Selon un rapport publié par le Centre de Recherches, d’Etudes, de Documentation et d’information sur la femme (CREDIF) en partenariat avec l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes.
Cette étude, qui a concerné près de 4000 femmes, a démontré que 64% des femmes tunisiennes demandent la permission d’un proche avant de sortir, 63% des femmes consultent leurs maris avant de sortir en contrepartie 17.3% des hommes consultent leurs conjointes.

Concernant la violence dans les espaces publics, 71,7% des femmes sont assujetties à une violence verbale dans les moyens de transport publics.

38% des femmes subissent des violences morales dans la rue.

80.9% des femmes célibataires sont victimes à la violence verbale.

76% des femmes mariées sont assujetties à la violence morale et psychique.

D’autres part, 85% des femmes divorcées sont victimes  à la violence verbale et psychique.

Selon la même étude, toutes les femmes sont concernées par ces violences quelque soit leur appartenance sociale, ou d’un milieu à un autre, cadre, femme au foyer etc …
Le CREDIF et l’entité des Nations Unies ont appelé les autorités à mettre en place des lois qui permettent de sanctionner ces violences et agressions sur les femmes.

R.B.K.

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Une journée de sensibilisation à la violence à l’encontre des Femmes et des filles en Tunisie, s’est tenue, samedi, au centre culturel d’El Menzah 6, à Tunis, avec la participation d’organismes internationaux, d’associations et d’institutions publiques actives dans le domaine des droits de l’homme et de la lutte contre la violence faites aux femmes.

Organisée à l’initiative de l’ONU Femmes en partenariat avec une vingtaine d’associations et organismes, cette journée portes- ouvertes destinée au public s’inscrit dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes (25 novembre au 10 décembre 2015).

A ce propos, Emma Hassairi, membre du bureau directeur des associations tunisiennes des femmes démocrates (ATFD) a déclaré à l’agence TAP que cette manifestation a pour objectif de sensibiliser et d’informer un large public sur les activités et les actions des associations et organismes en matière de lutte, de prévention et de prise en charge des femmes victimes de violence.

Hassairi a, par ailleurs, souligné que cette journée de sensibilisation vise à mobiliser l’opinion publique en faveur de l’adoption d’une loi intégrale pour lutter contre la violence faites aux femmes avec la mise en place des mesures législatives nécessaires pour l’application de l’article 46 de la constitution tunisienne stipulant que l’Etat prend les mesures nécessaires pour éradiquer la violence contre la femme.

A cette occasion, les organisateurs proposent en plus des activités culturelles, un atelier de formation pour les journalistes sur le traitement des sujets relatifs à la violence faites aux femmes.

A ce sujet, Fathia Saidi, formatrice et sociologue a mentionné à l’agence TAP que la formation a pour objectif de mettre en valeur les pratiques journalistiques adéquates lors du traitement médiatique des sujets ayant trait à la violence faites aux femmes.

Saidi estime, à cet égard, que les médias tunisiens véhiculent des stéréotypes normalisant la violence faites aux femmes, ajoutant que le traitement médiatique des faits relatifs à la violence subie par les femmes reste non conforme aux normes nécessaires pour lutter contre ce phénomène sociétal.

A rappeler que selon une étude effectuée en 2010, par l’Office national de la famille et de la population (ONFP), 47,6% des femmes tunisiennes (18-64 ans) ont été victimes d’une des formes de violence, 65% des femmes victimes ne demandent pas assistance pour des raisons socioculturelles, 17,8% seulement portent plainte et 40% quittent le domicile familial en raison de violence.

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Il est désormais facile et effective de secourir quelqu’un qui a des idées suicidaires grâce aux réseaux sociaux. Facebook a établi un partenariat avec plusieurs organismes de santé mentale, y compris Forefront, la National Suicide Prevention Lifeline et Save.org , ainsi qu’un mécanisme de  consultations avec les personnes qui avaient tenter  de se suicide dans le passé ou  des envies  d’automutilation. Il  a annoncé qu’il va déployer  de nouveaux outils de prévention au suicide dans les prochains mois.

Il estime qu’il est plus facile d’aider les gens qui peuvent être en mauvaises phases, dépressifs avec des pensées de suicide avant qu’ils ne se lancent. Du coup, Si vous voyez un message inquiétant d’un membre de la famille ou un ami sur le réseau, vous pouvez le signaler à Facebook, qui a des équipes qui travaillent 24h/24 et 7/7 pour examiner le poste et envoyer de l’aide. Rob Boyle, chef de produit et Nicole Staubli, spécialiste de la sécurité des opérations de la communauté à Facebook : «Pour ceux qui peuvent avoir besoin d’aide, nous avons considérablement élargi le soutien et les ressources qui sont à leur disposition la prochaine fois qu’ils se connectent sur Facebook… Outre les encourageant à se connecter avec un spécialiste de la santé mentale à la prévention du suicide national Lifeline, nous leur donnons maintenant également la possibilité de tendre la main à un ami, et de fournir des conseils et des astuces sur la façon dont ils peuvent travailler. Toutes ces ressources ont été créés en collaboration avec nos partenaires cliniques et universitaires “.

Plus de 41000 vies ont été volés suite au suicide, rien qu’en 2013. Il y a un mort par suicide toutes les 12,8 minutes cette année, selon la Fondation américaine pour la prévention du suicide .

Selon les derniers faits divers, surtout aux Etats Unis d’Amérique, nombreuses vies auraient pu être sauvés. Il arrive souvent que les personnes suicidaires publient et partagent des messages d’adieux, de suicide sur leurs comptes avec leurs amis. Ces derniers n’avaient pas la faculté de définir s’ils sont de vrais messages de désespoir et que la personne va sauter le pas ou non.

Le cas de Gabriela Hernández Guerra, une jeune mexicaine de 22 ans qui s’est suicidée après une rupture avec son copain. L’étudiante  avait le cœur brisé, elle a a affiché des messages sur sa page Facebook décrivant sa dépression et avertissant ses amis au sujet de ses intentions avant de se suicider à son domicile au Mexique récemment.

“Aujourd’hui, tout est terminé et c’était de ma faute, je t’aime et pardonne mon amour GOODBYE”, a écrit dans un post le  5 novembre Facebook.

Quelques instants plus tard, elle a téléchargé une photo avec une foulard bleue noué autour de son cou, les larmes aux yeux en souriant.

Avec cette nouveauté, et à la réception d’un message d’alerte, l’équipe de Facebook procédera à une analyse des derniers « post » publiés par la personne concernée… et réagiront par la suite.

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