Le dirigeant au parti Ettahrir, Mohamed Naceur Chouikha, a indiqué, jeudi, que la proposition du président de la République Béji Caïd Essebsi sur l’égalité dans l’héritage est “dangereuse, contraire aux préceptes de l’islam et corrompt la femme “.

“Le système de gouvernance en Tunisie est dépendant de l’occident”, a-t-il accusé, appelant les “Tunisiens à rejeter l’initiative du président de la République sur l’égalité homme-femme et à s’y opposer”.

S’exprimant au cours d’une conférence de presse organisée par le parti Ettahrir sur la situation dans le pays, la Constitution, les initiatives du président de la République et la politique du gouvernement, Chouikha a critiqué certains oulémas de la Zitouna. Ces derniers, a-t-il dit, ont estimé que l’initiative de Béji Caïd Essebsi est en violation des dispositions de la Constitution. Ils cherchent en fait à se disculper de tout reproche et ne s’appuient pas sur le texte coranique, tacle-t-il.

Le 6 juin 2017, le Tribunal de première instance de Tunis a décidé de suspendre les activités de Hizb Ettahrir pendant un mois, mais le parti s’y est opposé, contestant la compétence de la juridiction ayant rendu la décision.Le parti Ettahrir a obtenu son visa le 17 juillet 2012. Il ne reconnait pas les fondements de la République, les institutions de l’Etat et sa Constitution et appelle à l’instauration d’un “Califat islamique”.

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Le Chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi a remis, vendredi, lors d’une cérémonie organisée au palais de Carthage, le prix du président de la République Tunisienne pour les Sociétés Maghrébines de Médecine au titre de l’année 2016 aux professeurs tunisiens Lotfi Hendaoui et Mohamed Néjib Bouhaouala pour la recherche scientifique qu’ils ont réalisée sur la radiologie.

Lotfi Hendaoui a indiqué que cette recherche qui a été publiée en langue anglaise est devenue une référence internationale pour les spécialistes, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.

La cérémonie de remise du prix s’est déroulée présence de Mohamed Ridah Charfi, président de la Société Tunisienne des Sciences Médicales.

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C’est ce qui ressort du décret n°658 daté du 3 juillet 2015 et paru dans le Journal officiel de la République tunisienne (JORT).

Selon le même décret gouvernemental, les autres privilèges dont bénéficie le président de la République restent inchangés, s’agissant notamment du logement et autres garanties. Le salaire du chef de l’Etat est ainsi passé de 30 mille à 17 mille dinars.

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La vidéo de l’arrestation de Moncef Marzouki et d’autres activistes sur le »Marianne », navire de la Flottille de la Liberté 3 qui avait pour objectif de forcer le blocus israélien pour rejoindre Gaza.

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La candidate de la droite, Kolinda Grabar-Kitarovic, s’est imposée comme première femme chef d’Etat de Croatie, en battant son adversaire Ivo Josipovi, le social-démocrate  avec 50,7% des voix.

Kolinda Grabar-Kitarovic est ainsi la première femme à devenir présidente de la Croatie.

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Chadlia Saïda Farhat est notre nouvelle Première Dame. Elle est née le 1er août 1936, avec 10 ans d’écart, elle et son mari Béji Caid Essebsi, né le 18 décembre 1926, donnent naissance à quatre enfants: deux filles (Amel et Salwa) et deux garçons (Mohamed Hafedh et Khélil).

Selon ses dernières déclarations à Leaders, la Première Dame de Tunisie n’aime pas l’idée de s’installer au Palais de Carthage. Elle ne se sentira pas chez elle, loin de ses enfants et petits-enfants. Tout de même elle affirme qu’elle y sera pour les occasions officielles pas plus.

Chadlia Saïda Farhat est la troisième Première Dame de Tunisie post-révolution et cinquième pour la République Tunisienne. Contrairement aux deux premières, Wassila et Leila, les deux suivantes étaient loin des médias et de la vie politique.

A se demander si ça sera le cas aussi pour Chadlia Saïda Caïd Essebsi ou pas.

