Mardi 20 octobre, le chef de coopération de l’Union européenne, Armelle Lidou, et la ministre tunisienne de la Femme et de l’Enfance, Samira Meraîi Friâa, étaient à Bizerte à l’occasion de l’ouverture de la “Journée d’accompagnement des jeunes femmes tunisiennes dans leur insertion professionnelle“.

Cette rencontre ayant pour thème “Entreprise: mode d’emploi” était organisée dans le cadre du projet de promotion de l’égalité professionnelle femmes-hommes en Tunisie, financé par l’Union européenne à hauteur de 240.000 euros (plus de 500.000 dinars).

Ce projet, lancé en mars 2015, est mis en œuvre par la Fondation Agir Contre l’Exclusion (FACE) en collaboration avec l’Association des responsables de formation et de gestion humaine dans les entreprises (ARFORGHE). Son objectif est de réduire les discriminations liées au genre dans le milieu professionnel. Il implique les associations tunisiennes de promotion des droits des femmes, les entreprises et les pouvoirs publics. Il vise essentiellement à sensibiliser une centaine d’entreprises tunisiennes sur l’égalité professionnelle, ainsi qu’à accompagner plus de 150 jeunes femmes tunisiennes dans leur recherche d’emploi et à favoriser leur insertion professionnelle.

Le soutien de l’UE à cette action s’inscrit dans un cadre plus général d’aide à l’égalité homme-femme en Tunisie. Mme Lidou précise à cet effet que “ce projet s’inscrit dans un soutien plus vaste en faveur des femmes: l’Union européenne finance actuellement en Tunisie plus de dix initiatives sur cette thématique et s’est engagée à travailler encore davantage dans cette direction dans le cadre du plan d’action signé avec la Tunisie”.

C’est ainsi qu’en avril dernier une convention de financement a été signée avec le ministère du Développement, de l’Investissement et de la Coopération internationale et le ministère de la Femme, la Famille et l’Enfance pour un nouveau programme bilatéral de 7 millions d’euros. Ce programme, consacré spécifiquement à la réduction des inégalités homme-femme aux niveaux national, régional et local, permettra notamment de lancer d’autres projets sur le thème de l’autonomisation économique des femmes.

Pour plus d’informations: Délégation de l’Union européenne en Tunisie – Mélanie Bride, attachée de coopération, chargée des programmes égalité homme-femme et société civile melanie.bride@eeas.europa.eu

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C’est un jeune élève tunisien, originaire de la ville de Sousse et âgé d’a peine 16 ans qui a découvert une faille technique qu’il n’a pas omis de signaler à Facebook.

Dans une déclaration accordée à Radio Sfax, Charfeddine Hamdi, qui étudiait en deuxième année secondaire section informatique, a affirmé avoir reçu une récompense financière, estimée à 3000 dollars, de la part de l’administration Facebook et ce en juin dernier.

Il a ajouté que la faille technique en question était relative aux fonctionnalités d’ajout d’amis. Charfeddine Hamdi a expliqué que certains utilisateurs de Facebook pouvaient ajouter des amis sur leur liste sans qu’ils soient obligés d’envoyer des invitations.

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Chaque fumeur est conscient que sa dépendance à la cigarette peut lui causer beaucoup de maladies voire le décès. Pourtant, il existe des exceptions : de grands fumeurs qui vivent plus longtemps tout en continuant à fumer. Ce qui a amené des scientifiques américains à chercher les causes d’une telle  altérité.

Selon ces chercheurs, les  fumeurs qui vivent plus longtemps peuvent avoir des gènes spécifiques favorisant une longue durée de vie en dépit de la toxine qu’ils incorporent. Et « ces gènes de longévité ont également été liés avec une incidence de 11% plus faible de cancer».

Les scientifiques disent que les gènes aident les cellules de l’organisme à maintenir et à s’auto-réparer en protégeant la personne du vieillissement, et des dommages environnementaux comme le tabagisme.

Il est à rappeler que le tabac tue jusqu’à la moitié de ses utilisateurs, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé.

