Le psychologue et coach en développement personnel, Ghaith Souissi, a annoncé lors d’une conférence de presse tenue, jeudi à Tunis, le lancement d’un centre d’appel spécialisé dans le domaine de la santé mentale, “Ahkili”, affirmant qu’il s’agit “de la première expérience dans ce domaine en Tunisie, dans le monde arabe et en Afrique”.

Souissi a indiqué qu’une équipe composée de plusieurs psychologues exerçant dans les hôpitaux publics ainsi que des volontaires appartenant à des organisations actives dans le secteur de la santé mentale “ont œuvré à mettre en place un projet qui serait en harmonie avec les évolutions technologiques, et qui serait à même de promouvoir les services fournis dans ce domaine”.

Expliquant le procédé de fonctionnement du centre d’appel psychologique, Souissi a indiqué que le projet se base sur le contact direct avec les citoyens qui sont à la recherche de services psychologiques sous toutes ses déclinaisons (psychologie clinique, psychologie de l’adolescent, psychologie de l’enfant, psychologie du travail, etc…), précisant que ce service est accessible depuis toutes les régions du pays à travers une ligne téléphonique directe.

Il a fait savoir à cet égard que les statistiques font état d’un seul psychologue pour 350 mille citoyens, “d’où la nécessité d’entreprendre de telles initiatives qui élargissent la base des bénéficiaires des services de santé mentale loin des difficultés de déplacement et de perte de temps”, a-t-il dit.

Les personnes souhaitant bénéficier de ces services sont appelées à contacter le numéro 81100300 depuis n’importe quel gouvernorat de la République tous les jours de la semaine de midi jusqu’à minuit pour communiquer directement avec des psychologues qui seraient à l’écoute et mobilisés pour fournir un accompagnent psychologique, social et sanitaire, ajoute Souissi.

Le psychologue a précisé que les tarifs appliqués à ce service sont de 650 millimes/minute, soit 19 dinars 500 millimes pour une consultation psychologique d’une durée de 30 minutes, rassurant sur le caractère confidentiel des consultations et quant à la sauvegarde des données personnelles des bénéficiaires de ce service.

Le service “Ahkili” vise, en premier lieu, à faciliter l’accès aux services de psychologie à tous les Tunisiens sans exception, notamment aux personnes à besoins spécifiques confrontées à des problèmes de mobilité, et “selon une approche qui adopte la technologie comme alternative valable au rapport thérapeutique entre le psychologue et le citoyen, conclut Souissi.

Plus d’informations sur la page Facebook Ahkili – أحكيلي .

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L’association nationale des amis des enfants des centres intégrés a organisé vendredi sa première rencontre sur “les troubles d’apprentissage chez les enfants” au centre intégré de la jeunesse et de l’enfance au Bardo en présence de psychologues, sociologues et directeurs des différents centres intégrés des 24 gouvernorats du pays.

A cette occasion, Najoua Miled, présidente de l’association a souligné que l’organisation de cette manifestation destinée spécialement aux directeurs des centres et aux spécialistes, vise à connaitre les différents types de troubles et les moyens de les traiter.

Selon des psychologues ayant participé à cette rencontre, il existe nombreux facteurs psychiques qui peuvent influencer le comportement et l’apprentissage des enfants dont le manque d’affection au sein de la famille, la maltraitance et la dominance de la violence physique ou verbale au foyer.

Les psychologues ont souligné à l’agence TAP que ces facteurs peuvent provoquer des difficultés d’apprentissage multiples comme le faible niveau de lecture, de calcul, de prononciation, de compréhension et d’écriture.

“L’enfant peut aussi développer des troubles de comportement comme le vol, le mensonge, la violence ou la fugue de l’école notamment lorsqu’ils sentent qu’ils sont rejetés et humiliés par leurs camarades, les parents ou les éducateurs”, ont-elles précisé.

D’après les psychologues, il convient de renforcer la sensibilisation de la société à la nécessité d’accepter ces enfants et faciliter leur intégration outre le rapprochement de l’enfant de sa famille qui est le seul garant de son développement naturel.

De son côté, la travailleuse sociale Yosra Chouchane Trabelsi a indiqué que le manque de concentration, les difficultés d’assimilation et le manque d’intelligence sociale sont parmi les difficultés qu’elle a relevées chez ces enfants.

L’intervenante a signalé que l’absence de communication au sein de la famille est parmi les facteurs essentiels qui provoquent ces troubles d’apprentissage appelant au retour aux anciennes méthodes éducatives comme la lecture, les jeux éducatifs, les contes racontés par les parents et autres pratiques pouvant valoriser les actions réalisés par l’enfant pour lui permettre d’avoir confiance en lui outre la nécessité d’éloigner les nouvelles technologies des enfants pour renforcer la communication directe.

De son côté, Sofien Mhiri, directeur du centre intégré de la jeunesse et de l’enfance au Bardo a passé en revue les principales activités du centre qui consistent à assurer le suivi social et psychologique des 16 enfants du centre (8 filles et 8 garçons).

Il a ajouté que le centre fournit mensuellement une aide de 150 dinars pour 17 familles dont les enfants souffrent de troubles d’apprentissage.

Créée en 2002, l’association nationale des amis des enfants des centres intégrés assure l’assistance et le suivi aux enfants et adolescents qui souffrent de troubles d’apprentissage.

