Samar Samoud a ajouté, dans une déclaration, jeudi à la TAP, que la survie prolongée du virus dans le corps de la personne infectée pourrait entraîner l’émergence d’autres mutations du Coronavirus et être porteur d’infection. Elle a expliqué, à cet égard, que la plupart des patients qui souffrent de “SIDA” ou d’immunodéficience n’ont pas la capacité de se débarrasser du virus, donc il reste dans les cellules et se multiplie lentement et a tendance à faire des copies, dont la plupart sont des mutations.

Elle a souligné qu’il n’est pas possible d’obtenir une immunité collective, car elle diminue avec le temps, mais une nouvelle définition est apparue, qui est l’immunité en couche (la théorie de l’onion), qui peut augmenter en favorisant la vaccination contre le Covid-19.

Samoud a souligné que l’immunité augmente d’une couche à l’autre et peut être acquise à partir d’une bonne immunité cellulaire (vaccination), qui aide à prévenir les formes graves et à long terme de la Covid-19, considérant que l’immunité naturelle acquise par l’infection ne protège pas contre tous les mutants.

L’immunologiste a souligné la nécessité de renforcer l’immunité contre “Omicron” en acceptant la troisième dose de rappel, qui en Tunisie ne dépasse pas les huit pour cent au niveau national, a-t-elle dit.

Il est à noter que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait clairement indiqué dans un article scientifique sur “comment les vaccins fonctionnent” que l’immunité collective n’offre pas une protection complète aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées contre les virus ou contre les agents pathogènes, comme les personnes atteintes de cancer ou VIH “SIDA” ou ceux qui souffrent d’une sensibilité sévère à certains composants des vaccins, confirmant que ces personnes bénéficieront d’une grande protection grâce à la vaccination des personnes qui les entourent.

The post Samoud : le Coronavirus peut rester des mois dans l’organisme d’une personne infectée par le VIH first appeared on Baya.tn.

L’office national de la famille et de la population (ONFP) a organisé mercredi une table ronde sur “la violence, VIH et contextes de vulnérabilité”, à l’occasion de la célébration de la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre de chaque année.

“Cette rencontre s’inscrit aussi dans le cadre de la 16ème session des cercles de la population et de la santé de la reproduction”, a indiqué la présidente directrice générale de l’ONFP, Rafla Tej Dellagi, précisant que le thème de cette table ronde concerne plusieurs catégories sociales, dont notamment les femmes et les malades du SIDA.

“Les aspects social, judiciaire et légal de cette problématique seront traités dans le cadre de cette rencontre”, a-t-elle signalé, évoquant le rôle joué par l’office dans l’écoute de la femme victime de violence et le malade du SIDA, outre la résolution des problèmes physiques et psychologiques et l’échange des expertises.

La directrice générale de l’ONFP a annoncé la signature, jeudi, d’une convention de partenariat entre l’office et l’association “Beity” dans le cadre du renforcement du partenariat entre les institutions gouvernementales et la société civile, précisant que l’objectif est de coordonner les efforts de sensibilisation sur la santé de la reproduction ainsi que la lutte contre la violence à l’égard des femmes et leur prise en charge.

De son côté, Khaled Kheireddine, coordinateur du programme du fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en Tunisie, a affirmé que le Sida en Tunisie figure parmi les maladies les moins propagées par rapport à d’autres pays, soit 4 cas pour chaque 10 mille habitants et le nombre des cas déclarés et sous surveillance varie de 1800 à 1900.

“Cette maladie touche notamment les catégories d’âge de 30 à 40 ans, ayant des comportements à risque, à savoir la consommation des drogues et les relations sexuelles non protégées”, a-t-il affirmé.

Au programme de cette rencontre, d’autres interventions sur “vulnérabilité et genre : facteurs de risque pour le VIH/SIDA”, “l’éducation sexuelle entre les droits, la loi et la culture : défis actuels et obligation d’agir, dans le contexte du VIH/ SIDA” et “la prise en charge judiciaire des affaires de violence sexuelle en vertu de la loi 58/ 2017”.

The post La violence, VIH et contextes de vulnérabilité , au centre de la 16ème session des cercles de la population et de la santé de la reproduction à l’ONFP first appeared on Baya.tn.

