© Grepsy

On en a toute été concernée au moins une fois. Oui oui, pas la peine de faire semblant : que ce soit envers notre mec, une copine, une sœur… La jalousie est un sentiment déstabilisant : parce qu’il met mal à l’aise et qu’on n’arrive pas à le contrôler. Ça nous dépasse !

Pour les psychanalystes ce sentiment de jalousie vient d’une expérience vécue une fois dans son enfance : une expérience de coupure avec la mère ! C’est ce moment où la mère se « détourne » de nous et nous, comme enfant, nous vivons ça comme un effondrement de notre monde. En fait, nous prenons conscience que nous ne sommes pas seuls. Toutes les expériences suivantes de jalousie ne seraient qu’une résurgence de cette première expérience.

Il semble que les femmes soient plus expansives que les hommes en la matière. Nous sommes jalouses tout de suite, au moindre doute et on le montre. Alors que les hommes auraient tendance à ne rien voir pendant un moment. Pas sûr toutefois que cette théorie s’applique pour les hommes tunisiens.

C’est quand ce sentiment de jalousie dure indéfiniment qu’il faut s‘inquiéter. On se retrouve alors coincé dans un sentiment d’insécurité et de doute permanent, surtout lorsque la jalousie s’applique dans le couple. Il faut réussir à se détacher de ce sentiment en prenant du recul et en arrêtant de tout amplifier : ne pas fouiller dans les affaires de l’autre, ne pas être jaloux de son bonheur ou de sa réussite, réussir à relativiser et surtout discuter (c’est le point le plus important car discuter permet de lever les zones d’ombres à partir desquelles naissent les doutes).

S.S.


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