Samar Samoud a ajouté, dans une déclaration, jeudi à la TAP, que la survie prolongée du virus dans le corps de la personne infectée pourrait entraîner l’émergence d’autres mutations du Coronavirus et être porteur d’infection. Elle a expliqué, à cet égard, que la plupart des patients qui souffrent de “SIDA” ou d’immunodéficience n’ont pas la capacité de se débarrasser du virus, donc il reste dans les cellules et se multiplie lentement et a tendance à faire des copies, dont la plupart sont des mutations.

Elle a souligné qu’il n’est pas possible d’obtenir une immunité collective, car elle diminue avec le temps, mais une nouvelle définition est apparue, qui est l’immunité en couche (la théorie de l’onion), qui peut augmenter en favorisant la vaccination contre le Covid-19.

Samoud a souligné que l’immunité augmente d’une couche à l’autre et peut être acquise à partir d’une bonne immunité cellulaire (vaccination), qui aide à prévenir les formes graves et à long terme de la Covid-19, considérant que l’immunité naturelle acquise par l’infection ne protège pas contre tous les mutants.

L’immunologiste a souligné la nécessité de renforcer l’immunité contre “Omicron” en acceptant la troisième dose de rappel, qui en Tunisie ne dépasse pas les huit pour cent au niveau national, a-t-elle dit.

Il est à noter que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait clairement indiqué dans un article scientifique sur “comment les vaccins fonctionnent” que l’immunité collective n’offre pas une protection complète aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées contre les virus ou contre les agents pathogènes, comme les personnes atteintes de cancer ou VIH “SIDA” ou ceux qui souffrent d’une sensibilité sévère à certains composants des vaccins, confirmant que ces personnes bénéficieront d’une grande protection grâce à la vaccination des personnes qui les entourent.

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Des échantillons ont été prélevés des nouveau-nés et du milieu médical pour déterminer l’origine des infections.

Aucun décès n’avait été enregistré dans les 24 heures au centre et les enquêtes se poursuivent pour déterminer les responsabilités, précise le communiqué

Par ailleurs, le ministère de la Santé a renouvelé ses condoléances aux familles des victimes, soulignant “son souci constant de fournir tous les soins aux patients dans les hôpitaux publics”.

Le ministère a également annoncé que, dans le cadre du suivi des décès des nouveau-nés, le ministre de la santé a présidé la cellule de crise au sein du ministère en présence des membres du comité compétent pour évaluer les résultats de l’enquête.

Onze cas de décès ont été enregistrés les 7 et 8 mars courant au centre de gynécologie obstétrique de l’hôpital de la Rabta, avait annoncé auparavant le ministère de la Santé dans un communiqué.

La direction du centre et le staff médical ont pris toutes les mesures de soins et de prévention nécessaires afin d’éviter d’autres drames, a précisé la même source.

Le ministère a décidé d’ouvrir une enquête urgente pour déterminer les circonstances réelles de la mort de ces nouveau-nés.

Samedi matin, le ministre de la Santé, Abderaouf Cherif s’est rendu au centre afin d’apporter son soutien aux efforts du cadre médical.

D’autre part, le parquet a ordonné samedi l’ouverture d’une information judiciaire après le drame de décès des nouveau-nés, a déclaré à l’Agence TAP le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, Sofiene Sliti.

Il a précisé que le juge d’instruction s’est rendu sur les lieux accompagné du représentant du ministère public pour déterminer les circonstances des faits.

“Tous les détails entourant les faits vont être communiqués à l’opinion publique incessamment”, a-t-il dit.

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En 2013, le paludisme a été à l’origine de 584 000 décès pour la plupart parmi les enfants africains selon les dernières estimations de l’Organisation Mondiale de Santé, (OMS).

Chaque minute un enfant meurt du paludisme.

Près de la moitié de la population du monde est exposée au paludisme. La plupart des cas surviennent en Afrique subsaharienne. Toutefois, l’Asie, l’Amérique latine et, dans une moindre mesure, le Moyen-Orient et certaines parties de l’Europe sont également affectés. En 2014, 97 pays étaient confrontés à une transmission continue du paludisme

Il existe 4 types de paludisme humain:

1. Plasmodium falciparum;
2. Plasmodium vivax;
3. Plasmodium malariae;
4. Plasmodium ovale.

Les Plasmodium falciparum et Plasmodium vivax sont les plus répandus. LePlasmodium falciparum est le plus mortel.

Ils sont transmis exclusivement par les piqûres de moustiques Anopheles. L’intensité de la transmission dépend de facteurs liés au parasite, au vecteur, à l’hôte humain et à l’environnement.

Symptômes

Les symptômes apparaissent au bout de 7 jours ou plus, généralement  de 10 à 15 jours après la piqûre de moustique infectante.

Les premiers symptômes :

– fièvre, maux de tête, frissons et vomissements.  S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à P. falciparum peut évoluer vers une affection sévère souvent mortelle.

Chez les enfants fortement atteints développent fréquemment un ou plusieurs des symptômes suivants: anémie sévère, détresse respiratoire consécutive à une acidose métabolique ou paludisme cérébral.