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Chaque mois, l’Institut Français de Tunisie, en partenariat avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), propose une conférence dans le cadre du cycle de conférences scientifiques “Com’Sci”.

L’objectif est d’expliquer de quelle(s) manière(s) les recherches des membres de la communauté scientifique répondent à de grandes questions actuelles de la société.

Faisant appel à chaque fois à un membre de la communauté scientifique qui exposera ses travaux face à un public pas obligatoirement initié ni alerte sur les sujets abordés.

Pour cette troisième rencontre, l’Institut Français de Tunisie recevra comme invitée Dr. Jalila El Ati qui animera une conférence sur le thème “L’obésité de l’adolescent : comprendre avant d’agir”, le mercredi 7 décembre à 18h.

L’obésité, véritable maladie de civilisation, affecte de plus en plus les jeunes. Etre obèse confronte le jeune à des complications de santé qui étaient l’apanage des adultes comme les difficultés respiratoires, l’hypertension artérielle, l’apparition des premiers signes de maladie cardiovasculaire et une résistance à l’insuline, marqueur précurseur du diabète.

Dr. Jalila El Ati est enseignante, chercheuse en nutrition-santé publique, membre du conseil scientifique et du conseil d’administration à l’Institut National de Nutrition et de Technologie Alimentaire (INNTA). Elle interviendra sur la question de l’obésité. Quelle ampleur ce phénomène prend-t-il en Tunisie ? Quels sont les facteurs de risque comportementaux, environnementaux et socioéconomiques ? Quelles solutions individuelles et collectives est-il possible de mettre en place ?

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Un jeune, qui a crié « Allahou Akbar » à plusieurs reprises à bord d’un train du TGM reliant la Goulette à la Marsa, a provoqué une panique générale, mercredi 16 décembre 2015, auprès des voyageurs, selon une source Mosaïque FM.

Néanmoins le jeune homme en question s’est avéré atteint de troubles psychologique, après son arrestation par les forces de sécurité, a ajouté la même source.

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Excellente nouvelle qui pourrait changer la vie de plus d’un, puisque des chercheurs de l’université américaine de Santa Barbara en Californie auraient conçu des pilules de l’hormone insuline utilisée par les malades du diabète.

Ces pilules auraient pour but de remplacer les seringues, sachant que certains malades se piquent jusqu’à 7 fois par jour ce qui occasionne des douleurs et une grande souffrance psychologique.

Il s’agirait d’un patch nanométrique à mettre au niveau de la paroi de l’estomac ce qui permettra la non-dissolution de l’hormone d’insuline pour qu’elle parvienne jusqu’aux vaisseaux sanguins.

Une fois commercialisées, les pilules permettront aussi de réduire la dose quotidienne d’insuline nécessaire pour les diabétiques.

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La fatigue chronique est une maladie biologique et non psychologique. C’est en tout cas ce qu’a révélé une étude publiée vendredi  27 février 2015, dans le journal «Science Advances». Elle peut être identifiée par des marqueurs dans le sang, affirment les auteurs de cette recherche de l’université Columbia.

Cette découverte constitue «la première preuve physique solide» que ce syndrome est «une maladie biologique et non un désordre psychologique», poursuivent-ils. La maladie comporte «des étapes distinctes».

Sans cause ni traitement connu, le syndrome de la maladie chronique – ou encéphalomyélite (ME/CFS)- a longtemps laissé les scientifiques perplexes. Il peut provoquer une fatigue extrême, des maux de tête, des difficultés de concentration et des douleurs musculaires.

Les chercheurs ont testé les niveaux de 51 marqueurs du système immunitaire dans le plasma de 298 malades et de 348 personnes en bonne santé. Ils ont découvert que le sang des patients atteints de la maladie depuis trois ans ou moins comportait des niveaux plus élevés de molécules nommées cytokines. En revanche, le sang des patients ayant contracté la maladie depuis plus de trois ans ne présentait pas ce niveau de cytokines.

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En effet, les temps ont changé. Dans le passé et depuis des siècles, ce furent des autorités qui décidaient de ce qui était censé être bon pour tous. Autorités politiques, religieuses ou philosophiques, cela a pu être juste, ici ou là, et il y a bien longtemps ; mais aujourd’hui, ces choses-là ne sont plus applicables. Les sages ont été progressivement supplantés par des gens qui ne ménagent que leur clan ou leurs intérêts, et qui, de ce fait, s’opposent entre eux. Mais les temps sont venus où ils ne sont plus crédibles. Aujourd’hui, les mentalités ont changé. Qu’ils soient d’Orient ou d’Occident, les peuples ne sont plus infantiles ; l’accroissement des communications fait que les individus ne sont plus isolés. Ils ne croient plus en n’importe quoi ou en des fatalités. En attendant qu’un monde futur, à l’horizon dégagé, soit développé par les jeunes générations, il reste à nos contemporains de se prendre en main individuellement et personnellement pour émerger de ces prisons intérieures dans lesquelles le milieu ambiant nous a fait sombrer.

C’est ainsi que le développement personnel est aujourd’hui le moyen de retrouver ses esprits derrière le barbouillage perpétré par nos sociétés en cours d’extinction. C’est aussi un moyen de se connecter à cette formidable espérance dans l’avenir du monde et à l’enthousiasme d’être déjà debout.

Bien sûr, les diverses méthodes utilisées en développement personnel sont de qualités inégales. Cependant, il y a quelques critères de simple bon sens pour y voir clair.

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