La deuxième étape de la campagne nationale ” Yakfi ” d’aide au sevrage tabagique par l’usage du téléphone mobile a été lancée, jeudi, par Imed Hammami, ministre de la santé.

Cette campagne incite à la participation de ce programme à travers l’envoi d’un SMS comportant le mot ” Yakfi ” sur la ligne 85355, a expliqué Hammami, lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère de la santé pour donner le coup d’envoi de la campagne.

L’objectif de cette campagne, qui s’inscrit dans le cadre du programme national anti-tabac via les technologies modernes, est d’accompagner les fumeurs pendant six semaines en leur accordant l’assistance nécessaire tout au long des étapes du sevrage, a-t-il fait savoir.

D’après Hammami, le ministère de la santé a entamé l’étape expérimentale de ce programme d’aide au sevrage tabagique par l’usage du téléphone mobile, mené en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ) et l’Union internationale des télécommunications (UIT), en août 2016, en ciblant les fumeurs habitant dans le grand Tunis. Hammami a annoncé à ce propos que cette campagne sera généralisée, à travers le pays, après avoir accomplis toutes les réformes nécessaires en collaboration avec des experts internationaux et nationaux.

Ce programme a prouvé, selon Hammami, son efficacité dans plusieurs pays en multipliant les chances du sevrage tabagique et en orientant les fumeurs vers les substituts au Nicotine.

Le ministère de la santé a présenté le projet de la loi anti-tabac à la présidence du gouvernement afin de le soumettre à l’assemblée des représentants du peuple (ARP) pour son adoption et sa publication avant la fin du premier semestre de 2018, a-t-il confirmé.

Selon le ministre, son département a introduit quelques modifications à ce projet de loi avec l’interdiction de la vente des cigarettes aux enfants de moins de 18 ans et l’interdiction d’installation des points de vente aux alentours des établissements éducatifs et hospitaliers. Ce projet de loi prévoit aussi, d’interdire de fumer dans les espaces publics et de faire la publicité directe ou indirecte du tabac.

Hammami a signalé, dans ce cadre, que ce projet de loi vise à accentuer les sanctions contre tout contrevenant, en stipulant le paiement d’une amende de 50 dinars au lieu de 25 dinars, insistant sur la nécessité de la présentation claire de l’indication, sur les produits du tabac exposés aux consommateurs, avertissant des répercussions de la nicotine sur la santé.


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