Le rapport des activités du centre pendant 2019 montre que 20 femmes seulement, parmi 81 femmes accueillies par le centre, avouent avoir été victimes de violence physique.

Le nombre des femmes victimes de violence verbale et psychique a augmenté pour atteindre les 46 femmes.

Le centre explique cette situation par l’adoption de la loi organique n°2017/58 du 11 aout 2017 relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes dont les dispositions protègent la femme contre toutes formes de violence.

” Prouver la violence verbale et psychique demeure difficile auprès des autorités sécuritaires et judiciaires “, lit-on de même source.

Le rapport révèle aussi que 8 femmes ayant visité le centre ont été victimes de violence sexuelle

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L’union nationale de la femme tunisienne (UNFT) organise du 16 au 20 avril 2018 à son siège à Tunis la première édition de la foire “El Hadhka”, en collaboration avec l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC).

Selon un communiqué publié par l’UNFT, cette manifestation nationale de commercialisation qui s’inscrit dans le cadre des préparatifs en prévision du mois de Ramadan, vise à renforcer les mécanismes d’autonomisation des femmes artisanes et leur assistance dans la recherche de nouveaux marchés pour la commercialisation de leurs produits.

Des plats populaires, des habits traditionnels, des bijoux et des objets de décoration figurent parmi les produits qui seront exposés à la foire et qui ont été créés par des diplômées des centres de formation relevant de l’UNFT provenant de toutes les régions, ainsi que d’artisanes.

L’UNFT œuvre à aider les artisanes à lancer leurs propres projets en leur octroyant le financement nécessaire et en leur fournissant la formation adéquate et multidisciplinaire.

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Un accord de coopération visant à activer le programme national d’enseignement pour adultes a été signé, vendredi à Tunis entre le ministère des affaires sociales et l’union nationale de la femme tunisienne (UNFT).

En vertu de cet accord, l’UNFT s’engage à ouvrir des centres régionaux d’enseignement pour adultes et à organiser des campagnes de sensibilisation et de mobilisation pour attirer un minimum de 30 apprenantes pour chaque centre de formation. Elle contribuera, en outre, à l’encadrement pédagogique des jeunes enseignants. L’UNFT organisera au profit de certaines apprenantes des sessions de formation dans quelques spécialités afin de leur permettre de lancer des petits projets.

De son côté, le ministère des affaires sociales se charge d’élaborer les programmes d’enseignement, de fournir le cadre enseignant et de financer les activités culturelles et de loisirs qui seront organisées par l’UNFT au profit des apprenantes, outre la création de centres pilotes dans les différentes régions.

Le ministre des affaires sociale a souligné à cette occasion que cet accord vise à réduire le taux d’analphabétisme qui s’élève à 19% de l’ensemble de la population, faisant savoir que le nombre d’analphabète en Tunisie s’élève à 1 million 800 mille personnes, mettant l’accent sur la nécessité de créer une instance nationale d’alphabétisation pour assurer la coordination entre les différentes parties intervenantes.

La présidente de l’UNFT a, de son côté, fait part de la disposition de l’organisation féminine à renforcer la coopération avec le département des affaires sociales dans d’autres domaines afin de promouvoir les conditions de vie des femmes rurales.

Ce programme, a-t-elle ajouté permettra de réduire le taux d’analphabétisme, notamment, chez les femmes (les deux tiers d’analphabètes en Tunisie sont des femmes).

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Intervenant à cette occasion, Radhia Jerbi, présidente de l’UNFT, a souligné que cette manifestation vise à impliquer les femmes en milieu rural dans la prise de décisions en rapport avec leur sécurité pour concrétiser le principe de la citoyenneté active et consacrer la sécurité globale.

De son côté, Lotfi Ben Hneya, président du conseil local de sécurité à Naassan a indiqué que cette expérience pilote de la police de proximité vise à améliorer la relation des citoyens avec les services de sécurité dans le cadre du respect et de l’application de loi, faisant observer que cette expérience a permis de réduire les taux de criminalité et les aspects de perturbation de l’ordre public dans la région.

L’intervenant a fait savoir qu’il est prévu, dans le cadre de cette expérience, d’organiser des réunions périodiques entre les membres du conseil local de sécurité et des représentants des quartiers pour prendre, ensemble, les décisions sécuritaires qui concernent la région.

Pour sa part, Yassine Fatnassi, expert dans l’instauration du concept de la police de proximité au Programme des Nations Unies pour le Développement, a indiqué que ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme de réforme sécuritaire en Tunisie basé sur la réhabilitation de la relation de confiance entre les agents de sécurité, les citoyens et la société civile à travers l’amélioration de la qualité des services pour la garantie d’une vie digne.

La protection des ouvrières agricoles entre la législation et la réalité, l’autonomisation économique de la femme rurale et le phénomène de la violence : approches et solutions sont les principaux thèmes abordés lors de cette manifestation.

