Choco smile (de la marque Mr Kanny) est le meilleur produit pour les céréales du petit déjeuner, disponible sur le marché tunisien, suivi par Chocapic (Nestlé) et Corn Flakes (Mr Kanny), c’est ce qui ressort des résultats de l’étude comparative, réalisée par l’Institut National de la Consommation (INC).

Cette étude, qui a pris en considération 9 produits, s’est basée sur une série de critères, à savoir l’appréciation globale sur l’étiquetage et l’emballage, mais surtout la composition de ce produit (protéines, matière grasse, sucres simples, acides gras saturés et sel).

Le directeur général de l’INC, Tarek Ben Jazia, a précisé, mercredi, lors d’un séminaire sur les essais comparatifs, que ce genre d’études permettent de fournir au consommateur une information fiable et objective sur les produits disponibles sur le marché, ce qui lui facilite le choix de la marchandise à acquérir.

D’après lui, ces essais visent, également, à améliorer la compétitivité entre les industriels exerçant dans le même secteur d’activité, ce qui est en mesure de booster la qualité des produits proposés sur le marché, et aussi ouvrir les opportunités d’exportation vers l’étranger.

“La Tunisie a été le premier pays arabe à adopter cette démarche d’essais comparatifs, en 2012. Jusqu’à ce jour, nous avons réalisé 8 études comparatives portant sur le lait stérilisé demi-écrémé, les goûters fourrés, les cakes, les gaufrettes, le double concentré de tomate, les lessives à mains en poudre…”, a-t-il ajouté.

De son côté, Deryne Dogui, directeur études, analyses et essais comparatifs à l’INC, a fait savoir que chaque étude comparative nécessite un grand travail et mobilise d’importantes compétences que ce soit au sein de l’Institut et dans les laboratoires d’analyse.

” Une fois nous choisissons le produit qui fera l’objet d’une étude comparative, nous optons tout d’abord à l’élaboration d’un cahier de charge regroupant tous les critères à prendre en considération, avant d’acquérir toutes les marques disponibles pour se lancer, finalement, dans les analyses laboratoires à même de vérifier les spécificités (les atouts et les faiblesses) de chaque marque “, a souligné la responsable, notons que la réalisation d’une seule étude comparative peut se prolonger jusqu’à une année.

Dans ce même contexte, Peter Sieber, expert international en essais comparatifs, a souligné que cette démarche d’études comparatives crée une dynamique entre professionnels exerçant dans un même secteur d’activité.

Ainsi, les produits qui obtiennent un excellent classement dans un essai bénéficient, grâce à la publication des résultats, d’une publicité gratuite, alors que ceux qui ne sont pas bien classés, seront motivés pour apporter rapidement les améliorations nécessaires, afin d’avancer dans le classement.

Citant l’exemple de l’Allemagne, l’expert a révélé que l’Instance chargée des essais comparatifs (Stiftung Warentest- SW) diffuse les résultats de ses essais à un large public, à traves la presse écrite, en ligne, ainsi qu’à la radio et la télévision. Le taux de couverture de la population allemande dépasse les 80%.

Par ailleurs, la SW publie deux magazines spécialisés dans les essais comparatifs, couvrant une grande panoplie de produits, avec un tirage mensuel de 600 mille exemplaires, a-t-il noté, soulignant que la SW a réalisé en 2016 des revenus de plus de 53,5 millions d’euros (156 millions de dinars), dont plus de la moitié sont assurés par la vente de ses deux magazines, ce qui prouve l’importance de ce genre d’information pour le consommateur.


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