« L’épidémie de tabagisme est une des plus grandes menaces pour la santé publique que le monde ait jamais connue», tuant environ 6 millions de personnes par an ».

Selon l’American Cancer Society, l’usage du tabac est responsable d’au moins 30% de tous les décès reliés au cancer, provoquant 87% des décès par le cancer du poumon chez les hommes et 70% chez les femmes. Sans négliger le fait qu’il accélère le processus de vieillissement.

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C’est lors d’un discours au siège de l’Union africaine à Addis-Abeba, mardi 28 juillet 2015, que Barack Obama a dérapé en  parlant de la place de la jeunesse africaine et de son apport à la dynamique de développement du continent.

En effet, le président américain a mis en garde les pays africains appartenant à l’Afrique noire, en leur conseillant d’éviter de suivre l’exemple des pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui, selon lui, sont loin d’être des modèles de progrès ou de stabilité.

«Il nous suffit de regarder le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord pour nous apercevoir qu’un grand nombre de jeunes sans emploi et avec des voix bâillonnées peuvent alimenter l’instabilité et le désordre», at’-il-dit, et ce  en faisant référence à la situation chaotique que traverse la Syrie, le Yémen, l’Egypte et la Libye en ce moment.

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«Nous voulons être une société civile de construction et non de revendications, et à ce titre, nous prions les bailleurs de fonds internationaux et les organisations des Nations unies à soutenir l’économie sociale et solidaire». Cet appel a été lancé mardi 31 mars par Sana Ghnima, présidente de l’Association «Femmes et Leadership» et coordinatrice des onze associations partenaires du PNUD lors de son intervention concernant la consultation nationale sur «Les priorités du développement en Tunisie vues par la Société civile», en présence des représentants du PNUD et des bailleurs de fonds dont le Japon, l’Italie et le Danemark.

Une consultation qui a synthétisé les recommandations émises par les acteurs de la société civile tout au long des 16 conférences organisées sur le territoire national. Elle a permis de définir le rôle des composantes de la société civile dans la réussite de la transition démocratique partant des impératifs socioéconomiques.

960 participants ont pris part à cette série de conférences animées par 8 conférenciers et 11 experts en sociologie, économie, histoire et droit. Ils ont traité des disparités régionales, de l’emploi, du rôle des femmes et des jeunes, de la sécurité, de la corruption, de la violence politique et de l’environnement.

Les femmes et les jeunes sont les plus actifs et les plus marginalisés, avis à Samira Marai, ministre de la Femme, présente à la manifestation. Le rapport montre que dans la plupart des régions, le bilan socioculturel est préoccupant. L’héritage culturel aurait refait surface pour «cantonner les femmes au rôle de mères au foyer les rendant «économiquement dépendantes de l’homme». Islam politique oblige. Faut-il rappeler que parmi les premières déclarations faites par certains leaders du parti islamiste Ennahdha en 2011/2012 et même dans les mosquées, figurent celles imputant aux femmes le problème du chômage en Tunisie?

Pire, toujours d’après le rapport d’une étude réalisée par le Centre de Recherche, d’Etudes, de Documentation et d’Information sur la Femme (CREDIF), il y aurait une défiance généralisée vis-à-vis de la femme active quant à sa capacité à concilier ses responsabilités familiales et professionnelles. De mal en pis.

On préfère recruter des hommes plutôt que des femmes

Les acteurs de la société civile ont par ailleurs estimé que la situation économique de la femme tunisienne était caractérisée encore aujourd’hui par l’exploitation économique, la discrimination et la précarité. Selon les données de l’Institut National de la Statistique (INS) de 2013, le chômage est plus sévère chez les femmes (21,9%) que chez les hommes (12,8%). Les 2/3 des femmes employées travaillent dans trois secteurs principaux à forte main-d’œuvre féminine, à savoir les services (49,4%), l’industrie manufacturière (26,4%) et l’agriculture (16,7%), où les rémunérations sont plus modiques et les conditions de travail moins avantageuses.

