Voici la liste des plages impropres à la baignage :

Gouvernorat de Tunis : une seule plage, celle séparant la Marsa, Gammarth et Raoued plage

Gouvernorat de Ben Arous : 10 plages, celle au sud de la plage Marouen à Radès, celles en face du bâtiment de la protection civile, en face du centre de thalassothérapie à radès, au Nord de la décharge d’Oued Miliane à Radès, au sud de la décharge oued meliane à Ezzahra, en face de la décharge oued meizat, en face de la décharge oued boukhamsa à Ezzahra, en face de la rue Aziza Othmana à Hammam Lif, en face de l’ancienne décharge d’Echiba et la décharge de oued ayaychiya à Hammam Lif.

Gouvernorat de Bizerte : 3 plages: Baâli à Menzel Jemil, le port des pêcheurs et Sidi Hachani à Menzel Abderrahman

Gouvernorat de Nabeul : 3 plages, en face de la station d’assainissement à Dar Chaâbane, à oued hijaz à kélibia et en face du pôle technologique de Soliman

Gouvernorat de Gabès : 4 plages : plage Essalem à Gabès, en face de la décharge de l’ancien oued, la plage cirta, et plage Oued Ettine à Ghannouch.

Elaborée par le Réseau National de Surveillance de la qualité de l’eau des Plages relevant du Ministère de la Santé, cette liste s’inscrit dans le cadre de la prévention des risques sanitaires liés à la baignade en mer. Le réseau comprend 539 points de surveillance permanents répartis sur toute la bande côtière (de Tabarka à Ben Guerdane).

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Le nombre de plages impropres à la baignade a baissé cette année de 21 à 19 plages, a indiqué, le ministre de la Santé, Imed Hammemi.

Ces plages sont situées dans six gouvernorats à savoir l’Ariana, Ben Arous, Bizerte, Nabeul, Sousse et Gabès, a-t-il fait savoir lors d’un point de presse consacré à la présentation des résultats du contrôle sanitaire des eaux de baignade au titre de la période du 1er janvier au 31 mai 2018.

Selon lui, les résultats ont révélé que 54% des plages tunisiennes sont de très bonne qualité, précisant que 4% des plages sont de qualité très médiocre.

Gouvernorat de l’Ariana (2 plages) :
Cité des juges
Canal du Golfe (Raouad)

Gouvernorat de Ben Arous (5 plages) :
La plage en face de la protection civile
La plage située à 100 mètres au nord du bassin versant d’Oued Miliane (Hammam-lif)
La plage située en face du bassin versant d’Oued El Maizet
La plage située au sud de la plage de Marouen
La plage en face du centre thermique

Gouvernorat de Bizerte (4 plages) :
La plage de Baali (Menzel Jemil)
La plage du Port de pêche de Menzel Abelharmane
La plage de Sidi Hachani Menzel Abelharmane
Le canal de Zarzouna

Gouvernorat de Nabeul :
La plage en face de la station d’assainissement SE4 à Dar Chaabane

Gouvernorat de Sousse (3 plages):
La plage de Caïd Souassi
La plage de Sidi Abdelhamid 1
La plage d’Oued el Hallouf

Gouvernorat de Gabès (4 plages) :
La plage Chott Essalem
La plage à côté du port de pêche de Gabès.
La plage près du bassin versant dans l’ancien Oued
La plage de Ghannouch (Oued Ettin)

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Seize mille tonnes de déchets d’activités sanitaires (DAS) sont produites chaque année en Tunisie, dont 40% (soit 7 mille tonnes) classés dangereux, a déclaré, jeudi, à Tunis, la directrice de l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGed), Afef Siala.

Ces déchets sont générés par 92 cliniques privées, 165 centres d’hémodialyse, 355 laboratoires d’analyses, 1334 pharmacies et 2080 centres de santé de base, et “jetés anarchiquement dans des décharges non contrôlées, ou pire encore, dans la nature”, a-t-elle affirmé lors d’une journée de sensibilisation aux “bonnes pratiques de gestion des déchets des activités de soins en officine et dans les grossisteries”, organisée à Tunis par le Conseil National de l’Ordre des pharmaciens de Tunisie (CNOPT).

