Le ministère de l’Education oeuvre actuellement à restructurer les horaires scolaires dans les écoles primaires, a indiqué, dimanche, le ministre de l’Education Néji Jalloul.

Les matinées seront consacrées aux cours tandis que les après-midi aux activités culturelles dans différents domaines.

Dans une déclaration de presse faite en marge de la clôture du Festival national de la chorale des écoles primaires à Sfax, les 6,7 et 8 novembre, Jalloul a souligné la nécessité de « consacrer la culture de la créativité dans les espaces scolaires ».

S’exprimant sur la loi organique, publiée recemment au Journal officiel de la République tunisienne, relative aux leçons d’appui et aux cours particuliers dans les établissements éducatifs publics, le ministre a souligné que cette loi « sert les intérêts aussi bien des éducateurs que des parents », ajoutant que toute transgression sera poursuivie et sanctionnée.

Quelque 600 écoliers ont participé au festival national de la Chorale des écoles primaires, venant de 26 délégations régionales de l’éducation à travers le pays.

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Des travaux de maintenance ont été effectués dans 1.264 établissements scolaires dans le cadre du « mois de l’école » qui s’achève le 22 août, et ce moyennant 131 millions de dinars, selon le directeur du bâtiment et de l’équipement au ministère de l’Education, Salem Horchey.

Outre le programme annuel d’entretien du ministère, un programme pilote portant sur l’entretien des cantines scolaires a permis l’équipement de 138 collèges et lycées, moyennant 40 millions de dinars, a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse tenue jeudi aux berges du lac.

Jusqu’au 19 août 2015, des actions de nettoyage et d’entretien ont été également menées dans 1695 établissements scolaires, a t-il souligné.

Par ailleurs, 40 établissements scolaires seront ouverts au cours de la prochaine rentrée scolaire, dont 31 écoles primaires et 9 collèges et lycées, moyennant une enveloppe de 25 millions de dinars.

Une enveloppe de 8 millions de dinars a été allouée à l’ouverture de 8 foyers pension complète et 7 demi-pension, outre l’ouverture du collège Jugurtha Toukeber à Béja dont les coûts de maintenance ont atteint 842 mille dinars, a t-il encore fait savoir.

« Le mois de l’école » est une campagne nationale qui a été lancée le 22 juillet afin d’assurer la maintenance des établissements scolaires avec la participation des parents, des hommes d’affaires et des composantes de la société civile.

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Après des négociations marathon, un accord final a été signé lundi soir entre le ministère de l’Education et le Syndicat général de l’enseignement secondaire. En vertu de cet accord, trois nouveaux grades en faveur des enseignants ont été créés.

L’accord prévoit également de faire bénéficier le corps des enseignants du secondaire, tous grades confondus, de deux promotions exceptionnelles sur dossiers pour la période allant du 1er janvier 2015 au 1er janvier 2017. Il a été convenu aussi d’augmenter la prime mensuelle spécifique prévue par l’arrêté n° 3759 de l’année 2013.

Cette bonification d’un montant additionnel de 150 dinars sera répartie comme suit: -50 dinars à partit du 1er juillet 2015 -50 dinars à partir de janvier 2016 -50 dinars à partir de janvier 2017 Malgré le temps qu’ont pris les négociations, le ministère de l’Education et le Syndicat de l’enseignement secondaire sont parvenus à un accord «historique qui balisera le terrain à la réforme du système éducatif», a déclaré le ministre de l’Education, Néji Jelloul, à l’agence TAP, à l’issue de la signature de l’accord final.

S’agissant du calendrier des examens scolaires, le ministre a fait savoir qu’il sera procédé au rattachement du premier et deuxième trimestres en comptabilisant les meilleures notes, assurant que les examens nationaux et le reste de l’année scolaire se poursuivront normalement.

De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Maher Ben Dhia, a indiqué que les négociations-marathon étaient tumultueuses, mais s’étaient déroulées dans un climat démocratique avec le souci de trouver des solutions appropriées pour la famille éducative.

Pour sa part, le ministre des Affaires sociales, Ahmed Ammar Youmbai, a estimé que «la réforme du système éducatif n’a pas de sens, si le professeur n’a pas la place qui lui est due dans la société».

Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Mouldi Jendoubi, a, quant à lui, souligné que la détermination du Syndicat général de l’enseignement secondaire à réaliser cet acquis n’avait pas une pure motivation financière. Le but était, selon lui, de réussir la réforme du secteur de l’éducation.

Pour le secrétaire général du Syndicat de l’enseignement secondaire, Lassad Yaacoubi, la foi des enseignants en la légitimité de leurs revendications puise dans la volonté de défendre leur dignité et de répondre aux campagnes de dénigrement dont ils sont la cible.

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Les intervenants à la conférence régionale, organisée, samedi, à Monastir, sur « la violence dans le milieu scolaire », ont recommandé de relancer le système d’écoute destiné aux élèves au sein des établissements scolaires, que ce soit à travers des bureaux ou le recours à des enseignants formés en la matière semble une alternative à la violence dans le milieu scolaire.

Une conférence régionale sur le sujet a été organisée à Monastir, les intervenant ont également insisté, au terme de cette manifestation, sur la nécessité de détecter les causes de cette violence et de suivre les indicateurs qui y sont liés pour se prémunir et lutter contre ce fléau.

Certains participants estiment que les solutions pour faire face à la violence dans le milieu scolaire passent obligatoirement par « une réforme intégrale tant du système éducatif que de la société ».

Les participants ont aussi souligné que ces solutions devraient être élaborées à l’intérieur des établissements scolaires et aussi venir de l’extérieur à travers la participation des parents, de la société civile et des directions concernées, notamment celle de la sécurité et de la santé.

Ils ont appelé le ministère de l’Education à organiser davantage de manifestations de sensibilisation sur la violence en milieu scolaire dans les régions et de les couronner par une conférence nationale dont l’objectif sera de mettre en place une stratégie de lutte contre ce phénomène.

Certains intervenants ont indiqué que la violence est un phénomène qui résulte de plusieurs facteurs, dont essentiellement les conditions par lesquelles passe le pays et les mutations politiques, sociales, économiques, médiatiques et culturelles qu’il connaît et dont l’école ne peut être à l’abri de leurs retombées.

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