Pour les paludismes à P. vivax et à P. ovale, des rechutes cliniques peuvent se produire des semaines ou des mois après la première infection même si le patient a quitté la zone impaludée.

Les personnes dont le risque de mortalité est élevé sont:

• Les jeunes enfants qui n’ont pas encore développé une immunité les protégeant contre les formes les plus sévères de la maladie.
• Les femmes enceintes non immunisées où semi-immunisées :le paludisme entraîne des taux élevés de fausses couches et peut provoquer des décès maternels.
• Les personnes vivant avec le VIH/sida.
• Les voyageurs internationaux en provenance de régions exemptes de paludisme car ils ne sont pas immunisés.

Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme réduisent l’intensité de la maladie et permettent d’éviter qu’elle ne devienne mortelle. L’OMS recommande que, le paludisme soit confirmé par un diagnostic parasitologique qui peut être obtenue en moins de 15 minutes avant d’administrer un traitement.

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La langue blanche peut être une indication de certaines maladies graves allant de l’infection à une maladie précancéreuse, comme:

Les maladies du foie telles que la cirrhose du foie ou l’hépatite C.

Les problèmes d’estomac tels que la gastrite et le reflux gastro-œsophagien.

Des pathologies systémiques telles que diabète et la mononucléose.

Il faudrait consulter un médecin si les taches blanches ne disparaissent pas avec des remèdes naturels, où elle est associée à des douleurs, un gonflement ou un inconfort de la langue et que ça dure plus de deux semaines.

Les causes de langue blanche peuvent aussi être liées à une surcharge intestinale du système digestif : en mangeant trop, on ralentit la motilité intestinale.

Traitement et remèdes naturels contre la langue blanche:

Un régime alimentaire sain en buvant suffisamment d’eau 6 à 8 verres d’eau par jour. Les jus de légumes comme le céleri, les betteraves, les carottes, la menthe ou du gingembre sont vivement conseillés.

Buvez un verre d’eau tiède avec une cuillère à soupe de jus de citron le matin pour nettoyer le système digestif et le foie. Vous pouvez remplacer le jus de citron par une cuillère à café de vinaigre de cidre de pomme.

Veiller à  avoir une bonne hygiène buccale en se brossant les dents régulièrement, en passant le fil dentaire et en grattant la langue.

Éviter l’alcool et le tabagisme.

Etaler de la poudre de charbon ou du sel sur la langue.

Se brosser les dents avec de la glycérine végétale tous les soirs.

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Si votre enfant souffre de douleur légère, causée peut-être par l’accumulation d’eau aux oreilles, il existe quelques petits remèdes faits maison, simples, sûrs qui apaiseront les petits désagréments voire les guérir.

L’application de chaleur douce

C’est presque une réaction instinctive, quand vous avez une douleur dans l’oreille, surtout que la chaleur apaise la douleur et peut aussi aider à aspirer  l’infection. Un gant de toilette chaud, une bouteille d’eau chaude enveloppée dans un linge…, appliqué  contre  l’oreille douloureuse.

Nos grand-mères utilisaient le petit sac en coton avec de sel réchauffé. C’est toujours une bonne solution.

Mise en garde : soyez très prudent lors de l’utilisation de la chaleur avec vos enfants, assurez-vous  qu’elle ne soit pas insupportable et ne le laissez jamais seul avec une source de chaleur.

Repos et calme

Se reposer dans une ambiance calme nous permet de mieux combattre les infections du corps dont celle à l’oreille. Le repos au lit est idéal, les enfants, même ceux qui sont dans la douleur, peuvent être hyperactifs. Essayez autant que possible de les faire taire, mettez-leur des DVD, ceux qu’ils préfèrent.

Les gouttes otiques

Les gouttes otiques peuvent être extrêmement utiles. L’huile d’olive chauffée avec une ou deux gouttes de jus d’ail peut sembler la base d’une bonne sauce, mais elle est aussi remarquablement apaisant une fois injectée dans l’oreille infectée.

Placez délicatement un  bout de coton dans l’oreille après ce traitement pour permettre à l’huile de garlic de pénétrer et de faire son travail. Allongez-vous sur le côté qui est douloureux pour permettre l’oreille de s’écouler. L’ail a des propriétés microbiennes antibactérien et antidouleur qui luttent contre l’infection.

Retirer  les oreillers

Si vous êtes habitué à avoir beaucoup d’oreillers, retirez-les, et garder juste un maigre ou pas du tout. Cette position plate aidera le sujet infecté à  s’écouler.

Bains de vapeur

L’infection à l’oreille peut être associée à un rhume : infections nasales et des maux de gorge. Quelques gouttes de menthe poivrée et l’huile d’eucalyptus dans l’eau bouillante. L’inhalation peut être un grand analgésique. Utilisez une serviette, mettez-la sur la tête pour votre bain de vapeur.

Dans l’ensemble, il y a beaucoup de choses que vous pouvez essayer à la maison, mais encore une fois, si la douleur est sévère et persistante, il est primordiale de consulter un médecin.