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En réaction à la vague de mécontentement à l’encontre du leader de Nidaa Tounes, Olfa Youssef fait par de sa position à travers son compte facebook.

Certains diront que c’est une autre trahison à l’idéologie bourguibiste, d’autres estimeront que tout est permis dans la guerre politique, comme aller à l’encontre de ses propres principes!

Lire aussi:

BCE méprise la femme tunisienne, et c’est la toile qui s’enflamme!

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Si c’était un candidat à la présidence République sans expérience politique ou un candidat ayant des idéologies extrémistes, ça aurait pu passer, mais que ce soit Béji Caïd Essebsi, c’est indigeste!

A son âge, avec autant d’expérience et ses slogans pour l’égalité homme/femme, BCE se fait avoir par ses propres paroles lors de l’émission télévisée sur la chaîne Watanya. Des mots méprisants à l’égard des femmes. Et la toile n’a pas tardé à réagir… négativement cela s’entend!

Sans doute, c’est un point de moins pour le très probable futur candidat à l’élection présidentielle. Certains estiment déjà qu’une vague de mécontentements -voire consternations- à l’égard de BCE pourrait entamer, sérieusement, sa popularité dans les prochains jours. Et il faut dire que cela tombe à un mauvais moment, puisque, malgré une grande sympathie qu’il jouit de la part des Tunisiens, beaucoup estiment que, à son âge, il ne devrait pas se présenter à une élection, fût-elle présidentielle. Mais bon!

Revenons à nos moutons -au figurer bien sûr- pour souligner qu’un Bourguibiste estime que “les paroles d’une femme (tunisienne)” ne doivent pas être prises aux sérieux … et que, “au final ce n’est qu’une femme”, c’est inacceptable, et ce même si c’est une “nahdhaouie”! C’est à coup sûr une très mauvaise publicité pour BCE. Et pour cause? La population tunisienne est composée de plus de 50% de femmes! L’avait-il oublié?

Dans ces conditions, on se demande bien si BCE pourra rattraper cette gaffe. Certains,  mettront cette bourde sur le compte de la vieillesse, mais ne dit-on pas que les vieux sont souvent “sages”, “pondérés” et “modérés”? Il va falloir d’autres excuses.

Aujourd’hui, de nombreuses femmes, déçues voire dépitées, estiment que c’est un grand pas en arrière pour la Tunisie “grâce” à BCE!

La video total, 54:00

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A l’expiration de la date- butoir du dépôt des candidatures lundi, 69 candidats se sont présentés à l’élection présidentielle du 23 novembre 2014. Voici une liste actualisée et non définitive des candidats à la présidentielle :

Lundi 8 septembre 2014: 1-Mohamed Hachemi Hamdi, candidat du Mouvement Al- Mahaba ; 2-Larbi Nasra, candidat du Parti la Voix du peuple ;

Mardi 9 septembre 2014: 3-Béji Caïd Essebsi, candidat du Mouvement Nidaa Tounes ; 4-Habib Zammeli, candidat indépendant (Magistrat),

Mercredi 10 septembre 2014: 5-Ahmed Safi Said, candidat indépendant (Ecrivain et journaliste) ;

Vendredi 12 septembre 2014 : 6-Faouzi Saidi, candidat du Front du 17 décembre pour le développement.

Mardi 16 septembre 2014 : 7-Ahmed Néjib Chebbi (Candidat du parti Al-Jomhouri) ;

Mercredi 17 septembre 2014 : 8-Mustapha Kamel Nabli, candidat indépendant (Ancien gouverneur de la Banque centrale de Tunisie BCT) ;

Jeudi 18 septembre 2014 : 9-Mustapha Ben Jaafar, candidat du parti Ettakatol ; 10-Hamma Hammami, Candidat du Front populaire ; 11-Slim Riahi, président de l’Union patriotique libre (UPL) ;

Vendredi 19 septembre 2014 : 12-Mohamed Hamdi, candidat de l’Alliance démocratique ; 13-Noureddine Hached, candidat indépendant (Ancien ambassadeur et fils du syndicaliste Farhat Hached) ; 14-Abderrahim Zouari, ancien ministre sous le régime de Ben Ali candidat du Mouvement Destourien ; 15-Abderraouf Ayadi, candidat du Mouvement Wafa ; 16-Ali Chourabi, candidat indépendant (Magistrat) ;

