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No woman no drive, le processus de désobéissance est toujours en cours

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Tout ce que nous pouvons constater c’est que la femme ne lâchera jamais prise tant qu’elle n’est pas satisfaite. Qu’elle soit tunisienne, iranienne ou même saoudienne… elle continuera son chemin, peut importe le temps que cela lui prendra.

C’est ce que nous avons remarqué après la manifestation des femmes de l’Arabie Saoudite pour bénéficier de leurs droits à la conduite. Ce n’est pas la première fois, et nous sommes certaines qu’elle ne sera pas la dernière.

Après la première tentative en 1990, la seconde le 29 juin 2011 «woman 2drive», place à la troisième le 26 octobre 2013. Cette fois, il y a plusieurs associations et organisations non gouvernementales qui ont soutenu le mouvement. A travers les différents réseaux sociaux, nous avons constaté la participation, présence et le soutien, des hommes saoudiens. Comédiens, chanteurs et autres artistes ont répondu présents. Avant de passer à l’acte, une pétition a été massivement signée par les internautes contre cette coutume, car en Arabie saoudite, il n’y a aucune loi qui interdit la conduite des femmes, mais les autorités ne livrent aucun permis de conduite. Une façon de détourner l’application des conventions internationales des droits de l’Homme.

Le cas exemple de l’adaptation de la chanson de Bob Marley «No woman no cry» par le comédien et activiste Hisham Fageeh sous le nom «no woman no drive» qui se moque d’une manière ironique des propos et des causes invoqués par les autorités saoudiennes qui empêchent les femmes saoudiennes de bénéficier de leurs droits de conduire.

Une initiative suivie par les internautes dans le monde entier, surtout que les participant(e)s n’ont pas omis de prendre en photos et en vidéos leur désobéissance.

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