Une nouvelle loi en son genre mais une de plus qui s’ajoute à la liste interminable des taxes dont les tunisiens doivent payer ! D’après les dispositions de la Loi de Finances Complémentaire pour l’année 2014, les Tunisiens qui contractent un contrat de mariage doivent payer, à partir du deuxième semestre 2014, un nouveau timbre fiscal d’une valeur de 30 dinars.  Un texte qui sera soumit à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC), à partir du lundi 7 juillet courant. Une taxe d’après les calcules du ministère des finances, elle mobilisera plus d’un 1 million de dinars, une nouvelle ressource supplémentaire au profit du budget d’Etat. Contrairement au Etats des pays du golf, dont les gouvernements versent une somme d’argent  considérable aux futurs mariés, l’Etat tunisien cherche à dépouiller encore plus ses citoyens en dépit des circonstances économiques dont la baisse de son budget d’achat.

Les augmentations des charges ne s’arrêtent pas là, pour les fumeurs, le prix du tabac va augmenter, en vue de générer des ressources à hauteur de 50 MD.

Le projet de LFC propose, en outre, l’augmentation de 100 millimes de la valeur du timbre fiscal imposé sur les factures et les cartes de recharge téléphonique, à même de drainer de nouvelles ressources de l’ordre de 16 MD.

Pour ce qui est des fans du ‘promosport’, ils payeront 100 millimes supplémentaire sur le prix du bulletin. Cette mesure devra favoriser la collecte de nouvelles ressources à hauteur de 4 MD.

L’ensemble de ces ressources s’ajouteront à l’enveloppe de 320 MD qui sera collectée grâce à l’instauration d’une contribution supplémentaire pour les salariés, les sociétés et les personnes physiques, durant le deuxième semestre 2014.

Une nouvelle  taxation sera, aussi, mise en place lors de l’inscription des affaires auprès des tribunaux tunisiens, selon le degré de juridiction. Cette taxe sera de l’ordre de 30 dinars pour la Cour d’appel, de 50 dinars pour la Cour de cassation et le tribunal administratif. Les ressources drainées grâce à cette mesure s’élèveront à 3 MD.

Une autre mesure prévoit l’harmonisation de la fiscalité des véhicules utilitaires pour le transport des personnes avec la fiscalité des voitures de tourisme et la réduction de la pression fiscale entre ces deux catégories, en les assujettissants à une taxe de consommation de 60 et 40 % (15 MD).

Il a été, encore, décidé de régulariser la situation des voitures immatriculées FCR, à l’importation par les tunisiens à l’étranger (100 MD).

D’autres mesures prévoient l’augmentation de la valeur du timbre fiscal imposé sur la vignette des voitures immatriculées à l’étranger et la création d’un timbre fiscal d’une valeur de 30 dinars pour les personnes non résidentes lorsqu’elles quittent la Tunisie (des ressources supplémentaires de 7 MD).

Il a été décidé, aussi, le relèvement du tarif appliqué sur la carte de séjour des étrangers de 15 à 100 dinars, tout en triplant ce montant (300 dinars) en cas de fin de validité de la carte (1 MD).

La LFC prévoit, également, la mise en place d’une taxe sur les non résidents désirant quitter le pays, de l’ordre de 30 dinars, au lieu de la taxe de 2 dinars par nuitée dans les hôtels (75 MD).

Le gouvernement prévoit aussi l’augmentation du timbre fiscal appliqué aux locaux de vente de boissons alcoolisées et aux autorisations d’achat et d’entrée des armes (12 MD), outre l’accélération de la clôture des dossiers en cours de redressement fiscal, pour mobiliser des ressources de 160 MD.

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Comme à l’accoutumée, le mois sacré de Ramadan, c’est dans quelques heures, mais les commerçants ne font rien pour arranger les choses, quant à la flambée des prix.

Par les temps qui courent, cette situation sera intenable car elle risque d’anéantir de plus en plus le consommateur tunisien, le rendant impuissant et incapable de subvenir à ses besoins et essentiellement pendant ce mois.Et ce malgré le bras de fer que mène l’Etat contre les groupes exerçant un monopole sur le marché des produits alimentaires. En recourant à des stockages illégaux, ces derniers n’hésitent pas, à leur tour, à stocker tous les produits alimentaires pour pouvoir, par la suite, contrôler les prix.

H.B

Lire la version arabe sur Al Masdar

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En tête de liste, Safra A. Catz, présidente d’Oracle Corporation avec un gain de 43,6 millions de dollars en un an; suit en seconde position, Marissa Mayer, PDG de Yahoo! Qui a empoché 36 millions de dollars, Sheryl Sandberg, Madame la big boss de Facebook (26 millions) arrive sur la troisième marche du podium. Les dessous de Victoria’s Secret ont volé une place en remportant à leur présidente, Sharen Turney, un peu plus de 25 millions de dollars.

A noter que toutes ces femmes sont américaines, on aurait pourtant voulu y trouver des noms africains et pourquoi pas tunisiens mais faut-il encore que le leadership au féminin prenne son envol dans les pays du tiers monde où l’ont est encore en train de débattre sur la question «femme au travail, femme au foyer?»

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Fortune ou pouvoir est, parfois, le dilemme de certains hommes d’affaires. Que dire s’il a les deux… c’est le cas de certains. « The Spectacles of the tragedy » a classé les politiciens les plus riches du monde. Nous trouvons une femme dans la liste ainsi que trois Arabes. Il paraît que le classement n’a pas pris en compte les hommes couronnés, comme les princes et les rois.

1. Michael Bloomberg avec 22 milliards de dollars. Il est le maire de la ville de New-York depuis 2002.
2. Mikhail Prokhorov, 13.2 milliards de dollars, leadership du parti Congrès et candidat à la présidence de la Russie en 2012.
3. Dmitry Ananyev avec 1.8 milliard de dollars. Il occupe le poste de  délégué au Conseil du gouvernement fédéral, en Russie.
4. Bdizina Ivanishvili, 6.4 milliards de dollars, Premier ministre de la Géorgie.
5. Silvio Berlusconi avec 5.9 milliard de dollars, ancien Premier ministre de l’Italie.
6. Henry Ross, 3.5 milliards de dollars, candidat à la présidentielle à Perot et fondateur du parti réformiste en 1995 aux Etats Unis d’Amérique.
7. Andrei Guriev avec la somme de 3.5 milliards de dollars. Il occupe le poste de sénateur au conseil de la Fédération, en Russie.
8. Naguib Sawiris, 3.1 milliards de dollars, fondateur du parti égyptien Liberté.
9. Naijib Mikati, 3 milliards de dollars, il est le Premier ministre du Liban.
10. Sébastian Pinera, 2.4 milliards de dollars, il est le président du Chili.
11. Jeff Greene  avec 2.1 milliards de dollars, ancien candidat au Sénat américain en 2010.
12. Saad Hariri avec 1.7 milliard de dollars, il été le Premier ministre du Liban entre 2009 et 2011.
13. Tom Golisano, avec 1.5 milliard de dollars. Il est le porte-parole national et principal bailleur de fonds de l’Initiative nationale pour le vote populaire à New-York.
14. Meg Whitman, 1.4 milliard de dollars, républicaine et candidate au poste de gouverneur de la Californie.
15. Alexander Lebdev : 1.1 milliard de dollars, il est l’un des principaux porte-paroles des autorités russes et ancien agent du KGB.
16. David Sainsbury, 1.1 milliard de dollars, il été ministre de la Science et de l’Innovation au Royaume-Uni de 1998 à 2006.

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