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L’affaire des snipers : une vérité amère signée par Qatar

snipersL’énigme des snipers qui ont tiré sur les manifestants le 14 Janvier semble durer encore et encore. Sa résolution n’est pas prévue pour demain; toutefois, un ancien officier français brise le silence en faisant des déclarations choquantes.

Selon un journaliste français qui a rencontré l’officier en question, ces snipers n’étaient autres que «des mercenaires étrangers».

Explications

Selon l’officier français, ces snipers étrangers n’étaient pas le fruit de l’imagination de certains journalistes mais une vérité qui blesse. Ils étaient en mission commandée et ils ont tiré sur les manifestants pour créer une situation incontrôlable et irréversible. Il assure que certains de ces mercenaires ont été recrutés par le Qatar, qui a procédé de la même manière en Egypte.

Olivier Piot, qui a travaillé pour «Le Monde Diplomatique» et qui a été l’un des rares journalistes étrangers à couvrir les événements sur le terrain, a été témoin d’une scène d’une extrême importance : le départ précipité de l’aéroport de Tunis-Carthage des mercenaires qui ont assassiné nos enfants. A côté de lui à l’aéroport, Pierre H. un ancien officier de l’armée française, qui se trouvait «tout à fait par hasard» en Tunisie et qui lui a confirmé qu’il s’agit bel et bien de mercenaires.

Voici son récit qui a déjà été publié dans Le Monde Diplomatique en janvier 2011.

“Depuis plusieurs jours, les médias et Internet parlent de ces snipers aperçus à Thala, Kasserine et Douz. Des images ont circulé sur Facebook, floues, imprécises. Postés sur les terrasses des immeubles, ces tireurs seraient à l’origine de nombreuses morts parmi les jeunes manifestants. La nouvelle a largement contribué à la révolte des Tunisiens face à la répression policière qui sévit dans le pays depuis plusieurs jours.

 

Des rumeurs ? 9 h 40, jeudi 13 janvier, devant l’entrée de l’aéroport de Tunis-Carthage. Depuis la fin du couvre-feu, les taxis déposent ici les flots de touristes et d’hommes d’affaires qui souhaitent quitter le pays. Trois 4×4 gris métallisé, vitres teintées, viennent tout juste de se ranger devant la porte principale. Brusquement, au pas de course, une dizaine de militaires en tenue de camouflage, veste jaune fluo, sortent de l’aéroport. Equipés de longues mallettes noires et de petites valises grises, ils s’engouffrent dans les 4×4 qui partent en trombe. Maîtrisée, la scène a duré moins d’une minute.

 

A l’intérieur, les visages anxieux des voyageurs sont tournés vers le panneau d’affichage. Le vol Air France de 9 heures a été annulé, ceux de Tunis Air sont incertains. Au bar du niveau des arrivées, Pierre H. attend des «collègues» qui doivent venir le chercher. Il débarque de Paris et vient pour affaires. Cet ancien officier de l’armée française, la soixantaine, préfère ne pas en dire plus sur son activité professionnelle. En revanche, il s’amuse du groupe de militaires qu’il vient de voir traverser le hall de l’aéroport.

 

« Sûrement d’Afrique du Sud, indique-t-il sans hésiter. Ces mallettes, je les connais bien. Fusils pour snipers. Les petites grises, c’est pour les munitions». Pourquoi l’Afrique du Sud? «Vous avez vu leurs têtes ? Tous blancs. Ce sont des mercenaires formés là-bas. Tarif : de 1.000 à 1.500 dollars par jour».

 

Source : Tunisie Secret

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