Un site web ” khabirat Tounes” (expertes de Tunisie) a été lancé lundi lors d’une conférence de presse tenue à Tunis à l’initiative du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Ce site qui regroupe des compétences féminines tunisiennes dans divers domaines vise à renforcer la contribution de la femme dans le domaine médiatique et à fournir une base de données aux journalistes tunisiens.

Ce site a été créé en partenariat avec le programme Med Media de l’union européenne, l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP), les établissements de la Télévision et de la Radio tunisiennes et la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA), a fait savoir Soukeina Abdessamed, secrétaire générale du SNJT.

Une centaine d’expertes dans divers domaines sont, actuellement, inscrites sur ce site qui comporte une base de données électronique permettant de faciliter les recherches aux journalistes et communicateurs, a-t-elle dit.

Des sessions de formation se tiendront au profit des journalistes et des compétences féminines pour une meilleure exploitation du site et l’enrichissement de son contenu.

De son côté, Radhia Saidi, membre de la HAICA a affirmé que ce site permettra aux journalistes d’identifier les compétences féminines tunisiennes, faisant savoir que la HAICA a constaté que la participation des femmes aux forums télévisés consacrés, notamment, aux questions de la sécurité et de l’économie, demeure timide.

La présidente directrice générale de l’agence TAP, Hamida El bour a signalé que ce site représente un outil de travail pour le journaliste, indiquant qu’il consacre le droit de la femme à l’expression et favorise la variété des sources et des contenus médiatiques, appelant les expertes à interagir avec cette initiative afin de promouvoir le travail journalistique.

Pour sa part, le directeur des relations extérieures à la radio nationale, Zouheir Ben Hmed a estimé que cette initiative consacre la parité homme-femme et permettra de varier les sources d’information.

Le président du projet ” Med Media “, Michael Randall a précisé que ce site ouvrira la voie à la femme pour jouer un rôle important sur la scène médiatique, annonçant le lancement à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme, de sites similaire au Maroc, Egypte et Jordanie en tenant compte des spécificités de chaque pays.

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Un collectif d’organisations de la société civile a appelé, mercredi, à l’annulation de la décision de justice autorisant le mariage d’une fille âgée de 13 ans victime de viol avec son agresseur.

Les signataires du communiqué sont: Le Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux (FTDES), le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT), l’Association vigilance pour la démocratie et l’Etat civique, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie, l’association tunisienne pour la défense des valeurs universelles, l’organisation contre la torture en Tunisie, l’ association des femmes tunisiennes pour la recherche sur le développement et l’association Nomad 08.

Les organisations soulignent, dans un communiqué conjoint, l’impératif de protéger la victime psychologiquement et socialement, et de garantir ainsi que garantir la poursuite de son éducation.

Elles appellent à abroger l’article 227bis du Code Pénal, et l’annulation du paragraphe énonçant le mariage de la mineure avec son agresseur pour arrêter les poursuites ou les effets de la condamnation.

Elles demandent, en outre, d’accélérer l’adoption du projet de loi intégrale contre les violences faites aux femmes.

Les organisations de la société civile se disent “étonnées de la décision du Tribunal de première instance du Kef”, estimant qu’elle “ne respecte pas les Conventions internationales relatives aux droits de l’Homme et à la protection des droits de l’enfant” et constitue “une atteinte à la dignité de la fille et la femme en général”

“Cette décision viole la Constitution tunisienne garantissant les droits de l’Enfant, et encourage à commettre de nouvelles agressions”, lit-on dans le communiqué.

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L’ancienne présidente du Syndicat National des Journalistes Tunisiens, Néjiba Hamrouni, est décédée dans la soirée de ce dimanche 29 mai 2016.

La dépouille de la défunte Néjiba Hamrouni a été déplacée dans la matinée du lundi 30 mai au siège du Syndicat (SNJT) pour y recevoir un dernier hommage de la part des journalistes.

Voici un dernier hommage avec ses collègues et sa famille :

Rédaction

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L’ex-présidente du Syndicat national des journalistes tunisiens, Néjiba Hamrouni, est décédée, dimanche 29 mai, et ce après un long combat contre la maladie.

Le président actuel du SNJT, Néji Bghouri, a annoncé son décès sur son profil sur le réseau social facebook. Il a assuré que la dépouille de la défunte Néjiba Hamrouni sera déplacée dans la matinée du lundi 30 mai au siège du Syndicat pour y recevoir un dernier hommage de la part des journalistes.

