Cette journée a été initiée par la Fédération internationale du diabète (IDF) avec le soutien de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Et s’il en a été ainsi, c’est parce que spécialistes et autres organisations considèrent qu’une meilleure connaissance de cette épidémie constitue un pas important pour mieux accompagner les personnes malades, leurs proches.

Le slogan de cette année pour la campagne de sensibilisation, effectuée sur 4 ans, est «Protégeons notre futur».

Dans se cadre, une conférence de presse a été organisée le 8 novembre dernier par les laboratoires Novo Nordisk.

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L’Organisation mondiale de santé (OMS) affirme avoir découvert une nouvelle maladie sexuellement transmissible qui ne répond pas aux antibiotiques.

Les responsables de l’OMS l’identifient sous le nom de «gonorrhée». D’après eux, c’est l’une des infections les plus courantes sexuellement transmissibles. Elle se transmet par les relations sexuelles orales, vaginales et anales. Environ 106 millions de personnes dans le monde seraient infectées chaque année.

“Une fois que cet organisme développe une résistance complète à ce dernier antibiotique que nous avons, nous n’avons rien d’autre à offrir à ces patients», explique le Dr Manjula Lusti-Narasimhan, chercheur au département de la santé et de recherches génésiques de l’OMS.

L’organisation vient de publier un plan d’action global pour une plus grande campagne de sensibilisation, de prévention et de surveillance sur l’éventuel échec du traitement de la gonorrhée. Les mêmes types de messages de prévention s’appliquent pour la gonorrhée que pour le VIH/sida: des rapports sexuels protégés -l’utilisation correcte et systématique du préservatif- et de limiter le nombre de partenaires sexuels.

L’Australie, la France, le Japon, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni figurent parmi les pays ayant signalé des cas de gonorrhée qui ne répond pas aux céphalosporines, qui est la dernière option de traitement contre la gonorrhée. Ce sont des pays dotés de bons systèmes de soins de santé développés, ce qui signifie que les pays les moins aisés peuvent courir un plus grand risque.

Les conséquences d’une infection non traitée sont néfastes. Elle peut causer l’infertilité chez les hommes comme chez les femmes. Plus de 50% des bébés nés de mères atteintes de gonorrhée ont des infections oculaires sévères, pouvant conduire à la cécité (déficience visuelle totale). Les femmes enceintes peuvent avoir des avortements spontanés ou des grossesses extra-utérines. Si les bactéries pénètrent dans d’autres parties du corps, douleur, l’enflure et la raideur sont possibles.

L’OMS ne connaît pas encore l’ampleur de la propagation de la gonorrhée résistante aux médicaments. Les bactéries peuvent devenir résistantes aux antibiotiques en raison de la sur-utilisation ou de la mauvaise utilisation des antimicrobiens ainsi que des versions de mauvaise qualité de ces médicaments. Les souches de gonorrhée en particulier semblent avoir particulièrement bonne capacité à devenir résistantes.

Mariem Soualhi

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