“S’ils sont jetés dans la nature, les DAS constituent un sérieux danger de santé publique et présentent un risque fort de maladies transmissibles aux sujets exposés (Hépatite, Sida, dermatites, lésions cutanées, brûlures, etc)”, a-t-elle prévenu, ajoutant qu’ils représentent également une source de pollution de l’environnement et une menace écologique.

Une stratégie nationale pour la gestion optimale des DAS, entrant dans le cadre d’un plan d’action en cours d’exécution (2013-2017) issu de “la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants”, a été mise en place. Elle vise à éliminer les émanations des polluants organiques polluants de la Tunisie, et de protéger la santé humaine et l’environnement, a encore indiqué Afef Siala.

Le président du CNOPT, Abdallah Jalel, a expliqué pour sa part que les premiers exposés aux dangers des DAS sont les travailleurs du secteur de la santé, les malades, les habitants des zones proches des décharges non contrôlées, (principalement les enfants) et les travailleurs des centres de collecte et de gestion des déchets.

“Le problème dans la gestion de ces déchets est l’absence de sociétés spécialisées dans la collecte et le traitements des DAS”, a-t-il expliqué, indiquant toutefois que quelques entreprises de ce genre commencent à voir le jour.

Jalel a, dans ce sens, souligné que les DAS constituent “un fardeau” pour les pharmaciens, qui trouvent des difficultés à s’en débarrasser et à les détruire.

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«La Tunisie produit, chaque année, environ 150 mille tonnes de déchets dangereux, dont 75% de cette quantité sont des déchets industriels», a fait savoir Omar Zouaghi, cadre de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED).

Intervenant à l’ouverture de l’atelier régional sur «les méthodes et les technologies de la gestion des déchets dangereux et spécifiques dans l’expérience tunisienne», Zouaghi a indiqué que la Tunisie dispose d’un arsenal juridique, organisationnel et technique pour la gestion de ces déchets.

Il a précisé que le principe de la gestion des déchets dangereux consiste à faire payer au polluant le coût de la gestion de ses déchets.

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Les services concernés du ministère de l’Agriculture ont prélevé des échantillons afin de les analyser et déterminer les raisons de ce phénomène, a affirmé Hédia Lajnef, ingénieure à la Direction de la pêche au Commissariat régional de l’agriculture de Ben Arous.

Une équipe spécialisée s’est rendue à la plage de Radès où elle a constaté l’existence de grandes quantités, voire des milliers de poissons sans vie, a indiqué Lajnef à l’Agence TAP.

Ces poissons auraient succombé à un manque d’oxygène provoqué par la pollution du canal, a-t-elle dit, rappelant qu’il s’agit du deuxième incident après celui survenu en mai dernier, sur la même plage.

Le directeur d’Hygiène et de Protection de l’Environnement au ministère de la Santé Publique, Mohamed Rabhi avait déclaré, auparavant, à l’Agence TAP que c’est au ministère de l’Agriculture de faire les analyses nécessaires, dans ce cas, « parce que le poisson est considéré comme un produit de la mer qui n’a pas été encore commercialisé »

Parallèlement, une équipe du ministère de la Santé Publique procède, de son côté, au prélèvement d’un échantillon de l’eau du canal pour le soumettre à des analyses physico-chimiques et voir si sa contamination est à l’origine de la mort de milliers de poissons.

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Des photos montrant l’insalubrité de l’hôpital Sahloul de Sousse, selon les dires d’une jeune fille qui les a postées ont fait le buzz sur les réseaux sociaux. Postées samedi 29 août 2015 sur Facebook, les photos montrent une absence totale d’hygiène, notamment dans la pharmacie de l’hôpital.

La fille dont le père s’est fait dernièrement alité dans l’hôpital en question raconte qu’étant donné que personne n’était disponible ce jours-là pour changer la perfusion de son papa, elle a décidé de s’en charger personnellement. Partie à la pharmacie pour se procurer une seringue, et là elle découvre ce qu’elle « qualifie de spectacle désolant ».

Après avoir partagé ces photos sur la toile, les internautes indignés, ont appelé le ministre de la Santé, Saïd Aïdi, à visiter cet établissement pour faire l’état des lieux et ordonner des mesures correctrices.