Voici le communiqué du SNJT à propos de son ancienne présidente :

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L’Organisation tunisienne de protection des journalistes a mis en garde, vendredi, contre les attaques sans précédents ciblant le secteur de l’information par des parties qui cherchent à instrumentaliser les médias.

L’organisation a appelé les journalistes à faire preuve de vigilance et à être solidaire pour faire face à toute tentative pour confisquer la liberté de presse, l’un des principaux acquis après le 14 janvier 2011.

L’association a aussi exprimé son refus du projet de loi sur la répression des agressions contre les forces armées dans la mesure où ce texte constitue une menace pour la liberté de presse. Un appel a été lancé à l’Assemblée des représentants du peuple pour refuser ce texte et pour le renvoyer au gouvernement pour amendement.

L’association a aussi fait part de ses inquiétudes en raison de l’ingérence du ministère public dans les affaires des médias, réaffirmant que la Haute Autorité Indépendante de la communication audiovisuelle est la seule instance habilitée à suspendre les programmes télévisés ou radiophoniques.

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Les restrictions appliquées sur les journalistes ne peuvent qu’augurer du retour de la tyrannie et de la répression des libertés, prévient le SNJT dans une déclaration.

A cet égard, le SNJT appelle le ministère de l’Intérieur à mieux encadrer ses agents et à protéger les journalistes, pendant l’exercice de leur travail, afin de garantir le droit du citoyen à l’information.

Il invite, également, les journalistes à s’attacher à leur droit à la liberté et à ne pas se soumettre aux pressions qui pèsent sur eux.

A cet égard, il dit regretter le faible rendement de certains médias publics, particulièrement la Télévision nationale qui, précise-t-il, «n’a pas assumé son rôle en tant que service public», dans la mesure où elle a raté plusieurs événements.

Selon une déclaration du SNJT, dont l’Agence TAP a eu copie, des agents de l’ordre ont engagé une campagne de restrictions sur les journalistes, allant jusqu’à brandir les armes contre eux et à les agresser physiquement et verbalement.

«Un garde national a pointé une arme sur le journaliste Borhane Yahyaoui et accusé les médias d’inciter au terrorisme», lit-on dans le communiqué qui fait état de l’agression physique et verbale du journaliste Dhiaeddine Kerifi par des agents des unités d’intervention et de son interdiction de couvrir une manifestation devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), sous prétexte qu’il ne dispose pas d’autorisation. «Il s’agit là d’un précédent dangereux», estime le Syndicat.

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Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a annoncé, mercredi, avoir engagé des poursuites contre le député Brahim Gassas pour injure et offense à l’égard des journalistes et propos haineux à leur encontre, selon un communiqué du syndicat.

Le SNJT demande la levée de l’immunité parlementaire de ce député, appelant la présidence de l’Assemblée et les chefs de groupe parlementaire à intervenir pour mettre fin à de tels agissements.

Brahim Gassas avait vilipendé avec virulence ce qu’il qualifie de « presse de la honte », mercredi, lors de la séance plénière à l’ANC, accusant les journalistes d’etre responsables de la dégradation de la situation dans le pays par leurs écrits sur la vie privée des députés et sur leurs salaires et primes.

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Nous observons la grève générale de l’ensemble des établissements médiatiques pour toute la journée du 17 octobre. Cette décision que nous soutenons pleinement a été prise par le Syndicat national des journalistes Tunisiens (SNJT) après «épuisement de toutes les voies de dialogue avec le gouvernement».

Les demandes du syndicat:

– le droit d’accès du journaliste à l’information, conformément au décret n° 41 en date de l’année 2011.

– Annuler les récentes «nominations unilatérales et parachutées» à la tête des établissements médiatiques publics notamment de «Dar Assabah».

– Inscrire la liberté d’expression, de la presse et de la création dans la Constitution.

– Activer l’application des décrets- lois n°115 et 116, garantissant la liberté de la presse.

Les journalistes des différents sites du groupe IMG, à savoir: WMC, Direct Info, Politik.tn, Tekiano, Baya.tn et Almsdar.tn  observent également cette grève en solidarité avec tous leurs confrères et ne publieront, le mercredi 17 octobre, aucun article sauf  informations à caractère d’urgence absolue.