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Placé sous le signe ” Vous n’êtes plus seule, nous sommes avec vous”, ce programme prévoit l’organisation d’une conférence, le 30 novembre courant, sur le thème “La réhabilitation psychologique des femmes victimes de violences”.

Un atelier de travail sur le thème “La violence faite aux femmes dans le milieu rural” sera également tenu en prévision de la conférence sur le rôle de la police de proximité dans la protection de la femme rural qui sera organisée le 7 décembre prochain.

L’UNFT a programmé, également, les 4 et 5 décembre prochain une session de formation au profit des intervenants chargés de l’application de la loi organique relative à l’élimination de la violence à l’égard des femmes ainsi que des agents de sécurité et de santé. Cette session de formation sera organisée en collaboration avec le Centre International des Etudes Stratégiques sécuritaires et militaires.

Une campagne de sensibilisation placée sous le signe “Unissons nous contre la violence faite aux femmes” sera lancée dans les foyers et centres de formation.

Dans le cadre de cette campagne, un spot produit par l’UNFT intitulée ” Je ne me tairai plus, la loi est avec moi” sera projeté. Des flyers seront également distribués dans les milieux éducatifs et le espaces publics.

Une visite sera effectuée le 7 décembre prochain au centre de réhabilitation des filles mineures d’El Mghira, lors de laquelle, un atelier d’animation culturelle et de sensibilisation sera organisé.

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La présidente de l’Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT), Radhia Jeribi, a été réélue dimanche matin, à la tête de l’Union par consensus. Radhia Jeribi était la seule candidate qui s’est présentée au poste de présidente de l’UNFT.

Jeribi a estimé dans une déclaration à la TAP que la tenue de ce 14ème congrès de l’UNFT a couronné un parcours de militantisme des femmes de l’Union qui ont fait preuve d’une bonne gestion et d’une organisation intègre et transparente des élections.

Jeribi a rappelé, à cette occasion, l’importance du principe de succession aux postes au sein de l’Union.

Plusieurs défis sont à relever par l’UNFT, a encore mis en relief Jeribi, portant notamment sur la situation de la femme d’une façon générale et la femme rurale précisément, en plus des efforts à déployer pour améliorer les prestations accordées par les centres de formation relevant de l’Union pour contribuer à la création des postes d’emploi.

La décision du chef du gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour mettre à la disposition de l’Union les ressources financières afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle en tant qu’organisation nationale est un acquis moral pour l’Union qui a récupéré la place qu’elle se doit, a affirmé Jeribi.

Les participants aux travaux du congrès tenu à Hammamet, ont également élu, samedi soir, les membres du comité central de l’organisation, composé de 50 membres qui ont été élues parmi 99 candidates.

Les membres du bureau exécutif ont été également élues, composé de 14 membres dont 6 de l’ancien bureau exécutif.
Les membres du nouveau bureau exécutif sont :
Wissal Jeiidi
Noura El Bouzidi
Salha Daouda
Saida Ben Safta
Sana Ettoumi
Ourida Hammadi
Chiraz Chebii
Darine Khalifa
Mongia Souayhi
Najoua Besbes
Saiida Khalfallah
Rym Abdellaoui
Fatma Derouich
Najeh Smeli

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Enfin, l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) a adopté, mercredi 26 juillet 2017, le projet de loi organique n°60-2016 relatif aux violences faites aux femmes à l’unanimité des 146 députés présents.

Comportant 43 articles, ce projet de loi établit les dispositions permettant d’éradiquer toutes les formes de violence basée sur le genre social afin de réaliser l’égalité homme-femme et de préserver la dignité humaine.

Ce projet de loi adopte une approche globale qui va de la prévention aux poursuites pénales, les sanctions ainsi que la protection et l’assistance des victimes.

Démarré depuis vendredi dernier, l’examen de ce projet de loi s’est étalé sur trois séances plénières qui ont connu des débats houleux entre les députés.

Durant ces séances, les députés ont relevé certaines lacunes dans ce projet de loi dont essentiellement la question relative à la majorité sexuelle fixée à l’âge de 13 ans.

Ils ont estimé que cette question telle qu’elle a été définie dans le texte représente “un crime contre l’enfance et une violence du code des droits de l’enfant, étant donné qu’il est “inadmissible”, selon eux, de “parler de consentement sexuel à cet âge précoce”.

L’article 227 bis, qui prévoit d’arrêter les poursuites judiciaires à l’encontre de l’agresseur si ce dernier épouse la victime, a été également critiqué par certains députés qui ont estimé que ce projet est une “humiliation à l’encontre de la femme” et vient “légitimer le viol”.

Par ailleurs, d’autres députés ont salué ce projet de loi qui, selon eux, représente une “révolution législative”.

