La santé mentale est la résultante d’une interaction complexe entre des facteurs multiples et interdépendants : biologiques, psychologiques, familiaux, sociaux et héréditaires.

L’Organisation Mondiale de la Santé la définit comme un « état de bien-être dans lequel la personne peut se réaliser, surmonter les tensions de la vie, accomplir un travail productif et fructueux et contribuer à la vie de sa communauté ».

A l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de la Santé Mentale, la Cité des Sciences à Tunis organise le 10 octobre 2018 une série de conférences :

– «Déterminants environnementaux et santé mentale», assurée par Dr. Rym Ghachem Attia, Chef de service à l’Hôpital Razi.

– « Déterminants de la santé mentale chez l’enfant et l’adolescent », assurée par Dr. Soumeyya Halayem, Professeur agrégée au service de pédopsychiatrie à l’Hôpital Razi et Dr. Malek Hajri, Assistante hospitalo-universitaire.

– « Actualités des psychothérapies », assurée par Dr. Rabaa Jomli, Maître de conférences agrégée en psychiatrie à la Faculté de Médecine de Tunis, psychiatre au service de psychiatrie à l’Hôpital Razi de Manouba.

Les santés physique et mentale sont deux facteurs essentiels pour qu’un être humain puisse profiter pleinement de son existence. C’est pourquoi cette célébration sera une invitation à une réflexion sociale et collective sur ce qui contribue à notre bien-être et à notre santé psychique.

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Une des préoccupations majeures des parents est celle de la propreté et surtout du “Pipi au lit “. En effet, le lit n’est pas vraiment l’endroit idéal pour faire ses besoins, mais jusqu’à l’âge de quatre ans, on peut l’admettre. Au-delà, on commence à parler d’énurésie (mais cette limite d’âge est plus ou moins conventionnelle et cela dépend beaucoup de l’enfant).

Comme “tout se sait”, l’enfant énurésique souffre face au regard de ses parents, de ses frères et sœurs et de ses camarades. Le “pipi au  lit au delà de quatre ans peut avoir lieu chaque nuit, par intermittence ou de manière épisodique, et dans ces cas, elle est souvent liée à des évènements surgis dans la vie de l’enfant (évènement inhabituel dans la journée, séparation, nouvelle naissance, etc.).

Les causes ne sont pas uniquement psychologiques, il peut aussi y avoir des causes somatiques (affections urologiques de différents degrés) qui sont gérables. Il suffit de consulter votre médecin de famille pour avoir le cœur net. Mais quoiqu’il arrive, il faut:

1/ Ne pas culpabiliser l’enfant
2/ Éviter l’apprentissage trop précoce de la propreté
3/ Éviter l’absorption de diurétiques le soir ou de trop grandes quantité d’eau
4/ Éviter les couches pour permettre à l’enfant de créer le réflexe nécessaire à son auto-éducation sphinctérienne.

Pour les “coriaces”, ne vous acharnez pas, demandez conseil auprès de professionnels à propos des techniques de “conditionnement”, des psychothérapies si nécessaire enfin. Certains médicaments peuvent être utilisés (votre médecin de famille en décidera…). En résumé, “faire pipi au lit” interpelle au delà de quatre ans mais avec un peu de patiente et de soutien, on peut arriver à vaincre l’énurésie.

Dr Mohamed El Mechat, Psychiatre

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