Trente députés, réunis mardi en plénière, ont signé une pétition pour exprimer leur mécontentement face aux propos de l’ancien Premier ministre français Manuel Valls qui avait déclaré qu'”en Tunisie comme en Iran, le voile a été imposé aux femmes”.

Contactée, mardi, par l’agence TAP, Leila Ouled Ali, députée de Nidaa Tounes, a indiqué que le nombre de signataires de cette pétition va augmenter durant les prochains jours, précisant que les signataires appartiennent à des partis politiques différents.

Elle a, dans ce contexte, fait savoir que cette pétition est également ouverte à la société civile.

“Manuel Valls devrait présenter ses excuses aux femmes tunisiennes”, a-t-elle estimé, rappelant que la Tunisie est pionnière en matière des droits des femmes dans le monde arabe.

La députée a expliqué que la femme tunisienne est particulièrement attachée à sa liberté et bien décidée à ne pas renoncer à ses acquis pour lesquels elle avait longtemps milité.

En Tunisie, les acquis de la femme ont même été consolidés, a-t-elle fait savoir, soulignant que “les femmes tunisiennes ont une longueur d’avance sur les femmes de certains pays européens”.

Par ailleurs, Leila Ouled Ali a indiqué qu’un droit de réponse va être prochainement réclamé, estimant qu'”Emmanuel Valls qui est actuellement candidat à la Présidence de la République a fait ses déclarations dans le cadre de sa campagne électorale et non par ignorance”.

Invité de “l’Emission politique” de la chaine de télévision française “France 2″, Manuel Valls a affirmé, la semaine dernière, qu'”en Tunisie comme en Iran, le voile a été imposé aux femmes”. Et de poursuivre, “des femmes à qui on a imposé le voile se battent précisément pour l’enlever”.

Les déclarations de Valls sur l’imposition du port du voile en Tunisie ainsi que la comparaison entre la Tunisie et l’Iran ont suscité de nombreuses réactions parmi les internautes tunisiens.

Lire aussi :

Lettre de Karim Guellaty à Manuel Valls

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La goute de trop est venue quand son fils de 10 ans passe jusqu’à trois heures par jour à faire ces devoirs à la maison. “Si il ne finit pas, le lendemain, à l’école, il ne sera pas autorisé à jouer,” a confirmé la maman Eva à la chaine BBC.

La mère espagnole a lancé une pétition sur Change.org pour demander au gouvernement de réglementer les devoirs – un appel à l’action qui a fait de l’écho sur Facebook.

Bailen a trois enfants – âgés de 8, 10 et 12 ans-, qui vont tous à la même école primaire, mais ils n’ont pas tous la même quantité de devoirs. “Le problème en Espagne est que le fardeau de devoirs est à la charge de chaque enseignant“.

Sa campagne a quelques partisans improbables. Lorsque Alfonso Gonzalez, enseignant du secondaire, a entendu parler de la pétition, il a non seulement signé, mais il lui a envoyé aussi une confession dont il avait écrit aux enseignants de sa fille. «Je l’ai fait pour ma fille, en l’aidant à faire ses devoirs et je ne le regrette pas! Je l’ai fait parce que je voulais qu’elle ait une enfance heureuse et dix heures de sommeil la nuit”, écrit-il. “Je dirais que grâce à cela, ma fille est maintenant une adolescente en bonne santé, et une grande athlète qui aime lire.”

«Je crois que les devoirs sont un non-sens,… J’ai l’habitude d’avoir cette conversation avec les enseignants de ma fille et ils me disaient qu’un jour elle serait reconnaissante. Eh bien, maintenant, je leur dis qu’ils ont donné ces bonnes notes aux devoirs que je faisais“, a-t-elle déclaré à la BBC.

Jorge Casesmeiro, un membre de l’Association des enseignantes et enseignants de Madrid, dit que le débat sur les devoirs est un problème récurrent qui ravive chaque fois que quelqu’un le soulève. “Ce que nous avons ici [en Espagne] est une tradition de distribuer de devoirs. Mais il est un fait que trop de devoirs est préjudiciable.”

Selon le Programme international pour le suivi des élèves (PISA), il y a une corrélation entre le nombre d’heures que passe un élève à faire ses devoirs, les examens et les résultats. “Mais si l’étudiant passe son temps à faire trop de devoirs, l’effet cesse d’être positif“, explique Daniel Salinas, chercheur à PISA. “Après quatre heures de devoirs par semaine, ce temps n’est plus significatif.” La moyenne en Espagne est de six heures par semaine – le même qu’aux Etats-Unis, et une heure de plus qu’au Royaume-Uni.

D’autres prennent un point de vue différent. Jose Miguel Campo, un membre de l’Ordre professionnel de l’Éducation de Madrid, concède qu’il y a un manque de cohérence entre les classes. Pourtant, il estime que les devoirs de maison sont importants pour le processus d’apprentissage d’un enfant. “Personnellement, je crois qu’il est important de développer la capacité de faire un travail à la maison, et je ne pense pas que six heures par semaine soient excessives“, dit-il.

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