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Un changement dans vos pieds, que ce soit sur la peau, les ongles, ou même comment ils sentent peut être le premier signe d’un problème potentiellement grave qui, s’il est pris tôt, pourrait vous sauver la vie.

Ici, nous révélons ce qui pourrait se cacher derrière vos problèmes de pieds les plus communs. Si vous voyez quelque chose de familier sur la liste, il est préférable de vous faire ausculter par votre médecin ou par un podologue avant de tenter un traitement.

1. Pieds et orteils sans poils

Qu’est-ce que cela pourrait signifier: problèmes de circulation graves.

Les poils sur vos orteils sont une bonne chose. Une calvitie subite peut être un signe que vos pieds ne reçoivent pas assez de sang pour soutenir la croissance des cheveux. Votre cœur peut ne pas être en mesure de pomper suffisamment de sang à vos pieds.

2. Des crampes de pied fréquentes

Qu’est-ce que cela pourrait signifier: La déshydratation et les carences nutritionnelles

Les crampes peuvent être plus graves : relatifs à des questions nerveuses , ou simples comme une carence nutritionnelle. Si vous faites de l’exercice, assurez-vous de boire beaucoup d’eau, car la déshydratation entraîne souvent des crampes musculaires.

Vous pouvez également essayer de faire monter votre consommation de potassium, de magnésium et de calcium (avec le feu vert de votre médecin, bien sûr), puisque leurs insuffisances rendent les crampes plus fréquentes.

Pour le soulagement, trempez les pieds dans un bain chaud et étirez vos orteils vers le nez, pas vers le bas.

3. Une plaie qui ne guérit pas

Qu’est-ce que cela pourrait signifier: le diabète ou le cancer de la peau.

Les plaies tenaces sont des drapeaux rouges pour le diabète. Les niveaux de glucose dans le sang non contrôlés peuvent conduire à des lésions nerveuses tout en bas de vos pieds, ce qui signifie une coupure, plaie, ou une égratignure peut aller et venir sans jamais vous rendre compte. Si elle est infectée, les cas les plus graves peuvent nécessiter une amputation.

Une blessure qui ne guérit pas peut aussi être un signe de cancer de la peau. Le mélanome peut apparaître n’importe où sur votre corps, même entre vos orteils, alors assurez-vous d’inclure vos pieds dans vos contrôles réguliers de la peau.

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On distingue 3 types d’infections urinaires, selon la localisation de l’infection.

La cystite, qui touche uniquement les femmes.  C’est l’inflammation de la vessie provoquée par la prolifération de bactéries intestinales, nombreuses aux enivrons de l’anus. Une  infection qui s’accompagne toujours par une autre : l’inflammation de l’urètre.

L’urétrite : une  infection transmissible sexuellement, courante chez les hommes et les femmes.

La pyélonéphrite : c’est  l’inflammation du bassinet qui est la cavité du rein collectant les urines et du rein lui-même.  Elle résulte généralement d’une infection bactérienne. Il peut s’agir d’une complication d’une cystite non traitée ou mal traitée qui conduit à la prolifération des bactéries de la vessie vers les reins. La pyélonéphrite aiguë survient surtout chez la femme, et principalement la femme enceinte. Elle est aussi fréquente chez les enfants qui ont une malformation urétérale.

La fréquence des infections urinaires dépend de l’âge et du sexe. Les femmes sont beaucoup plus touchées que les hommes, car l’urètre de la femme est plus court que celui de l’homme, ce qui facilite la contamination de la vessie par les bactéries.

Les symptômes de l’infection urinaire

Plusieurs symptômes, seuls ou associés, permettent de suspecter une infection urinaire :

• Des douleurs au ventre et/ou dans le bas du dos
• Des brûlures et/ou des douleurs en urinant
• Une envie permanente d’uriner
• Une fatigue intense
• De la fièvre
• Des frissons.

Les causes

Normalement, l’urine est stérile. Elle contient de l’eau à 96%, des sels et des composants organiques, mais est exempte de micro-organismes.

Cependant, en cas d’infection urinaire, des bactéries parviennent à « coloniser » le système urinaire et contaminée ainsi l’urine

Dans plus de 80% des infections urinaires, le germe en cause est une bactérie intestinale.

Il arrive que l’infection urinaire soit causé par les relations sexuelles à une certaine fréquence et moyens.

Prévention

De simples mesures permettent la prévention d’une telle infection :

• Boire  beaucoup d’eau chaque jour (1,5 litre minimum), afin de diluer l’urine et empêcher la concentration des bactéries.
• Boire du jus de cranberries, qui empêcherait les bactéries de se fixer sur les parois urinaires.
• Uriner dès que possible lorsque l’envie se fait sentir, sans se retenir trop longtemps.
• Uriner après chaque rapport sexuel.
• Aux toilettes, toujours s’essuyer de l’avant vers l’arrière pour éviter la prolifération des bactéries venant de l’anus.
• Avoir une bonne hygiène intime quotidienne, en utilisant un produit nettoyant (savon, gel) au PH neutre.
• Porter des vêtements amples et des sous-vêtements en coton.

Mariem Soualhi

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