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]]>Ainsi, après l’innovation civile et non civique à l’encontre des adeptes de l’adultère, nous découvrons une autre avec le même penchant : l’humiliation publique.
Lire aussi:Elle a été violemment battue, complètement déshabillée sur une rue commerçante animée.
Cette fois aussi la «victime » est une femme.
Les faits sont les suivants : Une voleuse à l’étalage a été mise torse nu sur la voie publique par le propriétaire du magasin qu’elle essayait de voler.
Une punition bizarre captée par la caméra d’un passant à Wenzhou, dans la province orientale du Zhejiang de la Chine. La voleuse, Yu Chung, 28 ans, tentait de voler des vêtements dans un magasin de prêt à porter quand le propriétaire, Furious Mei Hsueh, 39 ans, l’attrape, la main dans le sac.
Il expliqua à la police, plus tard, qu’il lui a simplement remit une punition en lui arrachant tout ses vêtements et en l’exposant torse nu dans la rue pour l’empêcher de s’enfuir.
« Elle essayait de voler mes vêtements, j’ai pris une partie de la sienne… Elle va réfléchir à deux fois avant de refaire le même coup.
C’était censé être un avertissement à tous les voleurs là-bas, pour leur montrer que voler les magasins n’est plus un jeu d’enfant, surtout le mien.”
Furious Mei Hsueh a d’abord retiré le haut de la femme avant de lui arracher son soutien-gorge devant les passants. Yu Chung tombe sur le sol et attrape les jambes de son bourreau en lui suppliant de lui rendre au moins son soutien-gorge pour qu’elle puisse se couvrir de la foule.
Bilan : elle a été accusée de vol, quant à Furious Mei Hsueh, le propriétaire aucune charge n’a été enregistrée à son encontre!!
Lire aussi:
Adultère, la Chine innove dans la sanction
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Nadia Chaabane est députée Al Massar (liste de France1) au sein de l’ANC. Connue pour ses coups de gueule autant que pour son activisme sur les réseaux sociaux, elle se démarque avec une liberté de ton et un sens de l’engagement très prononcé. Militante irréductible, issue de l’immigration tunisienne, cette enseignante universitaire spécialisée en sciences du langage nous parle de la création du groupe de femmes parlementaires pour lequel elle a bataillé dur.
L’idée de ce groupe parlementaire semble finalement se concrétiser…
Nadia Chaabane: Nous étions 3 ou 4 parlementaires à avoir eu cette idée en mars dernier mais nos étaient alors calendriers chargés et nous étions toutes un peu débordées. C’est pour ça que cela ne s’est pas fait à ce moment là.
L’affaire du viol a-t-il été l’accélérateur?
Le communiqué sur le viol a été l’accélérateur. Nous étions plus de 40 à signer un communiqué commun. A partir de là, il s’imposait d’aller plus loin et ne plus se contenter de signer des communiqués. Nous voulions engranger une action plus ambitieuse. Au delà d’un groupe parlementaire, il y a la volonté de créer une commission Droits des femmes qui sera valable pour la future vie parlementaire des Tunisiens. Cette commission aura un rôle consultatif. Elle pourrait statuer sur les lois qui ont un impact direct sur la vie des femmes.
Vous pensez à un exemple en particulier?
La réforme de Mohamed Abbou sur la fonction publique et les horaires en est un exemple flagrant. C’est une loi faite à la sauvage. Pareilles lois ont un impact direct sur la vie des femmes, leur organisation du travail et de la gestion familiale. Quand nous parlons de femmes, nous parlons de personnes qui ont des doubles journées à assumer avec des tâches domestiques, une prise en charge de la petite enfance ou des personnes âgées. Il s’agit donc de vérifier si des dispositifs pour les soutenir sont pris en amont. Sont-ils suffisants? Sont-ils adaptés pour faciliter le travail des femmes? Il faut anticiper les dispositifs et non pas les faire après, mettant la femme dans une situation encore plus précaire en les poussant au bricolage. Vous savez, les femmes non plus, n’ont pas du tout envie de perdre leurs acquis.
Source: WMC
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Sous le signe «La démocratie en Tunisie, jamais sans les femmes», le ministère des Affaires de la Femme et de la Famille organise une conférence internationale sur le thème « la participation de la femme à la vie publique, politique et à la prise de décision » qui se tiendra les 29 et 30 octobre au Golden Tulip El Mechtel, à Tunis.