Ils ont souligné dans ce contexte qu’il est en harmonie avec la constitution et les accords internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la Tunisie.

Ils ont, à cet égard, mis l’accent sur la nécessité de surmonter les divergences politiques et idéologiques afin de préserver la femme, l’enfant, la famille et la société tunisienne dans son ensemble de toutes les formes de violence.

Pour certains députés, si l’adoption de ce projet de loi est importante, il n’en demeure pas moins que cela reste insuffisant pour protéger les droits des femmes. Ils ont appelé, à ce propos, à la nécessité d’intensifier les campagnes de sensibilisation dans les régions intérieures et rurales afin de lutter contre les mentalités misogynes.

Ils ont, dans ce contexte, estimé que le budget octroyé au ministère de la femme (137 millions de dinars au titre de 2017) reste faible pour mener des campagnes de sensibilisation et d’information pour mettre en œuvre cette loi.

La commission des droits, des libertés et des relations extérieures à l’ARP avait adopté à l’unanimité le rapport sur ce projet de loi, le 10 juillet courant.

Il comprend un résumé de ses travaux sur ce dossier et des auditions de l’ensemble des parties concernées: Ministères de la Femme et de la Justice, société civile, Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT), Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD), l’association Parlementaire pour la Famille, la Ligue des Electrices Tunisiennes, l’association Voix de l’Enfant, la commission de la Femme à l’Instance Vérité et Dignité ainsi que plusieurs experts dans ce domaine.

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L’Union Nationale de la Femme Tunisienne (UNFT) organise à partir de ce mardi 04 juillet 2017 une campagne de soutien au projet de loi organique relative à l’élimination de la violence à l’égard de la femme, sous le signe “plus jamais de silence.. la loi me protège”.

Selon un communiqué de l’UNFT, la campagne sera lancée avec l’organisation d’une journée ouverte pour donner le coup d’envoi aux activités tenues dans les gouvernorats de Tunis, Sfax, Médenine, Kairouan, Gafsa et Jendouba. Une conférence de presse est également prévue pour présenter la campagne de soutien en plus de la projection d’un film documentaire intitulé ” non à la violence “.

Dans ce même ordre, une cellule de veille sera composée pour assurer le suivi des discussions au sein de l’ARP pour l’adoption de la loi organique relative à l’élimination de la violence contre la femme, précise le communiqué.

Cette campagne est organisée dans le cadre du programme commun mis en place par le ministère de la Femme de la Famille et de l’Enfance en collaboration avec l’Union Européenne et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA).

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Auditionnée par la Commission parlementaire des droits, des libertés et des relations extérieures sur ce projet de loi, Radhia Jerbi a émis quelques propositions concernant l’amélioration de la terminologie juridique du texte “afin d’apporter plus d’efficacité et dans le de faire porter la responsabilité à l’Etat et les institutions concernées dans la lutte contre la violence faite aux femmes”.

Citant le premier article du projet de loi, Mme Jerbi a appelé à changer le terme “aide” de la femme agressée par le terme “prise en charge” de la femme agressée.

S’agissant de l’article 4, la présidente de l’UNFT a proposé de retirer la mention “dans la mesure du possible”, estimant que cette locution vide la loi de ses objectifs et laisse entendre qu’il existe un laxisme face à la lutte contre la violence faite aux femmes.

Elle a suggéré, dans le même contexte, de ne pas détailler les mesures et stratégies de chaque ministère dans l’article 5 et d’adopter des termes généraux afin de rendre la lutte contre la violence une stratégie généralisée dans tous les domaines et dans les espaces publics et privés.

Radhia Jerbi a signalé par ailleurs qu’aucun appui n’a été mentionné dans ce projet de loi pour la société civile ou les organisations actives dans le domaine de la lutte contre la violence faite aux femmes.

De son côté, Imed Khemiri, président de la commission a indiqué que les observations de la présidente de l’UNFT seront prises en compte dans le cadre de l’audition de tous les acteurs intervenants dans la lutte contre la violence faite aux femmes pour l’élaboration de la copie finale du projet de loi.

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L’UNFT s’est dite “opposée” au retour des terroristes en Tunisie, en raison des graves crimes qu’ils ont commis et leur allégeance et appartenance à des organisations terroristes “sanguinaires”, lit-on dans ce communiqué.

L’organisation a mis en garde contre le retour de ces terroristes qui constituent une menace pour la société tunisienne, déplorant, dans ce sens, l’absence d’une stratégie d’anticipation afin de protéger les femmes et les jeunes du danger de leurs idéologies extrémistes et activités terroristes.

L’UNFT reste entièrement mobilisée pour lutter contre le terrorisme, défendre la patrie et faire face à toute tentative visant à porter atteinte aux acquis de la Tunisie, appelant à la nécessité de poursuivre en justice toute personne impliquée dans des affaires liées au terrorisme, indique la même source.

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