SBF

بعد استنفاد النقابة الوطنية للصحفيين التونسيين لكل السبل الحوارية مع الطرف الحكومي سعيا منها لإيجاد حلول للأزمة المتفاقمة في قطاع الإعلام؛
وأمام تعطل المفاوضات مع الحكومة بسبب تعنتها ورفضها التجاوب مع مطالب الصحفيين وأهل القطاع عموما، وعدم التعاطي بايجابية مع كل المطالب الضامنة لحرية التعبير والصحافة والإبداع وحقوق الصحفيين المادية والمعنوية المقدمة لها؛

وعملا بتوصيات الجلسة العامة الاستثنائية للنقابة الوطنية للصحفيين التونسيين المنعقدة بتاريخ 24 أوت 2012 التي أقرت مبدأ الإضراب العام في القطاع وفوضت المكتب التنفيذي تحديد موعده في صورة عدم التوصل إلى نتائج جدية في المسار التفاوضي قبل 15 سبتمبر 2012؛
واستنادا إلى ما تمخض عن اجتماع المكتب التنفيذي الموسع بتاريخ 25 سبتمبر 2012؛
قرر المكتب التنفيذي للنقابة الوطنية للصحفيين التونسيين دعوة الصحفيات والصحفيين للدخول في إضراب عام بكافة المؤسسات الإعلامية، وذلك كامل يوم الأربعاء 17 أكتوبر2012 من أجل المطالب التالية:
1- التنصيص على حرية التعبير والصحافة والإبداع  دون تقييد في الدستور.
2- تطبيق المرسومين 115 و 116 باعتبار طابعهما الملزم لنشرهما في الرائد الرسمي والتعجيل بإحداث الهيئة الوطنية المستقلة للإعلام السمعي البصري، ورفض كل المشاريع التي تزج بالصحفيين في السجن وتحد من حرية الصحافة والتعبير.
3- ضمان حق الصحفي في النفاذ إلى المعلومة استنادا إلى المرسوم عدد 41 لسنة 2011.
4- التراجع عن التعيينات المسقطة على رأس المؤسسات الإعلامية العمومية وتلك الموضوعة تحت التصرف القضائي ودار الصباح، وإلغاء كل ما ترتب عنها. مع اعتبار هذه التعيينات التي شملت أشخاصا ضالعين في المنظومة الدعائية السابقة لبن علي طعنا للمسار الثوري في بلادنا.
5- الفصل فعليا بين الإدارة والتحرير في المؤسسات الإعلامية، واعتماد هيئات تحرير إما بالتوافق أو بالانتخاب، مع صياغة مدونة سلوك ومراجعة ما تم وضعه منها.
6-  رفض أي مس من الحق النقابي ومضايقة الصحفيين وعقابهم على خلفية مواقفهم النقابية، مع رفض أي خصم من أجور الأعوان المضربين.
7- تسوية كل الوضعيات الهشة والعالقة في مختلف المؤسسات الإعلامية ورفض صيغ التشغيل غير القانوني، واعتماد مبدأ التناظر الشفاف على أساس الكفاءة وصيغ التعاقد القانونية وفقا لمجلة الشغل والقوانين والاتفاقيات ذات الصلة.
8- إرجاع الزميلات والزملاء الصحفيين المطرودين تعسفا أو الذين تم إنهاء إلحاقهم أو الذين تمّ نقلهم خارج الصيغ القانونية في مؤسسة الإذاعة التونسية.
9- تحويل مستحقات الزملاء الصحفيين والعاملين بدار الصباح الى أسهم تدرج برأس مال المؤسسة، وتكوين شركة محررين صلبها.
10- تجريم الاعتداءات المادية والمعنوية على الصحفيين والعاملين بالقطاع وفتح تحقيق جدي في كل الانتهاكات والاعتداءات.
11- إعادة النظر في تركيبة مجلس إدارة التلفزة التونسية وفقا للمعايير الدولية.
12- اعتماد اتفاقية مشتركة موحدة لعموم الصحفيين التونسيين.
13- التوزيع العادل للإشهار العمومي.

توجه هذه اللائحة إلى كل من:

المؤسسات الإعلامية العمومية والخاصة
رئاسة الجمهورية
رئاسة الحكومة
رئاسة المجلس الوطني التأسيسي
وزارة الشؤون الاجتماعية
ولاية تونس و كل ولايات الجمهورية
الإدارة العامة لتفقدية الشغل

عن المكتب التنفيذي الموسع
رئيسة النقابة
نجيبة الحمروني

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