Ce séminaire s’inscrit dans le cadre du renforcement de la participation de la femme à la vie publique et politique pour une implication accrue de sa part aux prochaines élections présidentielle, législatives et municipales comme électrice et comme candidate. Il vise aussi à renforcer sa présence aux postes de responsabilité et de décision.
La conférence est organisée avec le concours du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), du Programme des Nations Unies pour le Développement(PNUD) et de l’Organisation des Nations Unies pour la Femme (ONU Femmes).
La conférence sera l’occasion de mettre l’accent sur l’importance de la participation de la femme tunisienne au processus décisionnel, à commencer par le renforcement de sa participation aux prochaines élections, afin d’assurer sa représentation au sein du gouvernement et dans les futures instances et conseils nationaux, régionaux et locaux.
La conférence permettra de tirer les leçons de la participation de la femme tunisienne aux élections de l’Assemblée Constituante et de favoriser le partage des expériences internationales et régionales afin d’identifier les difficultés et les problèmes et proposer des solutions concrètes en faveur de la participation de la femme à la vie publique et politique.
Source: communiqué
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Tunisiennes, on a trouvé pour vous les pays où il fait bon d’être une femme, et non la Tunisie ne figure pas au classement! Le World Economic Forum a passé au crible 135 pays selon des critères telles que opportunités économiques pour les femmes, qualité de l’éducation qui leur est donnée ou leur présence en politique et les a ensuite classés selon une note globale.
Donc, d’après ce “Global Gender Report”, si on est une femme, il est préférable vivre dans les pays scandinaves. A Baya, on vous donne la liste pour que vous ayez le choix. Voici les 20 premiers:
L’Islande se retrouve dans le peloton de tête grâce une égalité quasi parfaite entre hommes et femmes, suivie de près par la Finlande et la Norvège. Le Tchad, le Pakistan et le Yemen sont bon derniers. On ne comprend pas pourquoi la Tunisie ne figure pas dans le classement, on aurait fait pire que 135ème???
SBF
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La coalition pour les femmes de Tunisie est désormais le premier réseau à caractère légal (publication JORT du 4 septembre 2012, loi du 24 septembre 2011 sur les associations et les réseaux) qui regroupe 15 associations fondatrices autour de la défense et la promotion des droits humains pour garantir l’égalité de genre et la citoyenneté :
1/ Association ATIDE
2/ Association pour la Citoyenneté & la Démocratie Participative
3/ Association Action & Développement Solidaire
4/ Association DOUSTOURNA
5/ Association Egalité & Parité
6/ Association Femmes & Citoyenneté (Le Kef)
7/ Association Femmes & Dignité
8/ Association Femmes Montrez vos Muscles
9/ Association Kolna Tounes
10/ Association Mouatna & Tawassol
11/ Association Nawarni
12/ Association Tounes Amenaty
13/ Association Tunisienne des Femmes Progressistes (Nabeul)
14/ Association WAMDHA pour la Culture et la Communication
15/ Forum des Femmes Tunisiennes
En ce moment de l’histoire où une nouvelle constitution est en cours de rédaction, les femmes de Tunisie aspirent à consolider leurs acquis pour construire une société juste qui élève le statut de la Tunisienne et du Tunisien au rang de citoyens à part entière. Elles revendiquent:
– l’égalité effective en droit et en devoir, sans entraves et sans conditions
– l’égalité de la valeur de la personne et la liberté
– l’égalité des chances en matière d’emploi, de salaire et de protection sociale
– l’égalité au sein de la famille
suite page 2
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Les experts de l’ONU s’inquiètent du désormais célèbre projet d’amendement de l’article 28 de la future constitution tunisienne qui définit le statut femme comme complémentaire à celui de l’homme. Ils jugent en effet que le statut de la femme tunisienne ainsi que ses droits fondamentaux risquent de subir une régression significative.
Ce projet de texte ne contient aucune notion d’égalité puisque la femme n’est pas considérée comme un individu complet et à part entière mais comme un simple complément. La réciproque, par contre, n’est pas vraie et c’est là où le bât blesse.
D’après le groupe de travail onusien, “les droits sont garantis aux femmes non par le fait qu’elles soient des êtres humains, mais plutôt sur la base qu’elles sont complémentaires aux hommes”.
Le gouvernement tunisien a accepté une autre visite du groupe d’experts sur la discrimination à l’égard des femmes en novembre prochain. Ce groupe est composé de Kamala Chandrakirana (Indonésie), Emna Aouij (Tunisie), Mercedes Barquet (Mexico), Frances Raday (Israël/Royaume-Uni) et Eleonora Zielinska (Pologne).
SBF
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