Sonia M’barek, nommée ministre de la Culture au sein du gouvernement de Habib Essid. Elle est née en 1969 à Sfax, mariée et mère de 2 enfants. Élève du Conservatoire national de musique de Tunis, elle obtient en 1986 un diplôme de musique arabe.

A 12 ans, elle fait sa première apparition à la télévision en interprétant une chanson pour enfants Ahkili aliha ya baba.

Elle a également fait des études à la faculté de Droit et des Sciences politiques au Campus El-Manar à Tunis où elle a décroché une licence en droit public et un diplôme dans les études approfondies en Sciences politiques.

Initialement chanteuse et assistante à l’Institut supérieur de musicologie de Tunis, elle poursuit une carrière dans la chanson malgré son jeune âge sur les théâtres tunisiens, sollicitée par les meilleurs compositeurs tunisiens.

Entre 2005 et 2008, Elle a occupé le poste de directrice du Festival de la chanson tunisienne, organisé par le ministère de la Culture.

Elle est par ailleurs membre de l’Association des études internationales depuis 1995, membre du bureau exécutif de La Rachidia de 2001 à 2003 et, depuis 2002, ambassadrice de bonne volonté de l’Association tunisienne de lutte contre le cancer.

Depuis 2014-2015, elle dirige la direction du Festival international de Carthage.

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Suite à un remaniement ministériel, le nouveau gouvernement de Habib Essid compte 3 femmes ministres :

– Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance : Samira Merai,

– Ministre de la Culture : Sonia M’barek,

– Ministre du Tourisme et de l’Artisanat : Selma Rekik Elloumi.

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Le chef du gouvernement, Habib Essid a décidé, mercredi soir, d’opérer un remaniement ministériel.

Après ce remaniement, la nouvelle composition du gouvernement de Habib Essid est désormais comme suit :

– Ministre de la justice, Omar Mansour,

– Ministre de la Défense nationale : Farhat Horchani,

– Ministre de l’Intérieur : Hédi Majdoub,

– Ministre des Affaires étrangères : Khmaïyes Jinhaoui,

– Ministre des Affaires locales, Youssef Chahed,

– Ministre des Affaires religieuses : Mohamed Khelil,

– Ministre des finances : Slim Chaker,

– Ministre du développement, de l’investissement et de la coopération internationale : Yassine Ibrahim,

– Ministre des domaines de l’Etat et des Affaires foncières : Hatem El Euchi,

– Ministre de l’éducation : Neji Jalloul,

– Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique : Chiheb Bouden,

– Ministre de la formation professionnelle et de l’emploi : Zied Laadhari,

– Ministre des Affaires sociales : Mahmoud Ben Romdhane,

– Ministre de la Santé : Said Aidi,

– Ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance : Samira Merai,

– Ministre de la Culture : Sonia M’barek,

– Ministre de la Jeunesse et des Sports : Maher Ben Dhiaa,

– Ministre de l’Industrie : Zakaria Hamad,

– Ministre de l’Energie et des Mines : Mongi Marzouk,

– Ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche : Saâd Seddik,

– Ministre de l’Environnement et du Développement durable : Nejib Derouiche,

– Ministre du Commerce : Mohsen Hassan,

– Ministre du tourisme et de l’Artisanat : Selma Rekik,

– Ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire : Mohamed Salah Arfaoui,

– Ministre du Transport : Anis Ghedira,

– Ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique : Noomane Fehri,

– Ministre de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la lutte contre la Corruption : Kamel Ayadi,

– Ministre chargé des relations avec l’Assemblée des représentants du peuple et porte-parole du gouvernement : Khaled Chouket,

– Ministre chargé des relations avec les Instances constitutionnelles et la société civile et des Droits de l’Homme : Kamel Jendoubi,

– Secrétaire général du gouvernement : Ahmed Zarrouk.

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Le tribunal de première instance de Tunis a décidé de libérer, à titre provisoire, le cinéaste Nasreddine Shili, et de reporter le verdict du procès au mois d’octobre prochain.

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Le Venezuela envisage l’ouverture d’un centre culturel à Tunis,  d’après le vice-ministre vénézuélien des affaires étrangères Reinaldo José Bolivar, en visite actuellement en Tunisie. Il  a aussi proposé aussi l’organisation d’une semaine culturelle tunisienne, à Caracas  en 2014″pour permettre aux vénézuéliens de découvrir la richesse culturelle et la civilisation de la Tunisie”, a déclaré lors d’une rencontre  avec M. Mehdi Mabrouk, ministre de la culture.

Le ministre vénézuélien a  relevé que sa visite en Tunisie vise à renforcer le rapprochement de son pays avec les pays arabes et africains. De son coté, M. Mabrouk, ministre de la culture a proposé dans ce contexte l’élaboration d’un projet d’accord d’échanges culturels entre les deux pays invitant le Venezuela à participer aux manifestations culturelles organisées en Tunisie dont le festival international de Carthage pour l’année 2014.

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L’organisation Human Rights Watch demande aux autorités tunisiennes de libérer, immédiatement, le cameraman d’Astrolabe TV, Mourad Meherzi, arrêté, pour avoir filmé l’agression du ministre de la culture par le cinéaste Nasreddine Shili, au moyen d’un jet d’œœuf, lors de la cérémonie du 40e jour de la mort de l’artiste Aziz Chennaoui.

Human Rights Watch considère cette arrestation comme un « coût dur pour la liberté des médias » soulignant qu’un cameraman ne doit pas être poursuivi juste pour avoir filmé une agression.

« L’absence de preuves de complot (visant à attaquer un fonctionnaire dont est accusé le cameraman) signifie que Meherzi est effectivement détenu pour avoir fait son travail, c’est à dire filmer les événements », estime, dans cette déclaration, Joe Stork, directeur de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights. « Les poursuites engagées contre lui sont un mauvais précédent pour la liberté des médias en Tunisie… Si les autorités tunisiennes ne libèrent pas Meherzi rapidement et n’abandonnent pas les charges retenues contre lui, elles confirmeront que l’espace pour la liberté des médias se rétrécit », affirme Joe Stork, dans sa déclaration.

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