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La liste des 26 plages interdites à la baignade durant cet été 2015, réparties sur 7 gouvernorats, car jugées trop polluées par le directeur de l’hygiène du milieu et de la protection de l’environnement au ministère de la Santé publique, Mohamed Rabhi

Bizerte :
-El Baali à Menzel Jemil
-Sidi Ali Hachani à Menzel Abderrahmen
-Le port de pêche de Menzel Abderrahmen
-Canal 1 à Zarzouna
-Canal 2 à Zarzouna
Sousse :
-Caïd Souassi (Oued El Hallouf)
-Caïd Souassi ( Au sud d’Oued El Hallouf)
-Sidi Abdelhamid 1 (En face de la plage d’Oued Hamdoun)
-Sidi Abdelhamid 2 ( En face de la plage d’Oued Hamdoun)
Monastir :
– La plage se trouvant derrière l’ancien abattoir
Gabés :
-Oued Ettin
-Chott Essalem
-Oued El Kedim
-Le côté droit du port de pêche de Gabés
Médenine :
-Souk El Guebli à Midoun Djerba
Ariana :
-Cité des juges
-Canal El Khalij à Raoued
-500 mètres à partir du Canal El Khalij à Raoued
-El hassiane à Kalaat Landlous
Ben Arous :
-100 mètres au sud de Chott à Radès
-Centrale thermique de Radès
-En face de la Protection Civile à Radès
-100 mètres au nord d’Oued Miliane à Radès
-100 mètres au sud d’Oued Miliane-En face d’Oued El Maizet

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Des jeunes actifs de la ville du Kef avec la collaboration de la municipalité ont organisé, dimanche 31 mai 2015, une action intitulée «t-heboha 2.0».

Cet évènement visant l’implication des citoyens dans la résolution des problèmes environnementaux de la ville est une occasion pour sensibiliser les habitants à la question de la qualité de l’environnement et de la gestion des déchets.

Dans le cadre de cette action, des enfants ont participé à la création de poubelles publiques à l’aide de pots de peinture récupérés.  L’idée est de montrer que chacun peut contribuer à sa manière et que c’est possible de faire de petites activités sans pour autant dépenser de l’argent.   

Il est à rappeler que cet événement se tient chaque année et a pour objectif de promouvoir la culture de la citoyenneté chez les enfants et d’impliquer les citoyens dans la planification d’actions similaires ultérieures dans divers quartiers de la ville.

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La situation de l’environnement en Tunisie devient, aujourd’hui, critique et préoccupante, a souligné le ministre de l’Equipement, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Durable, Hédi Larbi.

Le ministre, qui s’adressait, lundi, aux journalistes, lors d’une conférence de presse, a appelé tous les citoyens, les acteurs économiques et la société civile à prendre conscience de la dégradation de la situation environnementale en adoptant un comportement environnemental civique et sain. D’après M. Larbi, la détérioration de la situation environnementale est due essentiellement au manque de conscience quant à l’importance de la préservation de l’environnement, ainsi qu’a la prolifération des décharges anarchiques et non-contrôlées et l’amplification des sources de la pollution industrielle causée, surtout, par le rejet des eaux usées dans le milieu naturel.

Le ministre a fait savoir que le diagnostic effectué par les différentes structures intervenantes  a révélé le manque des moyens publics pour assurer la collecte et le transport des déchets, d’autant plus qu’un bon nombre d’établissements de gestion des déchets sont fermés, à l’instar des décharges contrôlées dans les îles de Djerba, et Kerkennah, Monastir et aussi le centre du traitement des déchets industriels à Jradou.

Selon ses dires, il sera procédé, à la révision des infractions dans le sens d’un accroissement des sanctions et au renforcement des moyens de contrôle, avec la possibilité de créer des juridictions spécialisées dans les questions environnementales. Le ministre a déclaré que “le gouvernement n’est pas satisfait de ses résultats et que les efforts se poursuivent jusqu’à la réalisation des objectifs escomptés en la matière ».

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Foued Kraiem, président de l’Association tunisienne de l’environnement et la nature à Gabès, a insisté sur la nécessité de mettre fin de manière définitive à la pollution dans la région conformément aux dispositions de la nouvelle constitution, notamment l’article 45 qui stipule que l’Etat garantit le droit à un environnement sain et équilibré.

Il a également appelé à la mise en œuvre des projets que l’Etat s’est engagé à réaliser dans le domaine de l’environnement et à accomplir une première étape sérieuse pour la préservation des richesses halieutiques et oasiennes.

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