La discrimination se manifeste en termes d’inégalités de rémunération mais également lors des recrutements. «Pour citer l’exemple du secteur privé, une étude réalisée par la GIZ en 2013 affirme que 4 entreprises seulement sur les 30 plus grandes entreprises tunisiennes comptent une femme dans leur conseil d’administration. Par ailleurs, la Tunisie compte entre 14.000 et 15.000 femmes chefs d’entreprise estimées, soit 6,5%. De plus, les données mises à disposition par le secrétariat d’Etat aux Affaires de la Femme et de la Famille (SEFF) révèlent de manière remarquable que le pourcentage des femmes occupant des postes de décision dans la fonction publique par rapport au total des femmes fonctionnaires est à peine de 2,03%, et que le pourcentage des femmes occupant des postes de décision par rapport à la totalité des agents de la fonction publique est seulement de 0,76%». Eh non, les femmes tunisiennes ne sont pas encore sorties de l’auberge et ont un long chemin à parcourir avant d’atteindre la parité…

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Dans le cadre de sa politique d’opérateur responsable, engagé et solidaire, Orange Tunisie a mené jusque-là des initiatives et projets dont l’objectif commun est de favoriser l’échange, le partage et la transmission du savoir. Ainsi, dans le secteur de l’éducation, Orange Tunisie a pour ambition de faire du numérique, véritable catalyseur d’innovation, un facteur d’intégration pour tous.

Aussi, après avoir signé en octobre dernier un protocole d’accord pour la mise en place du programme « Education numérique » dans les écoles primaires et secondaires publiques en Tunisie, Orange Tunisie, avec le soutien du Ministère de l’Education, a déployé au sein de l’Ecole primaire Chorfech 24 de Sidi Thabet, des contenus éducatifs sous forme de kit numérique (serveurs Raspberry et tablettes) qui viendront consolider et enrichir l’apprentissage des élèves.

Ce projet, tout à fait innovant, fait de cette école la première à être équipée d’outils numériques au service de la pédagogie et de l’enseignement scolaire de 72 élèves. Pour rappel, un premier lot de 26 écoles publiques de niveau primaire et secondaire vont pouvoir bénéficier de ce programme, dont 10 au cours de cette phase pilote, durant l’année scolaire 2014-2015.

L’objectif du programme ambitieux « éducation numérique » est de mettre gratuitement à disposition des élèves du primaire et du secondaire, des contenus éducatifs sous forme de kit numérique comprenant deux serveurs Raspberry Pi et 50 tablettes. Grand avantage de ce serveur : Il propose des contenus éducatifs sans être connecté à internet.

Ces contenus, consolidés en collaboration avec le Ministère de l’Education, sont bien évidemment scolaires, mais aussi périscolaires, comme par exemple Wikipédia, des supports vidéos de la Khan Academy, des ouvrages littéraires libres de droits, etc.

Lors de l’inauguration de l’école Chorfech 24 de Sidi Thabet, le Ministre de l’Education, Monsieur Néji Jalloul, a expliqué que « ce projet, mené en partenariat avec Orange Tunisie, vient consolider l’ambition du gouvernement tunisien de faire du numérique une véritable opportunité pour l’éducation, ouvrant aux jeunes élèves de nouvelles perspectives de développer de nouvelles compétences et donc de pouvoir apprendre autrement ».

Madame Brigitte Audy, Secrétaire Générale de la Fondation Orange, présente pour cette occasion, a déclaré : «  Nous avons fait le choix de soutenir Orange Tunisie dans le déploiement de ce programme d’éducation car nous sommes convaincus que la Tunisie a tous les moyens de montrer l’exemple pour faire du numérique un formidable levier de développement pour l’éducation, aussi bien dans le cycle primaire que secondaire ». 

Madame Asma Ennaifer, Directrice Relations Extérieures, RSE et Mécénat d’Orange Tunisie, a également précisé : « Ce projet commun peut aider à réduire les inégalités scolaires et lutter contre le décrochage voire la démotivation des élèves, notamment dans les régions les plus reculées, très souvent par manque de moyens, et finalement permettre à chacun de s’ouvrir sur son environnement et son époque. »

Avec ce programme d’éducation, Orange Tunisie continue donc d’œuvrer contre la fracture numérique et de mettre les technologies au service de tous, dans un contexte de solidarité numérique, pour être au plus près des besoins éducatifs des jeunes.

