Wided, une jeune femme qui a assisté au débat, raconte son histoire avec une dépendance aux stupéfiants qui l’avait accablée pendant de longues années et dont elle a réussi finalement à s’en défaire grâce au soutien de l’association “Médecine, culture et art” qu’elle avait intégrée il y a quelques temps.

Engluée des années durant dans les affres de la toxicomanie, Wided a réussi à voir le bout du tunnel. Une dépendance qui avait fini par l’éloigner de sa famille et de son fils unique.

“Je ne l’ai pas vu grandir”. Rongée par le poids des remords, elle décide d’agir et de repartir sur de nouvelles bases, en s’adonnant corps et âme à son activité au sein de l’association, et finit par obtenir un diplôme en artisanat et un autre en art culinaire. Aujourd’hui elle souhaite se frayer un chemin dans la spécialité “sculpture à l’argile” à la faveur d’œuvres exceptionnelles relayant son expérience avec le fléau de la drogue.

Abdelbasset Touati, médecin pratiquant la thérapie à travers l’art au sein de l’association, avait accompagné Wided et son conjoint à surmonter la pente. Il estime que “les drogues représentent une horreur familiale et sociétale”, appelant les parents à privilégier l’art, la culture et à les intégrer dans la vie quotidienne de leurs enfants dans une logique de diversion à même de parer à toute pratique nocive.

“Le traitement de la dépendance par l’art en est un procédé innovant introduit en Tunisie par l’association, médecine-culture et art. Il s’agit d’un traitement qui englobe l’ensemble des expressions artistiques (Art plastique, danse, cinéma, sculpture, tissage, etc.)”, a-t-il fait savoir.

Il explique que le traitement qui se déroule à travers des ateliers et des cercles de discussions permet aux personnes dépendantes de faire l’apprentissage des différentes compétences de vie, des méthodes thérapeutiquement vérifiées servant à regagner confiance en soi et en les autres.

“La dépendance est une maladie chronique qui nécessite un accompagnement étroit, nous avons, jusque là, réussi à traiter entre 20 et 30 cas de dépendance, a-t-il dit.

Il a révélé à cet égard que l’usage des drogues en Tunisie est en passe de devenir un fléau généralisé, se basant sur les statistiques du service de toxicologie de l’hôpital universitaire de Monastir qui indique que le nombre d’usagers de drogues qu’il accueille chaque mois, après la révolution, s’élève à 2800 cas, contre seulement 80 cas en 2010.

Selon Dr.Touati, le recours aux stupéfiants est un moyen de fuir les problèmes de la vie d’autant que l’accès à ces substances psychoactives est à portée de main.

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Un cas sur cinq de cancer du sein est diagnostiqué tardivement en Tunisie, selon une enquête réalisée par l’Institut Salah Azaiez, dont les résultats ont été présentés samedi 7 février 2015 à Tunis.

« En Tunisie, 2 mille nouveaux cas de cancer du sein sont diagnostiqués annuellement», a déclaré Dr. Khaled Rahal, président de l’Association tunisienne d’assistance aux malades du cancer du sein (ATAMCS), qui organise le 3eme forum «la vie en rose ».

«Au niveau international on a recensé 14 millions de nouveaux cas, en 2014. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit 20 millions nouveaux cas en 2020″, a-t-il précisé.

Concernant l’évolution du cancer du sein en Tunisie, Dr. Rahal a indiqué que cette maladie a connu une progression de 11,9% en quatre années. «Le nombre de cas de cancer du sein diagnostiqués est passé de 1,1 million en 2008 à 1,7 million de cas en 2012″, a-t-il encore dit.

L’accent a également été mis sur les effets négatifs de cette maladie particulièrement l’impact psychologique de l’ablation du sein sur la femme.

De nouvelles solutions chirurgicales réparatrices, à l’instar de la reconstruction mammaire, ont été présentées par Dr. Bouraoui Kotti, spécialiste en chirurgie esthétique.

Les interventions ont également porté sur l’importance de l’encadrement psychologique de la femme malade pour l’aider à retrouver sa vie normale au sein de sa famille et dans son entourage.

L’ATMCS organise, en marge de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, une pièce de théâtre «Chrifa Afifa» de Hanen Chograni et Manel Abdelkoui, mercredi 18 février au Théâtre municipal de Tunis.

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La cheffe de service des maladies transmissibles au ministère de la santé, Nessima Boudrigua a fait savoir à l’Agence TAP que 2200 nouvelles atteintes du cancer du sein sont enregistrées chaque an, dont 30% sont mortelles.

