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]]>Le départ : Paris-Charles de Gaulle – Terminal 3, le vendredi 3 Juillet, à 22h05
Le retour : Aéroport international de Monastir Habib-Bourguiba, le dimanche 5 Juillet à 15h30.
Le programme de ce week-end, pour un tarif symbolique de 200 €, afin de soutenir pour la Tunisie et le tourisme tunisien :
Samedi 4 juillet 2015 :
– 11h : Découverte de la médina
– 13h : retour à l’hôtel Marhaba
– 17h30 : rassemblement pour un recueillement sur la plage où a eu le massacre.
– 19h40: dîner sur la terrasse de l’Hôtel.
– 22h : Balade et thé à la menthe au port El Kantaoui
Toutes les Tunisiennes et tous les Tunisiens résidents dans le pays sont appelés vivement à participer à l’événement, appellent les organisateurs.
Lien pour réserver : http://tunisiediscount.com/produit.php?id=1003&ref=H8850203&from=PARIS&dated=03%2F07%2F2015&fromCode=PAR
Lien de la page Facebook : » Un avion pour la liberté »
Pour les parisiens qui veulent réserver aujourd’hui, le systeme informatique ne permet pas la réservation le jour meme. Vous pouvez envoyez votre mail de réservation à resa@royalfirst-to.com ou appeler le 0156290101
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]]>The post «Dis-moi mon fils, fais-tu tes prières?» first appeared on Baya.tn.
]]>Deux salafistes sont récemment décédés en prison après plus de 50 jours d’une grève de la faim. Vous avez déclaré qu’ils avaient commis un «péché» …
J’ai moi-même observé une grève de la faim. Si son but est d’attirer l’attention, elle est permise. Elle est illicite si elle amène à la mort. La punition du suicide est très grave en Islam…
On vous accuse souvent de laxisme envers la composante violente du mouvement salafiste…
Ceux qui disent cela veulent une guerre sans merci, du type de celles menées par Ben Ali, contre les salafistes. L’incitation est nourrie par ceux qui essayent de provoquer une guerre civile. Les salafistes sont le produit des politiques de Bourguiba et de Ben Ali. La fausse modernité tunisienne a fait perdre au pays son rôle de référence islamique.
Lors d’un récent prêche du vendredi, vous avez appelé vos partisans à boycotter les marchands qui vendent de l’alcool. Vous leur avez également suggéré de «conseiller» auxdits commerçants de renoncer à leur vente. Est-ce une incitation à la violence ?
Il y a un hadith (parole du prophète Mahomet) selon lequel «celui d’entre vous qui voit un mal qui se pratique, qu’il le change par sa main. S’il est incapable, avec sa langue, qu’il déteste cela par son cœur». Le rôle de «la main» revient à l’État mais on peut conseiller au commerçant de craindre Dieu, lui rappeler que l’alcool est mauvais pour la santé et que c’est haram (illicite)…
La vente de l’alcool est un monopole de l’État tunisien. Faudrait-il «conseiller» à l’État d’arrêter ce commerce ?
On peut le lui conseiller. On peut faire pression sur l’État, mais on ne peut pas incendier des usines, par exemple. Ce serait le chaos. Comme citoyen, je ne suis pas favorable à la consommation de l’alcool. Mais pour transformer cela en décision politique, il faut que ça passe par un débat de société. L’opinion publique doit en être convaincue…
A la fin de l’interview, le leader politico-religieux, avec un air de grand-père attentionné et bienveillant ne manque pas de me demander : «Dis-moi mon fils, fais-tu tes prières?».
Pour lire le reste de l’interview: Le soir
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]]>Depuis l’arrivée au pouvoir d’Ennahdha, on a assisté à une radicalisation de la société tunisienne, qui d’après le parti au pouvoir est la preuve de l’expression de la véritable identité tunisienne largement réprimée avant la révolution du 14 janvier. Cette violence de plus en plus présente dans notre quotidien avec des coups d’éclat de plus en plus nombreux est-elle due à l’amalgame politico-religieux fait par nos dirigeants où est-elle vraiment le miroir de la société actuelle?
Pour Hajer Karray, psychanalyste et ex-candidate du parti l’Avenir pendant les élections du 23 octobre, la question est plus complexe. L’identité tunisienne prend en compte les valeurs arabo-musulmanes, les traditions et la culture tunisiennes mais aussi des valeurs occidentales, voire judéo-chrétiennes. Cette identité s’est forgée depuis l’indépendance et c’est une composition entre modernité et conformisme. Elle est moderne et émancipée mais garde un fonds conservateur. Bien sûr, un certain nombre de tunisiens adhèrent à un projet de société religieux, islamiste, mais c’est le cas aussi dans le reste du monde. Ce phénomène n’est pas propre à la Tunisie. Il y a une tendance générale à vouloir appartenir à une communauté, ethnie ou religion dans une sorte d’affirmation de soi. Ce qui conduit forcément à la haine de la différence.
Les violences actuelles sous couvert religieux peuvent être expliquées par un profond malaise culturel et un repli communautaire de plus en plus flagrant. Malheureusement, c’est un repli régressif certainement du en partie au mouvement de religiosité généralisé. Mais l’identité tunisienne ne cadre pas avec ce modèle identitaire intégriste. Le tunisien est par définition multi-ethnique et multi-confessionnel. Si islamisation de la Tunisie il y a, ce sera une islamisation forcée. Le tunisien a une façon bien à lui d’être proche de Dieu tout en harmonie, tout ce qui est dogmatique est donc très loin de sa manière de voir les choses.
Ennahdha n’a pas été massivement voté pour des raisons religieuses mais pour des raisons sociales. En effet, le discours et les largesses d’Ennahdha vis à vis des plus défavorisés lors de la campagne électorale ont fait miroiter le mirage de la solidarité sociale. Toutes les couches moins bien nanties y ont vu la promesse de ne plus être laissées pour compte. Donc diviser la société tunisienne en deux, laïcs versus islamistes n’a pas de sens. Cette “division” sert surtout des buts politiques. Du temps de Ben Ali l’idée de l’islam politique a été diabolisé en dénigrant les femmes voilées entre autres. Le régime actuel fait exactement l’inverse. A chaque fois, le politique a voulu créer des confusions en insinuant que la laïcité est à l’origine de la débauche ou au contraire, que l’islam politique est une menace intégriste. Le but est le même: diviser pour mieux régner.
Propos recueillis par Hédia Baraket, notre consœur de La Presse de Tunisie.
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]]>Des cris de takbir mélangés avec des larmes, qui sortaient des adhérentes de Hezb Ettahrir pour témoigner de leur aspiration à l’établissement d’un Califat islamique, nostalgie des siècles passés. Un Califat qui protégerait, selon elles, les droits des femmes et leur vraie place dans la société. « La femme est la victime de l’abandon de la Chariaâ et la religion d’Allah au profit de principes occidentales », déclare une intervenante. « Ce que nous demandons est une nouvelle vision politique qui donne à la femme sa juste valeur », ajoute-t-elle.
Le congrès est exclusivement réservé aux femmes.
(Source: Directinfo)
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