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C’est au Regency Tunis Hôtel – Gammarth que s’est déroulée la célébration du 40^ème anniversaire du Bureau de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) en Tunisie en présence de très nombreuses personnalités tunisiennes et étrangères et des principaux média de la place reçus par le Représentant Résident de la JICA, M.Atsushi ASANO.

On pouvait entre autre remarquer la présence de S.E.M. Juichi TAKAHARA, l’Ambassadeur du Japon, de Monsieur Rachid  BEN DALI, Président-Directeur Général de la STEG et du Représentant du Ministre des Affaires Etrangères.

En sa qualité d’agence d’exécution de l’Aide Publique au développement (APD) du Japon, la JICA a démarré son programme de coopération en Tunisie depuis 1975.  Jusqu’à cette année, la JICA a envoyé 578 experts japonais et a accueilli 1278 stagiaires tunisiens dans le cadre de coopération technique.

Pour la coopération financière depuis 1976, la JICA a octroyé 41 prêts d’APD représentant un montant global d’environ 305 milliards de yen japonais (équivalent à environ 5 milliards de TND).

Ensemble avec le renforcement de la capacité industrielle par le soutien à la formation des ressources humaines et à la promotion d’innovation industrielle, et  l’aménagement des infrastructures socio-économiques, la JICA actuellement met l’accent sur le développement industriel et la réduction des disparités régionales en Tunisie.

De plus, la JICA a envoyé environ 500 volontaires japonais en Tunisie depuis 1975 qui travaillaient et vivaient avec le peuple tunisien, notamment dans les domaines de la formation professionnelle et de la jeunesse afin de faciliter les activités de la coopération internationale sur le terrain.

La JICA a clairement défini sa position en Tunisie pour les années à venir en considérant l’année 2015 comme l’aube d’une Nouvelle Tunisie. A ce propos, M. le Représentant Résident du bureau de la JICA en Tunisie déclare : « La Nouvelle Tunisie démarrera en 2015. La JICA envisage de soutenir les efforts et l’engagement des tunisiens pour le développement du pays ».

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Amal Souid, la plus jeune des députés, s’est fait remarquée, mardi 2 décembre 2014, lors de la séance d’ouverture de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

L’élue du mouvement Ennahdha, dans la circonscription de Gabès, est née le 15 juin 1988. Elle possède une licence fondamentale en mathématiques de la Faculté des Sciences de Gabès (2010).

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Nous vous présentons le nouveau single de Hatem Karoui, le slammeur tunisien, “une chanson humoristique tunisienne en anglais …. fantaisiste et caricaturale …. ça se passe ici à Tunis et maintenant en 2014”.
Avec : Hatem Karoui , Ayed Ghanem et Amal Cherif

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Aida Hadzialic est devenue ministre de l’Éducation dans le nouveau gouvernement de la Suède. Hadzialic est née en 1987 à Foca en Serbie, elle est arrivée quand elle avait cinq ans en Suède comme réfugiée de Bosnie.

“Pendant la nuit, nous avons dû tout laisser derrière nous: la maison, les membres de la famille et des amis… Nous avons à peine recueilli l’argent nécessaire pour voyager en Suède”, écrit-elle sur son blog.

Elle est diplômée en droit de l’Université de Lund, et occupait le poste d’adjoint au maire de la ville suédoise de Halmstad avant d’être ministre. A 27 ans, elle devient ainsi le plus jeune ministre suédois de l’histoire du pays.

Le nouveau Premier ministre suédois, le social-démocrate, Stefan Löfven, a élaboré un nouveau gouvernement de 24 ministres -dont 12 femmes et 12 hommes.

Il est absolument inutile de comparer la situation avec la Tunisie. Un pays où les jeunes sont supposés retrouver une place plus importante, après l’élaboration d’une éventuelle révolution, et les femmes bénéficier pleinement de leur droit. Nous sommes donc très loin du compte.

En Tunisie d’aujourd’hui, il faut être vieux, extrémiste et parfois inculte… pour avoir un avenir dans la politique.

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