Dans une déclaration en marge de la journée de sensibilisation à la lutte contre la cancer du sein, organisée dimanche à l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis sous le slogan  » le cancer du sein…le dépistage précoce est la solution » qui se tient dans le cadre de l’ »octobre rose » pour la lutte contre ce type de cancer, elle a précisé que cette manifestation vise à sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce de cette maladie et de sa prévention.

Il est possible d’après elle, que le nombre d’atteintes de cette maladie atteigne 4000 cas par an à la fin de l’année 2024, précisant que la plupart des cas découverts en Tunisie se trouvent à des stades évolués de la maladie, ce qui résulte du manque de conscience de nombre de femmes, de la dangerosité du cancer du sein. Le programme national de lutte contre le cancer oeuvre actuellement à multiplier les efforts de sensibilisation à l’importance du dépistage précoce, pour la réduction du volume de la tumeur quand elle est découverte, laquelle peut être traitée plus facilement si elle est encore de taille réduite, a t-elle ajouté.

De son côté, la secrétaire d’Etat à la femme et à la famille, Neila Chaabane a affirmé qu’on ne peut plus se taire aujourd’hui face à la maladie du cancer du sein, appelant à traiter de cette question dans les médias pour en réduire les risques, surtout que le dépistage précoce reste la meilleure solution.

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Dans le cadre de la célébration d’octobre Rose, un mois dédié annuellement à la lutte contre le cancer du sein, la Délégation régionale de la famille et de la population à Sousse organise, en collaboration avec le Rotary Club El Kantaoui, une journée de sensibilisation sur la détection précoce du cancer du sein et ce le dimanche 19 octobre 2014, Place des villes jumelées au centre de la médina de Sousse.

Outre les actions d’information et d’éducation pilotées par une équipe médicale et éducative spécialisée et l’animation artistique, le programme de cette journée se distinguera par l’organisation d’une marche citoyenne regroupant les acteurs associatifs et gouvernementaux œuvrant dans le domaine de la santé, de la promotion de la femme et de la famille et la lutte contre le cancer du sein. Une chaîne humaine en forme du ruban rose symbole de la lutte contre le cancer du sein couronnera cette journée.

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Une nouvelle étude a révélé que les patientes atteintes du cancer de sein, qui subissent une mastectomie et la chirurgie reconstructive présentent de faible taux de complications.

Selon l’American Society of Clinical Oncology, les chercheurs ont suivi plus de 18.000 cas de cancer du sein, des patientes qui ont eu une mastectomie simple ou double et la chirurgie reconstructive pendant 30 jours après leurs procédures.

L’étude, qui sera présentée à l’American Society of Breast Cancer Symposium of Clinical Oncology à San Francisco, a constaté que le taux global de complication d’une mastectomie était de seulement 5,3%.

Il y avait un taux de complication légèrement plus élevé lorsque les femmes avaient une double mastectomie par rapport à un seul. La source dit que les femmes qui ont subi une double mastectomie étaient 0,8% plus susceptibles de nécessiter une seconde intervention chirurgicale pour réparer les problèmes dans les 30 jours par rapport aux femmes qui n’avaient qu’une seule mastectomie.

Le Dr Mark Sisco, un professeur adjoint de clinique de chirurgie à l’Université de l’École de médecine et auteur de l’étude de Chicago, a déclaré dans un communiqué que “ces résultats sont rassurants pour les femmes qui envisagent une mastectomie avec reconstruction et fournissent des informations supplémentaires qui peuvent peser dans le choix de la chirurgie”.

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La campagne cherche à mieux faire connaître la maladie. Il est vrai que la plupart des gens sont conscients des dangers du cancer du sein,  mais beaucoup oublient de prendre les mesures préventives  pour mieux détecter la maladie à ses débuts et encourager les autres à faire de même.

Chaque année, les différents instituts, organisations et associations de recherche contre le cancer du sein et autres innovent en matière de sensibilisation, en voici quelques exemples :

Personne n’est immunisé contre le cancer du sein

Vous ne savez pas comment vérifier vos seins ? Je peux vous aider

Si seulement vous vérifiez vos seins aussi souvent

Perdre un sein peut être aussi facile que ça

Malheureusement, nous ne pouvons pas vérifier pour vous

Tout ce qui pousse n’est pas forcément visible

Si les femmes faisaient aussi attention à leurs seins que les hommes le font

Vous pouvez déceler le cancer du sein avant qu’il ne soit trop tard

Pour 90% des cancers du sein, il existe un remède qui ne laisse pas de traces

Une boulangerie danoise soutient la Danish Cancer Society

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