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La frigidité secondaire:
Elle apparaît au cours de la vie sexuelle lors d’un incident de vie mal supporté…
C’est à un moment donné, l’absence de désir sexuel qui entraîne bien sur l’absence de plaisir et souvent le rejet du partenaire sur le plan sexuel.
Ainsi il y a des périodes ou, dans la vie d’une femme, l’expression du désir n’est pas évidente !!! : lors de la grossesse, après l’accouchement, quand des conflits conjugaux perturbent la vie du couple (reproches permanents, jalousie excessive, doutes, manque de confiance…), un partenaire que la femme n’investit plus sur le plan amoureux et affectif, dévalorisations incessantes voir même une dévalorisation de soi (la femme frigide ne s’aime pas), quand le couple se trouve face à des ruptures (perte d’un être cher, licenciement, déboires financiers, catastrophes naturelles…) et pour en finir, quand les charges émotionnelles pèsent sur l’équilibre conjugal (difficultés avec les enfants, les parents, les beaux parents, les amis…)
Comment traiter l’anorgasmie et la frigidité ?
Il existe de nos jours, 2 principaux traitements de la frigidité et de l’anorgasmie féminine.
C’est deux traitements sont la sexothérapie et les thérapies comportementales et cognitives.La durée d’une sexothérapie est souvent longue, s’étalant souvent de plusieurs mois à plusieurs années, et le coût d’une sexothérapie (une séance) est assez élevé.
De ce fait, à cause de sa durée et de son coût, un grand nombre de femme refuse d’envisager une sexothérapie pour traiter leurs problème de frigidité ou anorgasmie.
Les thérapies comportementales et cognitives sont, quand a elles des thérapies qui s’étalent sur une durée beaucoup plus courte.
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Nombreuses sont les questions qui se posent autour de ce sujet; des questions qui concernent la femme : son corps, son esprit, mais également qui ont trait au conjoint/partenaire. On entend souvent des questions du genre : “est-ce ma faute ou la sienne ?”, “Comment en finir ?… Malheureusement des interrogations qui restent le plus souvent sans réponses, non pas manque de moyen ou de compétence mais parce qu’elles n’ont jamais été posées à haute et intelligible voix ni à l bonne personne.
Baya a tenté de faire le tour de la question, en contactant pour vous un spécialiste en sexologie mais aussi sexothérapeute et conseiller conjugal, en l’occurrence le docteur Hicham Sharif, qui a consacré beaucoup de temps à la compréhension de la sexualité humaine; il est chercheur en sexologie et santé sexuelle.
Voici la première partie de son enquête.
La frigidité est ni l’un ni l’autre! Ni même une maladie… c’est plutôt un blocage psychologique…
On peut la définir comme étant l’association d’une absence de désir et de plaisir, aussi bien lors d’un rapport sexuel, quel que soit le partenaire, que par masturbation! Quelle que soit la définition, il est évident qu’une femme souffrant de frigidité est aussi anorgasmique, alors qu’une femme anorgasmique n’est pas forcément frigide.
Dans notre société ainsi que dans les sociétés arabo-musulmanes, ce genre de problème sexuel est considéré -la sexualité en général- comme un tabou. Chose qui pousse les femmes atteintes par ce dysfonctionnement sexuel de garder le silence même envers leurs partenaires voire entre copines…
Selon ma dernière enquête sur la sexualité de la femme tunisienne encore en ligne jusqu’au mois de juin 2013, 48% de femmes âgées entre 18 et 55 ans sur un échantillon de 2.873 femmes affirment qu’elles sont frigides depuis plus de 2 ans. Vous pouvez participer à ma dernière enquête sur « la sexualité et le comportement sexuel de la femme en Tunisie » en cliquant sur le lien.
La frigidité féminine, l’anorgasmie et l’anaphrodisie peuvent être en rapport avec une cause organique endocrinienne, mais en général le tableau clinique est très évocateur par d’autres signes cliniques qui apparaissent avant les problèmes sexuels…
La frigidité n’a pratiquement pas de cause organique! Elle est essentiellement d’origine psycho-sexo-comportemental.
On distingue 2 formes de frigidité, la frigidité primaire et celle secondaire.
– La frigidité primaire :
Elle existe depuis l’éveil de la sexualité, elle s’exprime par une absence totale de satisfaction sexuelle et c’est peu dire, on parle ici d’aversion sexuelle! En général, on rencontre pour le moins un manque d’intérêt… au pire un dégoût marqué pour toute forme d’activité sexuelle. Toute approche physique, voire celle la plus rude, met mal à l’aise! La pénétration aussi et même la masturbation sont proscrites : rien ne vient stimuler l’excitation sexuelle…
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