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“Don’t forget us” (ne nous oubliez pas) est l’intitulé d’une exposition photographique qui se tiendra les 8 et 9 février à la galerie de l’information à Tunis à l’initiative de l’association tunisienne des médias alternatifs en collaboration avec le fonds européen pour la démocratie EED.
Fruit de plusieurs mois de travail en 2015, cette exposition, informe un communiqué de presse de l’association, vise à rappeler aux décideurs tunisiens les revendications des citoyens résidant dans les régions intérieures qui souffrent de plusieurs difficultés dans leur vécu quotidien : pauvreté, chômage, santé…
L’exposition donne à voir plus de 100 histoires racontées en photos dans 10 régions de l’intérieur du pays afin de transmettre aussi fidèlement que possible l’angoisse, la détresse, la marginalisation l’exclusion, la misère et l’oubli des citoyens dans ces régions “délaissées”.
Les trois photographes impliqués dans ce projet en l’occurrence Ali Jabeur, Zouheir Ahmadi et Mohamed Reggui ayant sillonné ces régions, avec appareil photo et caméra à la main, se sont donnés pour mission de défendre, à travers l’art de l’image, les droits les plus élémentaires des citoyens démunis à une vie digne.
L’exposition a été réalisée également afin de montrer que la photographie demeure un moyen de militantisme pacifique grâce à son pouvoir immensurable de sensibilisation, de persuasion et de pression positive.
Il est à rappeler que l’association tunisienne des médias alternatifs est une association culturelle fondée en 2013 par un groupe de journalistes tunisiens ainsi que des militants de la société civile. Sa mission essentielle est d’encadrer les jeunes tunisiens dans les régions et de les initier aux bonnes pratiques journalistiques en accordant un intérêt particulier à la problématique du développement dans les régions de l’intérieur du pays.
Voici une vidéo qui parle de la femme rurale :
متنساش حتى انا مرا تونسيةالمرا الريفية هي مرا تونسية ديما منسية اسمعوا صوتها متنساوهاش#Don’t_forget_us
Posté par Don’t Forget Us ما تنسوناش sur lundi 18 janvier 2016
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Des statistiques qui font froid dans le dos ont été révélées par Mohamed Zarrouk, membre du bureau national de l’Organisation de défense du consommateur (ODC). Selon lui, 15,5% des Tunisiens vivraient sous le seuil de la pauvreté.
En effet, lors d’une émission sur les ondes de Shems Fm, Mohamed Zarrouk a déclaré que «le seuil de pauvreté peut même atteindre les 30% à Sidi Bouzid, Siliana, et une grande partie du nord-ouest».
Face à cette réalité, Zarrouk préconise la création de l’Observatoire national de lutte contre la pauvreté et la mise en place d’une stratégie nationale et de structures afin de lutter activement contre la pauvreté en Tunisie.
A noter que 3 ans après la révolution et deux ans après l’arrivée d’Ennahdha au pouvoir grâce aux premières élections libres qu’a connue la Tunisie le 23 octobre 2011, des milliers de Tunisiens vivent dans des situations précaires qui en disent long sur le modèle économique actuel de la Tunisie.
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Cela se passe dans un hôpital au Zimbabwe: à chaque fois qu’une femme crie lors de son accouchement, elle doit payer une taxe de 5 dollars. Ce n’est pas une blague, mais une mesure préventive pour les fausses alertes, souvent coûteuse pour les établissements sanitaires dans ce pays pauvre.Décidément, tous les moyens sont bons pour se faire de l’argent ! Sauf que là il y a un avantage: ça permettra aux femmes de prendre leur courage entre “les dents” pour ne pas crier.
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Le Ciné-club EDH d’Amnesty International-Tunisie reprend ses activités et vous invite a son troisième cycle intitulé : “Un cinéma sans faim!”. Le cycle de septembre traite le sujet de la pauvreté et la dignité via les films suivants :
1/* “Au bas de l’échelle” de Tarek Ben Tarek Ben Ghzaiel –
Durée : 30 minutes
Date de sortie : 2010
Tourné dans la région de Sidi Bouzid quelques mois avant la révolution, ce film montre une famille de cueilleurs d’olives durant les activités saisonnières et décrit un mode de vie extrêmement précaire.
2/* “Le Caire raconté par Youssef Chahine” de Youssef Chahine
Durée : 23 minutes
Date de sortie : 1991
3/* Le début de la faim de Patrice Barrat
Durée: 53 minutes
Date de sortie : 2008
La projection sera suivie d’un débat. L’entrée est gratuite.
Source: communiqué
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