Samedi 20 septembre 2014: 17-Mohamed Moncef Marzouki; président d’honneur du Congrès pour la République 18-Fares Mabrouk, candidat indépendant (Homme d’affaires) ; 19-Emna Mansour Karoui, candidate du Mouvement démocratique pour la réforme et la construction ; 20-Abelkader Labbaoui, candidat indépendant (président de l’Union tunisienne du service public et de la neutralité de l’administration) ; 21-Kamel Morjane, candidat du parti « Al-Moubadara » ; 22-Kalthoum Kannou, candidate indépendante (Magistrate) ; 23-Adel Almi, candidat du parti « Tunisie Zitouna » ; 24-Abderrahim Khelifi, candidat indépendant ;

Dimanche 21 septembre2014: 25-Nasr Ben Soltana, expert en sécurité globale 26-Omrane Ben Hassine, indépendant; 27-Abdallah Said, indépendant;

Lundi 22 septembre 2014: 28-Mehrez Boussayene, président du Comité National Olympique Tunisien(CNOT) ; 29-Mohamed Ghazi Ben Tounes, ancien banquier et chef d’entreprise ; 30-Mohamed Wajih Dahleb, indépendant ; 31-Moufida Amdouni, indépendante ; 32-Lazhar Bali, Président du parti Al-Amen 33-Hamouda Ben Slama, ancien ministre sous l’ancien régime, indépendant ; 34-Ridha Ben Tili, président du Parti de la jeunesse et de la liberté 35-Bahri Jelassi, président du parti de l’ouverture et de la loyauté ; 36-Abderrazek Kilani, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats et ambassadeur de Tunisie à Genève; 37-Yassine Chennoufi, homme d’affaires ; 38-Sofien Ben Naceur, homme d’affaires ; 39-Samir Abdelli, avocat ; 40-Becher Sakli, professeur d’enseignement secondaire ; 41-Mounir Mejri, indépendant ; 42-Lotfi Ben Zekri, expert comptable ; 43-Néjib Belguith, président du Parti Tunisie libre 44-Mohamed Majdoub, indépendant ; 45-Mondher Znaidi, ancien ministre sous le régime de Ben Ali; 46-Mohamed Frikha, homme d’affaires, indépendant ; 47-Slim Annabi, médecin (indépendant) ; 48-Abdelwaheb El Heni, (Parti Al Majd); 49-Mohamed Nizar Tezni (expert en énergies renouvelables, indépendant) ; 50-Hedi Benzarti, directeur général dans une compagnie d’assurances, indépendant ; 51-Wassef Mhiri, fonctionnaire dans une banque, indépendant ; 52-Salem Chaibi, président du Parti du Congrès populaire ; 53-Zied El Heni, journaliste, indépendant ; 54-Raouf Ben Yaghlane, acteur; 55-Akrem Hnana, Parti de l’Unité populaire ; 56-Chérifa Ammar, indépendante ; 57-Leila Hammami, indépendante ; 58-Abderrahmane Bahloul, président du parti Al-Nour pour la démocratie et le développement ; 59-Mohamed Sboui, journaliste, indépendant ; 60-Mohamed Sefi, indépendant; 61-Manar Skandrani, président du parti Al-Moussalaha (Réconciliation); 62-Moncef Gouba, indépendant; 63-Mohamed Salah Hidri; president du Parti justice et développement; 64-Nidhal Karim, Conseil national pour la démocratie et le développement; 65-Mokthar Mejri, indépendant ; 66-Mohamed Ghammadh, président du Mouvement démocratie et Dignité; 67-Mohamed Sghaier Nouri 68-Moncef Romdhane, indépendant , 69-Fethi Krimi, indépendant Plusieurs prédentants à la plus haute fonction de l’Etat ne répondent pas aux conditions exigées. Certains d’entre eux n’ont pas présenté les parrainages d’électeurs inscrits (10 mille), le parrainage de députés à l’Assemblée constituante (10 députés) et la caution financière (10 mille dinars).