La situation épidémiologique du VIH/SIDA en Tunisie « est faussée » en raison de la réticence des sidéens à se faire diagnostiquer à temps par peur d’être victimes d’exclusion et de ségrégation, ont estimé vendredi différents intervenants dans la lutte et la prévention contre ce fléau en Tunisie.

En 2011, les 19 centres de dépistage précoce gratuit et anonyme n’ont pu réaliser que 8.500 tests de dépistage.

« La peur d’être victime d’exclusion et de ségrégation est l’une des principales entraves au dépistage volontaire permettant un diagnostic précoce et une prise en charge rapide du malade », ont expliqué les intervenants dans la lutte contre le SIDA en Tunisie, parmi les institutions publiques et les organisations onusiennes, lors d’une rencontre de presse organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA (1er décembre).

Cette situation d’exclusion sociale des porteurs du VIH et la réticence des sidéens à subir un dépistage ont rendu difficile la réalisation des objectifs de la stratégie nationale mise en place dans ce domaine, estiment les experts.

Depuis 1986, près de 1.777 cas de maladie ont été dépistés en Tunisie, dont 1.228 personnes sont encore en vie. Parmi les personnes atteintes de SIDA on compte 34,6% de jeunes âgés entre 25-34 ans. Les rapports sexuels non protégés demeurent la principale cause de contagion (47,3%). Le ministre de la Santé, Abdelatif Mekki, a indiqué que les structures médicales en Tunisie ont pu dépister 169 cas de SIDA parmi les étrangers venus en Tunisie pour se faire soigner.

Selon le coordinateur résident des Nations unies à Tunis, Mohamed Belhassine, la prévention et la gratuité des soins sont disponibles en Tunisie avec un taux de couverture entre 60 et 79%. « Il s’agit de l’un des meilleurs taux dans les pays de la région », a-t-il dit.

La région du Moyen-Orient enregistre chaque année une augmentation de 35% de nouveaux cas de personnes porteuses du VIH.

En 2011, on a recensé dans la région 300.000 cas.

The post SIDA en Tunisie, chiffre et diagnostique first appeared on Baya.tn.

La même source ajoute que la Tunisie a réussi au cours des dernières années à éviter totalement la transmission du virus par le sang et à garantir intégralement et gratuitement la trithérapie dans quatre pôles médicaux à Tunis, Sousse, Monastir et Sfax.

Le ministère de la Santé se penche, actuellement, en collaboration avec les parties concernées, à élaborer un plan stratégique 2014-2017, axée sur les catégories vulnérables. Il œuvre à renforcer le rôle de la société civile dans la protection de ces catégories et s’emploie à réaliser les objectifs du millénaire du programme onusien “ONUSIDA”: zéro atteinte, zéro décès et zéro stigmatisation.

Le programme “ONUSIDA” a placé, cette année, la célébration de la journée mondiale de lutte contre le sida sous le signe “combler l’écart” afin de réduire les disparités et fournir les services sanitaires nécessaires pour lutter contre cette épidémie et l’éradiquer à l’horizon 2030.

The post Tunisie – Santé : Journée mondiale de lutte contre le sida first appeared on Baya.tn.

Il s’agit de sensibiliser les gens à l’importance de bien se protéger pour éviter d’être atteints du SIDA ou autre maladie sexuellement transmissible.

Le Programme national de lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles (MST) assure aussi l’assistance sociale et psychologique aux porteurs du VIH ainsi qu’à leurs familles.

Depuis la découverte du premier cas de VIH en Tunisie en 1987, 2008 cas ont été déclarés. A noter que la manifestation a enregistré la participation d’un grand nombre d’organisations et associations comme le Croissant Rouge, les Scouts Tunisiens, l’Office national de la famille et de la population, la direction de la médecine scolaire et universitaire et l’organisation nationale de la jeunesse scolaire, outre les associations actives dans le domaine de la lutte contre le sida et les maladies sexuellement transmissibles.

Des manifestations similaires sont organisées, lundi, dans les gares ferroviaires de Sousse, Sfax, Bizerte et Tozeur.

Voici la liste des centres de dépistage gratuit du Sida :

The post SIDA : Manifestation de sensibilisation et de dépistage à Tunis first appeared on Baya.tn.

Un bébé infecté par le VIH à sa naissance a été guéri de la maladie. C’est ce que les médecins affirment.

