Pour la journée du 10 mai, la première séance a commencé par la participation de 6 femmes, chacune représentant son pays. Sabah Chraibi (Maroc, professeur universitaire et fondatrice de l’association ESPOD), Oum Khalthoum Hamdinou (Mauritanie, professeur universitaire et sociologue), Naânaa Wanani (Algérie, présidente de la SEVE), Sahar Saleb (Egypte, professeur universitaire et présidente du conseil d’administration et activiste sociale), Ibtissam Bn Ameur (Libye), présidente du Comité des femmes d’affaires, Riadh Zghal (Tunisie,  professeur Emérite consultante).

Ces femmes ont donné un bref aperçu sur l’évolution de l’entrepreneuriat dans leurs pays et ont répondu aux question du modérateur.

D’importantes synergies multiculturelles seront créées, des propositions seront avancées et des parcours de success stories retracés au service d’un échange maghrébin de pointe.

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Les différences entre ces écoles se sont limités à quelques questions de détail, le modèle de « ilm uçûl al-fiqh » (science des fondements du droit) établi par Al-Shafi’i  a été considéré comme immuable et n’a pas été remis en question par la majorité écrasante des ulémas.

Avec les changements qu’ont connus les sociétés arabo-musulmanes, ce modèle est devenu tautologique, hyper-formaliste, très attaché à la lettre du Texte, hostile à la créativité, comme le démontrent les malheurs des intellectuels depuis Averroès. Ce repli sur soi ne signifie pas pour autant qu’il n’y avait pas eu des tentatives de renouvellement du modèle traditionnel, car il y avait des projets qui auraient pu contribuer à une modernité bien ancrée dans la culture de la société, mais ces projets ont été avortés par le discours dominant.

Dans le cadre d’une initiative lancé par l’association Tounes Al Fatet en collaboration avec l’organisation internationale non gouvernementale la Konrad-Adenauer-Stiftung, un  séminaire a été organisé « Vers une pensée islamique alternative ». Certaines idées ont été présentées et qui sont restées malgré leurs pertinences marginales. Trois sessions ont été élaborer : la première relative aux « lectures marginalisées » avec Taoufik Ben Ameur ( Professeyr à la Faculté des Sciences Humaines et Socilaes-Tunis), qui a développé  « le concept d’utilité chez Najmeddine Al Toufi ». La seconde intervention était avec Mohamed Bettaieb (Professeur à la Faculté des Lettres et des Humanités de la Manouba ) sur le « soufisme et la recherche de l’esprit du texte ».

La deuxième session était « à l’épreuve de la modernité » avec Iqbal Gharbi (Professeur à l’Université de la Zitouna) qui a développé l’idée de « la lecture féministe des textes religieux » et Mssadak Jlidi (Professeur à la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines à Kairoun)  pour « L’islam et les droits de l’homme ».

Pour conclure avec la troisième session « à la recherche du renouveau » avec Hmida Ennaifer (Professeur à l’Université de la Zitouna  et président du parti islamique progressiste).

M.S

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