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La mort pour le violeur…

societe_la-mort-pour-le-violeurEst puni de mort le crime de viol commis, même sans usage ou menace d’usage d’arme, sur une personne âgée de moins de dix ans accomplis. Telle est la peine prévue par le législateur tunisien dans le paragraphe 2 de l’article 227 modifié par la loi n°85-9 du 7 mars 1985 et par la loi n°89-23 du 27 février 1989. Il rajoute que « le consentement est considéré comme inexistant lorsque l’âge de la victime est au-dessous de treize ans accomplis ».

Nous n’allons pas devancer le jugement, mais il est primordial de rappeler ce que nos textes législatifs prévoient en cas d’atteinte à la pudeur.

Rappel des faits 

Une maman va chercher sa petite fille de trois ans de son jardin d’enfant. Une fois arrivée à la maison, la fillette se  plain des douleurs au niveau de ses parties génitales. Rien de nouveau ou de suspect avec les enfants à cet âge-là. Une fois les sous-vêtements de la petite fille ôtés, le choc est rude !

La maman décrit l’état des parties génitales de sa fille : des rougeurs, du sang, et quelques hématomes.

Paniquée, la maman appelle le papa sur son lieu de travail. Ce dernier  rentre illico chez lui. Les parents emmènent leur fille  à l’hôpital et ensuite au poste de police, munies d’un certificat médical exposant les sévices sexuels dont la fillette de trois ans a fait l’objet.

Le petit-ange a raconté aussi bien à ses parents qu’aux agents de police ce qui lui est arrivé. Elle raconta les faits, identifiant le « coupable », l’endroit où c’est arrivé, les personnes présentes…

Mariem Soualhi

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