sur des sujets allant de la musique rap, l’art, le sport dans le milieu universitaire.

Avec une forte volonté de soutenir une société pacifique et solidaire en France, la campagne est composée de professionnels de différents milieux spécialisés dans les domaines du droit, droits de l’homme, de la finance, des communications et du milieu universitaire.

Dans une interview avec  Al Arabiya News, l’équipe derrière #JeSuisNous  a expliqué comment les événements du mois dernier, considéré comme l’un des “pire attaque terroriste en France, ont inspirés la vision de #JesuisNous.

Laila Fathi, qui est actuellement doctorant en droit à l’université SOAS à Londres, décrit que l’envie de faire quelque chose à la suite de l’attaque Charlie Hebdo comme «cathartique» au milieu des craintes croissantes des réactions antimusulmanes «Je ai senti que notre existence même [en tant que musulmans en France] sera mise en question… travailler à l’enrichissement de l’influence de la communauté musulmane … mais il s’agit aussi de la communauté sans le “communautarisme. Donc, fondamentalement, la création d’événements par lesquels les musulmans se sentent plus confiants dans leur identité française … est un pont entre les différents acteurs de la société civile française “.

Les objectifs de la campagne d’après le gestionnaire des projets de #JesuisNous, Souhail Najmi, qui est aussi un journaliste pour la chaîne musulmane Oumma TV, est clair: “Valoriser les actions des musulmans citoyens … [en parlant] de  nos histoires individuelles et … la promotion des contributions des musulmans français ”

Depuis l’attaque contre le magazine satirique Charlie Hebdo à Paris, il ya eu des pics sans précédent dans les attaques de la haine anti-musulmans. Selon The Daily Beast: “L’Observatoire national contre l’islamophobie dit qu’il y avait 128 incidents anti-musulmans déclarés en France entre les meurtres Charlie Hebdo et 20 janvier, comparativement à 133 l’année dernière.”

Samia Hathroubi, un professeur d’histoire française, présidente de l’ONG « Yala » et membre active dans  l’équipe #JesuisNous, décrit  que la lutte actuelle pour gagner la perception publique positive des musulmans français entravé par des récits négatifs émergents sur une “base quotidienne” de certains milieux, des médias et des hommes politiques français.”

L’équipe derrière #JeSuisNous sont optimistes qu’en tant que plate-forme numérique, la campagne est un bon point de départ pour mettre en valeur la diversité musulmane française. Ajoutant à cela, Hosni Maati un avocat des droits de l’homme déclare: «Nous encourageons notre action sur l’Internet, mais aussi dans la vie réelle …. Nous espérons que notre campagne contribuera à changer le discours ambiant sur les musulmans de notre pays …”.

La campagne  a déjà recueilli plus de 2000 « aime » depuis son lancement et se développe rapidement.

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Et pourquoi pas ? Qui a décidé que Dieu devait absolument être au masculin ? Hein, qui? Oui, je sais, vous allez me dire, Dieu n’est ni homme, ni femme, il est tout, il est Un, il est universel. Certes, sauf que toute iconographie religieuse représente Dieu au masculin, je n’ai jamais rencontré de représentation de Dieu au féminin, dans les trois grandes religions monothéistes… Vous me direz aussi que seuls les catholiques et ses dérivés acceptent la représentation de Dieu et que ni l’islam ni le judaïsme ne le tolèrent.

Ce serait occulter l’histoire de l’art depuis la nuit des temps, et le vocabulaire qui ont largement marqué l’inconscient collectif. Car même dans l’islam, on ne dit pas Elle que je sache, mais bien Il… quand aux écrits fondateurs, à commencer par la Genèse, ils annoncent d’emblée la couleur : «Dieu a créé l’homme et la femme à son image». et les rôles subalternes accordées aux femmes dans ces mêmes écrits dénotent, c’est le moins qu’on puisse dire, un certain machisme qui sert de prétexte hélas à beaucoup de comportements de nos contemporains, pas très jolis jolis.

Entre Marie-Madeleine, la S… repentie, Marie tout court, la mère angélique, Khadija, la mâture Pygmalion, les sœurs dévouées et les sorcières maléfiques, nous avons le choix, mais pas question de porter sur nos «frêles» épaules les lois qui régissent le monde… ben voyons ! Par contre, pour porter des fagots de bois mort qui font deux fois notre taille ou des seaux d’eau plusieurs fois par jour, pas de problème !

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Ce que certains n’ont pas compris, ou ignoraient jusque là, c’est que « ni dieu ni maitre » n’est en réalité qu’une devise, un courant de pensée inventé par le socialiste révolutionnaire Louis Auguste Blanqui (1805-1881).

“Ni Dieu, ni maître” : titre du journal qu’il créa en 1880.

Ce Grand théoricien socialiste, montre que la révolution politique sans révolution sociale ne sert à rien. D’ailleurs, toute sa conception s’organise autour de l’Etat populaire, c’est-à-dire l’autorité du peuple qui n’a rien à voir avec la dictature du prolétariat de Marx.

“Ni dieu, ni maître”, est un film qui a suscité la colère de plusieurs, qui a provoqué la haine et la rage contre la cinéaste, rien que parce qu’elle a plagié cet aphorisme de Blanqui, surtout sans avoir vu le film !

“Ni dieu, ni maître” et point barre : aucune autorité (dans une logique de relation de pouvoir, de domination, de répression, d’oppression, d’exploitation…) à respecter, à vénérer, à craindre, à tolérer… c’est d’humanité qu’il s’agit, de liberté, de fraternité et surtout d’égalité.

“Ni dieu, ni maître” et pourtant… des anarchistes se disent croyants en frémissant leurs croyances – qu’elles soient religieuses ou politiques, tandis que des croyants pleurnichent un anarchisme de « bon aloi » celui de la contestation d’un ordre, religieux et/ou politique, qui ne reconnaît pas leur croyance comme religion établie.

Dans un pays ou culture et art le distinguent de ses confrères, les salles de cinémas ferment à vue d’œil jusqu’à n’en compter que sur le bout des doigts, certains, submergés par une stupidité innommable, se permettent d’accuser les gérants de l’AfricaArt et de les traiter de” criminels” sous prétexte de programmer un film dont le titre est provocateur !!

De quel droit peut on interdire, agresser, censurer ou criminaliser un artiste, un peintre un écrivain ou un cinéaste ? Au nom de quelle loi accuse t-on de sacrilège et d’outrage à la société, si l’on considère que le film soit mécréant et incrédule ?!

Et s’il s’agissait d’un film qui prônait la polygamie ?! N’aurait-on pas vu manifester de l’indignation ?! Certes OUI ! Mais sans pour autant faire appel au lynchage et au supplice.

Quand à moi je ne suis pas confiante ! Et j’ai peur pour mon pays, pour mes futurs enfants ! Il y a des antécédents qui ne sont pas très rassurants et dire que nous prônions la liberté d’expression ! Car à ma connaissance, même dans les pays « traditionnellement démocratiques », ce sont toujours « les intégristes » qui usent de la violence, aux USA par exemple contre les adeptes de l’avortement.

Parallèlement en France, c’était les catholiques intégristes qui ont brulé une salle de cinéma qui projetait le film « La Passion du Christ ». S’il y a eu un cas inverse qu’on me le dise ! Car même si la violence était laïque ou séculière, elle serait d’autant condamnable !

 Faten

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