Le petit patient  est né à Los Angeles, sa mère  ne prenait pas ses médicaments contre le SIDA alors qu’elle était enceinte, a reçu un traitement au bout de quelques heures après la naissance. Un an après, l’enfant ne présente aucun signe du virus, c’est ce  que les médecins ont annoncé dernièrement lors d’une conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes à Boston.

Bien qu’il soit trop tôt pour savoir avec certitude si l’enfant est juste en rémission, les médecins affirment que les signes vitaux du bébé sont différents par rapport aux autres patients.

A rappeler que c’est le deuxième bébé dont les médecins croient  l’avoir  guéri de la maladie avec un traitement très post-naissance.  Aujourd’hui il est âgé de 3 1 ans et semble être guéri.

Une nouvelle qui peut changer plus d’une vie et donner de l’espoir.

The post SIDA, les médecins affirment la guérison de deux patients first appeared on Baya.tn.

L’Organisation mondiale de santé (OMS) affirme avoir découvert une nouvelle maladie sexuellement transmissible qui ne répond pas aux antibiotiques.

Les responsables de l’OMS l’identifient sous le nom de «gonorrhée». D’après eux, c’est l’une des infections les plus courantes sexuellement transmissibles. Elle se transmet par les relations sexuelles orales, vaginales et anales. Environ 106 millions de personnes dans le monde seraient infectées chaque année.

“Une fois que cet organisme développe une résistance complète à ce dernier antibiotique que nous avons, nous n’avons rien d’autre à offrir à ces patients», explique le Dr Manjula Lusti-Narasimhan, chercheur au département de la santé et de recherches génésiques de l’OMS.

L’organisation vient de publier un plan d’action global pour une plus grande campagne de sensibilisation, de prévention et de surveillance sur l’éventuel échec du traitement de la gonorrhée. Les mêmes types de messages de prévention s’appliquent pour la gonorrhée que pour le VIH/sida: des rapports sexuels protégés -l’utilisation correcte et systématique du préservatif- et de limiter le nombre de partenaires sexuels.

L’Australie, la France, le Japon, la Norvège, la Suède et le Royaume-Uni figurent parmi les pays ayant signalé des cas de gonorrhée qui ne répond pas aux céphalosporines, qui est la dernière option de traitement contre la gonorrhée. Ce sont des pays dotés de bons systèmes de soins de santé développés, ce qui signifie que les pays les moins aisés peuvent courir un plus grand risque.

Les conséquences d’une infection non traitée sont néfastes. Elle peut causer l’infertilité chez les hommes comme chez les femmes. Plus de 50% des bébés nés de mères atteintes de gonorrhée ont des infections oculaires sévères, pouvant conduire à la cécité (déficience visuelle totale). Les femmes enceintes peuvent avoir des avortements spontanés ou des grossesses extra-utérines. Si les bactéries pénètrent dans d’autres parties du corps, douleur, l’enflure et la raideur sont possibles.

L’OMS ne connaît pas encore l’ampleur de la propagation de la gonorrhée résistante aux médicaments. Les bactéries peuvent devenir résistantes aux antibiotiques en raison de la sur-utilisation ou de la mauvaise utilisation des antimicrobiens ainsi que des versions de mauvaise qualité de ces médicaments. Les souches de gonorrhée en particulier semblent avoir particulièrement bonne capacité à devenir résistantes.

Mariem Soualhi

The post Santé : Le monde face à une bactérie sexuellement transmissible, pire que le Sida ! first appeared on Baya.tn.

A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA et dans le cadre du programme Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, le Syndicat Tunisien des médecins libéraux du grand Tunis (STML section grand Tunis) et la Délégation Régionale de l’Office National de la Famille et de la Population à Tunis, organisent aujourd’hui, 1er décembre 2012, un  symposium ayant pour thème «la prévention des IST/VIH/SIDA» à l’hôtel Golden Tulip-Mechtel à partir de 19H00.

Au programme, la coopération de la Tunisie avec le fonds mondial de lutte contre le sida, la situation épidémiologique des IST (infections sexuellement transmissibles) dans le monde et en Tunisie ainsi que les méthodes de prévention et de dépistage des infections du VIH/sida. Le symposium portera aussi sur la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH/sida en Tunisie.

Source: communiqué

The post Symposium sur la prévention du sida et des IST first appeared on Baya.tn.