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]]>Mobilisation internationale
Une pétition a été adressée au roi du Maroc pour la libération du converti, signée par des adhérents du monde.
Voici l’objet de la pétition:
«Sa Majesté le Roi Mohammed VI, protecteur des droits et libertés des citoyens, groupes sociaux et collectivités, nous peuple marocain vous sollicitons pour la mise en place et la garantie de la liberté de culte et de conscience au Maroc».
Cette pétition devra atteindre les cinq mille signataires.
Le Maroc et les droits de l’Homme
Décidément pour les droits de l’Homme, les temps sont durs au Maroc. Récemment, un jeune couple ayant publié une photo de lui en s’embrassant sur le réseau social s’est retrouvé pointé du doigt encourant un mois à deux ans de prison pour «atteinte à la pudeur» (lien).
Un autre cas a provoqué la colère des militants des droits de l’Homme, celui des deux Marocains, âgés de 20 et 28 ans, condamnés le 21 mai 2013, à quatre mois de prison ferme après avoir été surpris en flagrant délit d’homosexualité dans une voiture à Temara, près de Rabat.
Pour certains, les libertés fondamentales sont dans la ligne de mire des autorités marocaines malgré les tensions qui guettent le monde arabe dans cette période de révolutions pour la dignité et les libertés. Le Maroc est-il un cas à part?
M.E.B
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]]>The post L’ONU s’inquiète d’une régression des droits des femmes first appeared on Baya.tn.
]]>Les experts de l’ONU s’inquiètent du désormais célèbre projet d’amendement de l’article 28 de la future constitution tunisienne qui définit le statut femme comme complémentaire à celui de l’homme. Ils jugent en effet que le statut de la femme tunisienne ainsi que ses droits fondamentaux risquent de subir une régression significative.
Ce projet de texte ne contient aucune notion d’égalité puisque la femme n’est pas considérée comme un individu complet et à part entière mais comme un simple complément. La réciproque, par contre, n’est pas vraie et c’est là où le bât blesse.
D’après le groupe de travail onusien, “les droits sont garantis aux femmes non par le fait qu’elles soient des êtres humains, mais plutôt sur la base qu’elles sont complémentaires aux hommes”.
Le gouvernement tunisien a accepté une autre visite du groupe d’experts sur la discrimination à l’égard des femmes en novembre prochain. Ce groupe est composé de Kamala Chandrakirana (Indonésie), Emna Aouij (Tunisie), Mercedes Barquet (Mexico), Frances Raday (Israël/Royaume-Uni) et Eleonora Zielinska (Pologne).
SBF
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]]>Abdessatar Ben Moussa, président de la LTDH, a ouvert le bal en citant « un certain cheikh » qui a déclaré qu’on n’avait plus besoin des femmes démocrates, se référant à la déclaration de Abdelfatteh Mourou. « On a plus que besoin aujourd’hui et nous les soutiendrons de toutes nos forces. Qui aurait cru possible qu’après le 14 janvier, on serait arrivé à mettre en danger les droits des femmes » ?
Pour être encore plus attentif à toute forme de dérive, les représentants de la LTDH, de l’AFTURD et de l’ATFD ont réclamé le statut d’observateurs à l’Assemblée nationale constituante (ANC). Ils veulent être présents lors de la rédaction de la future constitution, pour garantir la constitutionnalisation des principes d’égalité, de non-discrimination et de droits universels des femmes. Ils ont pour cela rencontré Mustapha Ben Jaafar, président de l’ANC qui s’est engagé à répondre favorablement à leur demande.
Le débat s’est axé sur le désormais tristement célèbre l’article 28 qui évoque la notion de “complémentarité” de la femme par rapport à l’homme. Quel serait réellement le statut des femmes dans la future Constitution? Pour l’ex-présidente de l’ATFD, Sana Ben Achour, l’article 28 qui décrète que “L’Etat assure la protection des droits de la femme sous le principe de complémentarité avec l’homme au sein de la famille entant qu’associée de l’homme dans le développement de la patrie” comporte “des propos vagues, sans valeur juridique et se réfère à des stéréotypes et des traditions consacrant la répartition des rôles entre hommes et femmes”. Cet article “dénie délibérément la citoyenneté pleine et entière des femmes”. Pour Saida Garrach, la notion de “complémentarité” est lancée pour effacer celle d’égalité”.
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