Victime d’une faute médicale, un homme a été admis à l’hôpital régional de Tataouine pour subir une autre opération chirurgicale et enlever une compresse oubliée dans le ventre lors d’une précédente intervention, a indiqué le fils de la victime Lotfi Rhouma dans une déclaration au correspondant de la TAP dans la région.
“Mon père a subi une opération au niveau du colon dans une clinique privée à Gabès, qui a coûté 12 mille dinars en mois d’avril dernier”, a raconté le fils de la victime ajoutant que l’état de santé de son père est resté sans amélioration avec des douleurs persistantes et une température élevée.
“Face à la détérioration de l’état de santé, il a été décidé de le transporter à l’hôpital régional de Tatatouine où il a subi les examens nécessaires de radiologie, montrant un objet étrange au niveau du ventre, nécessitant une autre intervention chirurgicale pour le retirer”, a encore expliqué le fils du patient, affirmant que la deuxième opération a été couronnée de succès.
Une plainte a été déposée à l’encontre de la clinique privée qui avait refusé de délivrer le dossier médical du patient, a dit Lotfi Rhouma affirmant qu’il possédait tous les documents et factures relatifs à l’opération effectuée dans cet établissement de santé privé.
Le directeur régional de la santé Ahmed Filali a confirmé cet incident.

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Une jeune fille de 28 ans de Ben Khedeche, gouvernorat de Médenine, a recouvré la vue il y a deux jours grâce à une intervention chirurgicale d’une équipe d’ophtalmologues du Lions Club de Sfax-Thyna, a annoncé Dr. Amira Triki qui a effectué l’opération.

“Après une tournée d’une équipe de Lions Club le 10 janvier dans la délégation de Beni Khedache, il s’est avéré que la maladie n’était pas compliquée mais nécessitait une simple opération chirurgicale qui n’a duré qu’une heure”, a-t-elle précisé à la correspondante de l’agence TAP.

Elle a indiqué que “ce qui a conduit à la cécité de Emna Brini n’était pas une lésion irréversible depuis sa naissance il y a 28 ans mais des facteurs objectifs, notamment son lieu de résidence sur la montagne, le manque d’infrastructures et de médecine spécialisée ainsi que le taux élevé d’analphabétisme”.

Le Dr. Triki a lancé un appel aux autorités régionales et nationales pour qu’elles accordent un intérêt accru aux habitants de ces zones éloignées.

En vidéo, le témoignage de la jeune fille après l’opération :

Rédaction avec TAP

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