Les candidatures doivent être examinées par l’ISIE avant d’être validées.

Le dépôt de candidature à la présidentielle avait démarré le 8 septembre 2014. La date-butoir a été fixée au lundi 22 septembre 2014.

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Cinquième derrière Béji Caïd Essebsi, Moncef Marzouki, Kaïs Saïd et Hamadi Jebali, mais devant Hamma Hammami, Kamel Morjane, Rached Ghannouchi et bien d’autres: trente mois après son renversement, Ben Ali revient dans le Top 5 des possibles candidats à une élection présidentielle qui se tiendrait aujourd’hui. C’est là l’un des principaux enseignements de la 21ème vague du baromètre politique de 3C Etues -le cabinet d’études marketing et de sondages dirigé par Hichem Guerfali- dont les résultats ont été présentés mardi 22 octobre 2013.
Certes, accrédité de 2% de voix, l’ancien président n’a pas de quoi être tenté d’envisager l’idée de quitter son refuge saoudien pour rentrer au pays en vue de se porter candidat, mais le score dont il est crédité révèle la profondeur du malaise et de la déception d’une partie des Tunisiens qui attendaient monts et merveilles et en peu de temps de leur révolution. Et ce fait d’autant plus –relativement- significatif qu’en posant la question «pour qui voteriez-vous» lors de la prochaine présidentielle, 3C Etues s’abstient de suggérer des noms et laissent les sondés en citer spontanément.
L’autre grande nouveauté de la présidentielle est la remontée relativement spectaculaire du président Marzouki qui se retrouve 2ème avec 3,9% (contre 3,5% en septembre) derrière Béji Caïd Essebsi –une position qu’il n’a plus occupé depuis janvier 2013. L’actuel locataire du Palais de Carthage «a entamé en juin dernier un mouvement de remontée qui s’est accentué après l’assassinat de Mohamed Brahmi. Après ses déclarations controversées à l’Assemblée générale de l’ONU, on aurait pu assister à un renversement de tendance, mais il ne s’est pas produit», observe Hichem Guerfali.
Derrière, Kaïs Saïd (de 4,7 à 3,8%) et Hamadi Jebali (de 3,9 à 3,2%) reculent. Idem pour Hamma Hammami, qui se place juste derrière Ben Ali. Le recul du patron du Parti des Travailleurs et du Front populaire «veut dire que le point gagné par le Front populaire n’est pas de son propre fait mais dû au recul d’autres formations», décrypte le patron de 3C Etudes.
Quid des législatives ?
Dans les législatives, le fait le plus marquant est le très net recul de Nidaa Tounes –qui continue toutefois à devancer Ennahdha- de 2,5%, passant ainsi de 33,9 à 31,4%. Le parti de Béji Caïd Essebsi, qui a pour la première fois surpassé Ennahdha en février 2013, n’a jusqu’ici jamais connu un recul d’une telle ampleur. Tout en perdant un demi-point (de 30,6 à 30,1%), le parti islamiste de la Troïka se maintient en deuxième position, loin devant un Front populaire qui progresse encore d’un point, à 10,7%.
Le trio suivant est composé du Courant Al Mahaba (ex-Al Aaridha Achaabia) qui chute légèrement (de 5,2 à 4,9%), du Parti républicain –qui se maintient (3,4 contre 3,5% un mois plus tôt) et de l’Union Patriotique Libre (UPL) de Slim Riahi qui perd un demi-point (2,8 contre 3,3%).
Mais le fait le plus important de la nouvelle vague du baromètre de 3C Etudes est le taux d’abstention mais que Hichem Guerfali s’est toutefois abstenu de révéler le chiffre exact, se contentant d’affirmer qu’«elle atteint des proportions énormes». Mais nous croyons savoir qu’elle serait très largement supérieure à 50%. Un phénomène qui, selon le directeur de 3C Etudes, «joue en faveur d’Ennahdha».

Moncef Mahroug

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