Selon le New York Times, le divorce peut augmenter le risque d’une crise cardiaque, en particulier chez les femmes. Les chercheurs ont commencé avec un échantillon national représentatif de 15.827 d’adultes de 45 à 80 ans en 1992. Au cours de 18 ans, au moins un tiers des personnes de leur échantillon a divorcé au moins une fois. En outre, environ 8% des participants à l’étude (1.211 personnes) ont eu une crise cardiaque.

Les chercheurs ont contrôlé les facteurs qui pourraient avoir faussé les données comme choix de vie, l’âge, la race et l’hypertension. Et ils ont découvert que: une femme qui divorce une fois avait un risque accru de crise cardiaque de 24%, par rapport à une femme qui a été continuellement mariée; les femmes qui avaient divorcé deux fois ont un risque  accru de crise cardiaque de 77%.

Concernant les hommes, ceux qui ont divorcé plus d’une fois présentent un risque accru beaucoup plus faible d’avoir une crise cardiaque que celui chez la femme, environ 30%. Le risque diminue chez les femmes qui se sont remariées, il redescend à 35%.

Ces résultats et leur disparité entre les sexes soulèvent des questions substantielles : Est-ce que le stress du divorce emporte sur les avantages de quitter un partenaire incompatible? Comment et pourquoi les femmes semblent gérer le stress d’un divorce différemment des hommes?

Nous savons déjà que les crises cardiaques se manifestent différemment chez les femmes – et que les femmes qui en souffrent sont plus susceptibles de mourir que les hommes.

Le principal auteur de l’étude, Matthew E. Dupre, explique: “Le divorce n’est pas un facteur de risque classique, comme le tabagisme ou l’hypertension artérielle, et nous espérons que le grand public a une meilleure compréhension de la façon dont le stress du divorce peut affecter leur vie. On n’a jamais supposé que divorcer serait une promenade dans le parc, mais cette étude est carrément déprimante».

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Les troubles musculo-squelettiques (maux de dos, du coude, de la main et des muscles) constituent, en 2012, plus de 70% des maladies professionnelles, a déclaré le président de la Société tunisienne d’ergonomie (STE), Taoufik Khalfallah, en marge du 2ème Congrès national d’ergonomie, organisé les 5 et 6 mai 2014 à Hammamet.

Considérant les troubles musculo-squelettiques comme étant “un problème de santé publique” en Tunisie, le président de la STE a invité les entreprises à solliciter l’aide des ergonomes pour améliorer la productivité et limiter les accidents du travail et les maladies professionnelles.

L’ergonomie, comme étude des conditions de travail et de l’adaptation du travail aux capacités physiques et psychologiques de l’employé, contribue au développement de l’entreprise qui peut augmenter de 30% la production et la productivité, d’après Khalfallah.
Pour le président de la STE, l’entreprise doit “humaniser le travail” à travers le recours aux ergonomes, psychologues et sociologues pour améliorer les conditions du travail de l’employé.

Par ailleurs, Taoufik Khalfallah a indiqué que parallèlement à la création d’une confédération africaine des associations d’ergonomie, un mécanisme de formation à distance sera mis en place au profit des pays francophones et anglophones. Ce mécanisme sera créé dans le cadre du service d’enseignement à distance à la faculté de médecine de Monastir.

Des spécialistes étrangers en ergonomie issus des pays membres de l’association internationale d’ergonomie participeront à cette formation.

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